Bouffée délirante
Fermé
Bonjour,
Mon mari est hospitalisé depuis le 25 avril, diagnostic, bouffée délirante aigue. Les débuts ont été trés difficiles, il est resté une semaine en isolement, puis 3 semaines en unité fermée. Maintenant il va mieu, la semaine derniére il allait beaucoup mieu, donc le psychiatre l a autorisé à rentrer et à dormir à la maison le week end. Le retour à l hopital dimanche soir a été trés dur. Depuis lundi matin, il se sent de nouveau persécuté, croit que la police va venir l auditionner, car au début de son délire il a cru voir des choses qui bien évidemment sont iréelles, mais pour lui, il reste toujours au bout de 10 semaines convaincu de son histoire. Ca me semble vraiment trés long. Quelqu'un peut il me renseigner, à savoir si une bouffée délirante peut durer longtemps. Merci
Mon mari est hospitalisé depuis le 25 avril, diagnostic, bouffée délirante aigue. Les débuts ont été trés difficiles, il est resté une semaine en isolement, puis 3 semaines en unité fermée. Maintenant il va mieu, la semaine derniére il allait beaucoup mieu, donc le psychiatre l a autorisé à rentrer et à dormir à la maison le week end. Le retour à l hopital dimanche soir a été trés dur. Depuis lundi matin, il se sent de nouveau persécuté, croit que la police va venir l auditionner, car au début de son délire il a cru voir des choses qui bien évidemment sont iréelles, mais pour lui, il reste toujours au bout de 10 semaines convaincu de son histoire. Ca me semble vraiment trés long. Quelqu'un peut il me renseigner, à savoir si une bouffée délirante peut durer longtemps. Merci
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12 réponses
Bonjour Fanny,
Je comprends votre inquiètude, ma famille a vécu ça également ... même encore maintenant , je sais que ma mère a très peur que je rechute et je peux le comprendre.
Ceci dit, je ne peux vous parler que de mon expérience vue de l'intérieur de la maladie .
Très franchement, je pense que le psy de votre mari a fait une grosse erreur en arrêtant le traitement , même si je ne doute pas que votre mari allait très bien malgré l'arrêt des médicaments . Ma psy m'a expliqué que j'ai une faille en moi qui me rend donc fragile . Par conséquent, je sais pertinemment que j'ai besoin de mon traitement de fond, à vie . Au début, cela m'a fait un choc lorsque la psy de l'hosto m'a dit ça 5 ans après mes 2 BDA (je venais consulter mon dossier médical ) . En même temps, j'ai accepté cette idée; je me dis que ce n'est pas très grave, je pense toujours aux personnes diabétiques qui ont aussi leur traitement à vie . Une pathologie mentale est une maladie comme une autre, seulement il y a encore du chemin à faire dans l'inconscient collectif, la psychiatrie fait malehureusement peur aux gens ....
Bref, tout ça pour vous dire que votre mari sortira de l'hôpital dès que possible, je suis sûre qu'il ira mieux ensuite, mais surtout qu'il prenne bien son traitement même si tout va bien dans sa tête , c'est comme une sorte de paratonnerre. Cela ne l'empêchera pas d'avoir une vie normale. Par ailleurs, le temps aussi est un excellent allié, comme le souligne très bien Rob .
Courage Fanny, un jour tout cela sera derrière vous pour de bon . Je dois vous dire aussi mon admiration pour votre soutien envers votre mari, cela doit aussi beaucoup l'aider .
Je comprends votre inquiètude, ma famille a vécu ça également ... même encore maintenant , je sais que ma mère a très peur que je rechute et je peux le comprendre.
Ceci dit, je ne peux vous parler que de mon expérience vue de l'intérieur de la maladie .
Très franchement, je pense que le psy de votre mari a fait une grosse erreur en arrêtant le traitement , même si je ne doute pas que votre mari allait très bien malgré l'arrêt des médicaments . Ma psy m'a expliqué que j'ai une faille en moi qui me rend donc fragile . Par conséquent, je sais pertinemment que j'ai besoin de mon traitement de fond, à vie . Au début, cela m'a fait un choc lorsque la psy de l'hosto m'a dit ça 5 ans après mes 2 BDA (je venais consulter mon dossier médical ) . En même temps, j'ai accepté cette idée; je me dis que ce n'est pas très grave, je pense toujours aux personnes diabétiques qui ont aussi leur traitement à vie . Une pathologie mentale est une maladie comme une autre, seulement il y a encore du chemin à faire dans l'inconscient collectif, la psychiatrie fait malehureusement peur aux gens ....
Bref, tout ça pour vous dire que votre mari sortira de l'hôpital dès que possible, je suis sûre qu'il ira mieux ensuite, mais surtout qu'il prenne bien son traitement même si tout va bien dans sa tête , c'est comme une sorte de paratonnerre. Cela ne l'empêchera pas d'avoir une vie normale. Par ailleurs, le temps aussi est un excellent allié, comme le souligne très bien Rob .
Courage Fanny, un jour tout cela sera derrière vous pour de bon . Je dois vous dire aussi mon admiration pour votre soutien envers votre mari, cela doit aussi beaucoup l'aider .
Bonsoir,
Il y a 2 ans presque jour pour jour, j'ai posté ce message pour mon mari qui faisait une bda. Il a suivi son traitement jusqu'en février 2012, jusqu a ce que son psy lui fasse arrêter. Il allait trés bien. Et ben voilà c'est reparti, re-bda, re-hospitalisation en unité fermée depuis 3 semaines. Je suis trés inquiète. Bien que rassurée par le message de Rob, qui a fait 2 BDA je me pose pleins de questions. Certains d'entre vous ont ils déjà vécu ça. Merci d'avance pour vos réponses.
Il y a 2 ans presque jour pour jour, j'ai posté ce message pour mon mari qui faisait une bda. Il a suivi son traitement jusqu'en février 2012, jusqu a ce que son psy lui fasse arrêter. Il allait trés bien. Et ben voilà c'est reparti, re-bda, re-hospitalisation en unité fermée depuis 3 semaines. Je suis trés inquiète. Bien que rassurée par le message de Rob, qui a fait 2 BDA je me pose pleins de questions. Certains d'entre vous ont ils déjà vécu ça. Merci d'avance pour vos réponses.
Bonjour,
La bouffée délirante peut durer de quelques semaines à quelques mois (moins de 6 mois).
Cette psychose est très dure à vivre pour ton mari, car il n'a pas conscience d'être dans un délire et ne fait pas la différence avec la réalité.
C'est aussi très dur à vivre pour l'entourage, pour les mêmes raisons, et aussi parce que cet état survient sans aucun signe précurseur, et chez des personnes sans antécédent.
Son hospitalisation est obligatoire dans le sens où il peut rapidement devenir dangereux pour lui ou pour toi.
Je te souhaite beaucoup de courage durant cette période difficile, mais surtout, rassure-toi, une bouffée délirante, bien traitée, disparaît systématiquement sur un terme assez court.
Gégé
La bouffée délirante peut durer de quelques semaines à quelques mois (moins de 6 mois).
Cette psychose est très dure à vivre pour ton mari, car il n'a pas conscience d'être dans un délire et ne fait pas la différence avec la réalité.
C'est aussi très dur à vivre pour l'entourage, pour les mêmes raisons, et aussi parce que cet état survient sans aucun signe précurseur, et chez des personnes sans antécédent.
Son hospitalisation est obligatoire dans le sens où il peut rapidement devenir dangereux pour lui ou pour toi.
Je te souhaite beaucoup de courage durant cette période difficile, mais surtout, rassure-toi, une bouffée délirante, bien traitée, disparaît systématiquement sur un terme assez court.
Gégé
Bonjour,
J'ai vécu 2 épisodes de BDA à 20 et 22 ans (j'en ai aujourd'hui 36).
Chacun de ces épisodes a nécessité 2 mois d'hospitalisation, entre 6 mois et un an de "convalescence", et 15 ans de traitement (je viens d'arrêter en début d'année les prises de lithium).
Pour répondre simplement à vos interrogations sur les "délais", j'aimerais tenter de vous rassurer.
Parmi mes nombreux délirs, lors du premier épisode, il y avait une focalisation sur la couleur verte. Un objet vert était pour moi un signe, un indice (j'étais globalement paranoïaque, persuadé d'être la victime d'un complot etc...).
Durant mon hospitalisation c'était une obsession.
Après ma sortie, durant plusieurs semaines, cette focalisation, qui n'avait pourtant aucun sens, était toujours présente, au coup par coup.
Je me souviens que 2 ou 3 mois après avoir repris un rythme à peu près normal, durant une promenade, j'ai vu une péniche, et ai dit à mère : tu as vu sa couleur ? Elle m'a alors répondu : "tu ne vas pas recommencer !".
Tout ça pour vous dire qu'il faut du temps pour se défaire de ces délirs qui nous obsédent lorsque l'on est en pleine BDA.
Nos cerveaux sont accaparés par ces idées noires, ces angoisses, ces fantasmes, ces certitudes de super puissance ou de clairvoyance absolue..
Il faut du temps pour que nos esprits se "décontractent" et nous permettent de retrouver le sens des réalités.
Traitement adapté et temps qui passe sont vos meilleurs alliés.
Il faut tenir le coup, et faire preuve d'une infinie tolérance.
Dans quelques mois vous en parlerez tous les 2.
Je gage même que dans quelques années vous arriverez à en sourire ensemble, même si cette expérience est surement l'une des épreuves les plus violentes et spectaculaires de la vie d'un patient et de son entourage.
Courage !
Avec vous par la pensée..
J'ai vécu 2 épisodes de BDA à 20 et 22 ans (j'en ai aujourd'hui 36).
Chacun de ces épisodes a nécessité 2 mois d'hospitalisation, entre 6 mois et un an de "convalescence", et 15 ans de traitement (je viens d'arrêter en début d'année les prises de lithium).
Pour répondre simplement à vos interrogations sur les "délais", j'aimerais tenter de vous rassurer.
Parmi mes nombreux délirs, lors du premier épisode, il y avait une focalisation sur la couleur verte. Un objet vert était pour moi un signe, un indice (j'étais globalement paranoïaque, persuadé d'être la victime d'un complot etc...).
Durant mon hospitalisation c'était une obsession.
Après ma sortie, durant plusieurs semaines, cette focalisation, qui n'avait pourtant aucun sens, était toujours présente, au coup par coup.
Je me souviens que 2 ou 3 mois après avoir repris un rythme à peu près normal, durant une promenade, j'ai vu une péniche, et ai dit à mère : tu as vu sa couleur ? Elle m'a alors répondu : "tu ne vas pas recommencer !".
Tout ça pour vous dire qu'il faut du temps pour se défaire de ces délirs qui nous obsédent lorsque l'on est en pleine BDA.
Nos cerveaux sont accaparés par ces idées noires, ces angoisses, ces fantasmes, ces certitudes de super puissance ou de clairvoyance absolue..
Il faut du temps pour que nos esprits se "décontractent" et nous permettent de retrouver le sens des réalités.
Traitement adapté et temps qui passe sont vos meilleurs alliés.
Il faut tenir le coup, et faire preuve d'une infinie tolérance.
Dans quelques mois vous en parlerez tous les 2.
Je gage même que dans quelques années vous arriverez à en sourire ensemble, même si cette expérience est surement l'une des épreuves les plus violentes et spectaculaires de la vie d'un patient et de son entourage.
Courage !
Avec vous par la pensée..
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Laerning to fly... Merci de votre réponse. Cela me va droit au coeur bien plus que le discours des médecins. Je sais que pour lui prendre un traitement à vie le rassurera également, on en avait déjà parlé... Merci mille fois.
ne me remerciez pas, je suis touchée que mon experience puisse encourager des personnes frappées de BDA et leur entourage .
si votre mari se sent plus rassuré de devoir prendre un traitement adpaté à vie, alors selon moi c'est gagné, il est sur la bonne voie .
bon courage à vous et votre mari .
si votre mari se sent plus rassuré de devoir prendre un traitement adpaté à vie, alors selon moi c'est gagné, il est sur la bonne voie .
bon courage à vous et votre mari .
Bsoir,
Voici un site, où tu pourras te documenter un peu.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bouff%C3%A9e_d%C3%A9lirante_aigu%C3%AB
A+
Voici un site, où tu pourras te documenter un peu.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bouff%C3%A9e_d%C3%A9lirante_aigu%C3%AB
A+
je vis la même chose que vous depuis fin mai. Le premier épisode était en 2003, et a durer plus ou moins 2 mois et demi. Ensuite dépression quelques mois, et reconstruction. Où en êtes vous?
Bon courage
Bon courage
Bonjour
J'ai 37 ans et j'ai fait une BDA vers octobre 2010, merveilleuse puis glauque et violente dans mes intentions et mes actes...
le contexte avant ma BDA, j'ai vécu avec une femme dépressive qui m'a bouffé mon énergie pendant 1 an et demi...
La naissance de mon fils et des tensions dans le couple et une intense activité professionnelle, et un déménagement en précipitation ont été je crois les éléments déclencheurs
J'ai été hospitalisé pendant 1 semaine mais le délire s'est estompé jusqu'au mois de décembre ou j'ai retrouvé mes esprits ma raison
sauf qu'aujourd'hui, je me sens démotivé et j'ai l'impression d'être brisé que mon esprit est en miettes...Je bosse à mon compte et je ne fous plus rien à cause d'un dégoût total... je n'ai plus d'appétit une forme d'anorexie, un sentiment d'épuisement...
c'est dur...très dur...
pourriez vous me dire comment se passe cette période pénible ? Et surtout combien de temps ?
J'ai 37 ans et j'ai fait une BDA vers octobre 2010, merveilleuse puis glauque et violente dans mes intentions et mes actes...
le contexte avant ma BDA, j'ai vécu avec une femme dépressive qui m'a bouffé mon énergie pendant 1 an et demi...
La naissance de mon fils et des tensions dans le couple et une intense activité professionnelle, et un déménagement en précipitation ont été je crois les éléments déclencheurs
J'ai été hospitalisé pendant 1 semaine mais le délire s'est estompé jusqu'au mois de décembre ou j'ai retrouvé mes esprits ma raison
sauf qu'aujourd'hui, je me sens démotivé et j'ai l'impression d'être brisé que mon esprit est en miettes...Je bosse à mon compte et je ne fous plus rien à cause d'un dégoût total... je n'ai plus d'appétit une forme d'anorexie, un sentiment d'épuisement...
c'est dur...très dur...
pourriez vous me dire comment se passe cette période pénible ? Et surtout combien de temps ?
vous n'avez pas parler de traitement ni de vos réactions ou pensées quand vous avez eu la crise,mais je peux vous rassurer que la BDA bien que pénible à vivre aussi bien pour le passion que pour son entourage surtout au moment de son déclenchement elle reste néanmoins métrisable si l'on suit le traitement psychiatrique approprié.la fragilité de la personnalité l'anxiété le manque de confiance en soit même, le stress sont les principales cause de la BDA. je ne sais pas si vous pratiquer un sport ? mais je peux vous affirmer que le sport ,ne serait ce qu'une demi heure de marche par jour est très utile. aussi sont bénéfique les participations aux activités de groupes.
Merci mais je connais un peu le sujet...c'est facile d'aller trouver une défintion sur wikipedia...
mais je cherche des témoignages simplement ... ou des groupes de paroles sur le sujet dans le nord ou à Paris par exemple
mais je cherche des témoignages simplement ... ou des groupes de paroles sur le sujet dans le nord ou à Paris par exemple
bonjour ,
bien que peu habituée aux forums, je voudrais vous apporter mon témoignage, qui je l'espère, pourra vous aider ... j'ai fait deux BDA à un an d'intervalle, à l'âge de 24 et 25 ans ( j'en ai aujourd'hui 38) . Les causes : surmenage professionnel, couple insatisfaisant , et consommation excessive de haschich .... après avoir déliré seule pendant plusieurs jours (délire mystique entre autres) , ma meilleure amie a fait une HDT (et je ne la remercierai jamais assez ) . bref, un mois d'hospitalisation dans une unité de psychiatrie pour jeunes adultes . il m'a fallu ensuite un an de convalescence chez mes parents (qui ont été admirables ) . Malheureusement , j'ai rechuté car ma psy m'avait arrêté le traitement .... retour à l'hosto pour un mois . Là, par bonheur, je m'en suis remise plus vite , et j'ai pu retravailler qques mois plus tard .
cela fait maintenant 14 ans que cette douloureuse experience m'est arrivée , je suis suivie depuis 13 ans par une psy en libéral , et je prends scrupuleusement mon traitement (Abilify) . Je sais que je le prendrai à vie , mais je préfère ça à une rechute ; et j'ai accepté la situation . Il m'a fallu qd même plus de 10 ans pour m'en remettre : travail à temps partiel pendant des années , psychothérapie assidue , ce fut un combat quotidien ....Aujourd'hui , je vais très bien, j'ai un travail à plein temps qui me plait, des amis , j'ai même pu acheter un appartement malgré mon 100% sécu ! bien sûr , je connais mes fragillités, mes failles ; mais je sais aussi que je suis bcp plus solide (dixit ma psy). Petite précision importante: j'ai arrêté défintivement le cannabis depuis 5 ans , et c'est certainement une des meilleurs choses que j'ai fait ds ma vie ....
maintenant, je me considère comme une simple névrosée, que nous sommes tous plus ou moins..... pour conclure sur un note rigolote : le comble , c'est qu'il ya qques semaines , j'ai flashé sur une infirmière psy ds mon cadre professionnel ! (je précise que ns sommes homos ttes les 2) . Bien sûr, j'aurais préféré une infirmière classique ; mais bon, on ne choisit pas ses coups de coeur ....Affaire à suivre ;-)
bien que peu habituée aux forums, je voudrais vous apporter mon témoignage, qui je l'espère, pourra vous aider ... j'ai fait deux BDA à un an d'intervalle, à l'âge de 24 et 25 ans ( j'en ai aujourd'hui 38) . Les causes : surmenage professionnel, couple insatisfaisant , et consommation excessive de haschich .... après avoir déliré seule pendant plusieurs jours (délire mystique entre autres) , ma meilleure amie a fait une HDT (et je ne la remercierai jamais assez ) . bref, un mois d'hospitalisation dans une unité de psychiatrie pour jeunes adultes . il m'a fallu ensuite un an de convalescence chez mes parents (qui ont été admirables ) . Malheureusement , j'ai rechuté car ma psy m'avait arrêté le traitement .... retour à l'hosto pour un mois . Là, par bonheur, je m'en suis remise plus vite , et j'ai pu retravailler qques mois plus tard .
cela fait maintenant 14 ans que cette douloureuse experience m'est arrivée , je suis suivie depuis 13 ans par une psy en libéral , et je prends scrupuleusement mon traitement (Abilify) . Je sais que je le prendrai à vie , mais je préfère ça à une rechute ; et j'ai accepté la situation . Il m'a fallu qd même plus de 10 ans pour m'en remettre : travail à temps partiel pendant des années , psychothérapie assidue , ce fut un combat quotidien ....Aujourd'hui , je vais très bien, j'ai un travail à plein temps qui me plait, des amis , j'ai même pu acheter un appartement malgré mon 100% sécu ! bien sûr , je connais mes fragillités, mes failles ; mais je sais aussi que je suis bcp plus solide (dixit ma psy). Petite précision importante: j'ai arrêté défintivement le cannabis depuis 5 ans , et c'est certainement une des meilleurs choses que j'ai fait ds ma vie ....
maintenant, je me considère comme une simple névrosée, que nous sommes tous plus ou moins..... pour conclure sur un note rigolote : le comble , c'est qu'il ya qques semaines , j'ai flashé sur une infirmière psy ds mon cadre professionnel ! (je précise que ns sommes homos ttes les 2) . Bien sûr, j'aurais préféré une infirmière classique ; mais bon, on ne choisit pas ses coups de coeur ....Affaire à suivre ;-)
