Parlodel (bromocriptine) et effets secondaire

Fermé
Pinotine - 16 sept. 2008 à 23:55
eric2206 Messages postés 6 Date d'inscription mercredi 14 novembre 2012 Statut Membre Dernière intervention 26 juillet 2019 - 5 févr. 2014 à 23:18
Bonjour,
J’ai commencé un traitement à la bromocriptine (Parlodel) il y a deux semaines, à doses progressives. Je traite ainsi un micro-adénome hypophysaire qui produit de la prolactine et bloque mon cycle menstruel.

Après l’arrêt des anovulants, mon cycle menstruel n’a pas repris. Les médecins m’ont demandé d’attendre patiemment 6 mois et que ça reprendrait. Ce ne fut pas le cas et j’étais très fatiguée tout le temps. Je manquais de concentration, j’ai perdu du poids, j’ai perdu ma libido, ça n’allait pas bien mais personne n’écoutait. Mon travail en a beaucoup souffert et toutes les sphères de ma vie…

Après 6 mois, une prise de sang a révélé que mon taux de prolactine était élevé et que j’avais un taux très bas d’estradiol. On m’a dit que c’était comme si j’étais en ménopause, sauf que plutôt que d’arriver graduellement, je suis plutôt passée tout d’un coup d’un taux d’hormones élevé (à cause de la pilule) à presque rien. Tout un choc pour mon organisme!

Les examens ont finalement révélé un adénome hypophysaire, à l’origine de tous ces bouleversements.
Depuis que j’ai commencé la bromocriptine, j’ai beaucoup d’effets secondaires. Nausées, reflux gastrique, constipation, appétit réduit, étourdissements, somnolence et grande fatigue soudaine, confusion, concentration réduite, je cherche mes mots, j’ai l’impression d’avoir la tête dans la brume, picotements un peu partout sur le corps, maladresse, étranges effets visuels… Et je ne suis pas encore à la dose finale qui m’a été prescrite, soit 2,5 mg matin et soir.

Suis-je la seule à avoir autant d’effets secondaires? J’ai du mal à travailler et à répondre à mes obligations… en plus du fait que c’est très difficile à vivre au quotidien.

Celles qui ont eu ce traitement : les effets secondaires finissent-ils par disparaitre?

Je me tourne vers vous car j’ai eu très peu de support des médecins. J’ai même trouvé leur attitude condescendante et irrespectueuse…
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11 réponses

Bonsoir,
Ca fait très longtemps que vous avez mis ce message. En 1987 mon médecin a découvert chez moi un adénome hypophysaire car je n'avais aucune menstruation donc me voilà sous parlodel 2,5mg 2fois par jour, matin et soir.
Je n'ai jamais eu aucun effet secondaire. J'ai commençé la prise le soir avec un yaourth de un quart de parlodel 2,5mg pendant 3 jours, ensuite 3 jours un quart matin et soir, ensuite soir un demi et matin un quart pendant 3 jours et ainsi de suite jusqu'à arriver à 1 comprimé matin et soir. J'ai été très bien suivie en faisant une consultation tous les 10 jours + prise de sang obligatoire. Je vis très bien, j'ai eu 3 enfants. A chaque prise de sang tout est ok. Je fais env 1 fois par an une prise de sang et un IRM une fois tous les 2 ans.
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alors moi je suis sous parlodel je v1 de commencè mn tretement mais es que les prises de sang sont obligatoire
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Rambowine Messages postés 1 Date d'inscription mardi 11 janvier 2011 Statut Membre Dernière intervention 11 janvier 2011
11 janv. 2011 à 00:06
oui elles sont nécessaire afin de suivre le taux de prolactine
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Bonsoir,

j'ai pris quant à moi du Parlodel pendant 15 ans, à grosses doses : 3 gélules de 10 mg par jour, soit 30 mg, et ceci sans effet secondaires particuliers. Bien sûr les premiers temps (6 mois environ il me semble) je prenais les petits comprimés sécables dosés à 2,5 mg, mais très vite voyant que je réagissais bien au traitement mon endocrino m'a fait passer aux gélules.
Je sais bien que tous les organismes ne sont pas identiques, mais je pense qu'il est inutile d'aller lire et relire la liste des effets secondaires potentiels, cela ne sert à rien sauf à se trouver des problèmes qui n'existent pas !
Pourquoi ai-je été traitée au Parlodel : en 1985, un adénome hypophysaire de grosse taille (adénome à hormone de croissance, et non pas à prolactine comme je l'ai lu dans vos témoignages) a été détecté, et mon endocrino a tout de suite programmé une intervention chirurgicale. Elle était incontournable. Ce qui fut fait deux mois plus tard, mais avec un résultat partiel : une partie de l'adénome n'a pu être enlevé (car trop proche de la carotide). J'ai donc été tout de suite mise sous Parlodel, et j'ai aussi subi des traitements complémentaires à la chirurgie : une bonne petite radiothérapie, à raison de 5 séances de rayons par semaine pendant sept semaines. Ensuite un traitement par injection sous-cutannée, que je me faisais moi-même trois fois par jour, et cela pendant 1 an et demi environ (par contre j'ai oublié le nom du produit).
J'ai suivi moi aussi tous les tests qu'il faut faire régulièrement : prises de sang, IRM, etc... Les premières années, ces contrôles obligatoires avaient lieu tous les mois, puis ensuite une fois par trimestre, puis encore plus tard une fois par semestre, etc... Un fois tous les deux ans aujourd'hui. Cela aussi, c'est incontournable, et il faut en prendre son parti, même si c'est lourd, même si c'est pénible de courir sans arrêt entre la maison et le labo d'analyses, l'hopital, et cela tout en travaillant à 100 % (NB : j'ai toujours travaillé, y compris pendant la période de ma radiothérapie, j'allais à l'hôpital entre 12h et 14h, la séance de rayons durait 1/4 h).
J'espère que mon témoignage vous aidera à relativiser votre situation. Je vous souhaite de garder la pêche, c'est ce qu'il y a de mieux à faire, et de garder confiance en la médecine et ses serviteurs, nous avons beaucoup de chance en France.
Bon courage à tous et toutes.
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Merci pour votre témoignage qui me redonne espoir!
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