Phobie d'impulsion

Utilisateur anonyme - Modifié par lafouine. le 7/08/2014 à 10:45
Fox_McCloud45 Messages postés 39 Date d'inscription samedi 4 janvier 2014 Statut Membre Dernière intervention 3 septembre 2014 - 9 août 2014 à 23:40
Bonjour / Bonsoir à tout le monde :)

Je vais vous dresser un petit tableau de ma vie actuelle, et passé:
J'ai 16 ans. Depuis tout petit, je suis d'un naturel stressé. Pendant des années, j'ai eu des problèmes de digestion liée au stress. C'est là (je l'ai compris qu'actuellement) qu'on démarrer ma première phobie d'impulsion. J'étais assez jeune à l'époque. Je voulais voir ce que sa faisait de mourir, sauter par la fenêtre. Pendant longtemps, beaucoup d'idée autour de la mort m traversait l'esprit, j'étais vraiment mal, mes parents m'avaient emmené voir un psy. Les problèmes sont passés assez vite.

Mais il y a 1 mois et demi, j'avais l'impression d'avoir envie de pleurer, mais je n'y arrivais pas. Je sentais que ça me ferais du bien, pourtant je ne me sentais pas si mal que ça. Mais je le sentais. J'ai toujours eu du mal de pleurer, pourtant je suis assez sensible. Il peut m'arriver de pleurer devant des films..etc. Bref. Quelques temps après, j'ai commencé à développer ce que je pensais être un "TOC homo". J'avais peur de l'être, malgré le fait de n'avoir jamais été spécialement attiré par les hommes, j'avais toujours aimé les femmes. Pendant un mois, j'ai vécu un enfer, je m'enfermais, pleurais, passais 24h/24 à y penser. Pas mal d'insomnies.
J'en ai directement parler à ma famille (mon père, ma mère, ma soeur), qui m'ont compris, et ont accepté de prendre un rendez-vous chez le psy. Il m'a dit que j'avais ce moment de doute qu'on beaucoup d'adolescent lorsqu'ils se construisent, et il m'a dit de ne pas faire attention aux autres. En effet, depuis le collège, on ne cesse de me dire que je suis gay, des insultes parfois. Ça ne m'avait jamais rien fait, sauf depuis que les gens me le demandait gentiment, parce qu'ils le pensaient vraiment. Un de mes ami s'est même amusé à faire croire à la fille dont j'étais amoureux que j'étais gay. Et elle l'a crue.

Je n'ai jamais eu de petite amie au passage. J'ai toujours été intimidé par les femmes, et par les gens en générale, timide. Depuis petit, j'ai l'impression d'être mit de côté par les autres personnes de mon âge, de ne pas réagir comme eux.

Enfin voilà, je vous dressais un petit tableau (peut-être pas très intéressant, veuillez m'excuser!).

Je vais maintenant passer aux TOC d'impulsion. Je suis partis en vacances (j'avais encore quelques doutes sur mon orientations sexuelle), mais je me suis vite rendu compte que j'aimais vraiment les filles, puis au pire, si 'aimais les hommes, ce n'est pas grave. Le soir où je pensais mettre libérer de ces pensées, je pensais que s'était finit.

Mais le lendemain, en me réveillant, j'ai entendu une musique où la pédophilie a été évoquée. J'y ai réfléchit: comment peut-on faire ça à des enfants? Je m'étais déjà posé la question, comment les psychopathes ou les pédophiles peuvent réfléchir, ça m'a tellement paru tellement lointain de faire du mal aux gens. Mais ce matin là, dans la chanson, je me suis dis que j'étais peut-être pédophile, que ça me plairait peut-être...etc, tout ce genre de question. Pendant 2 jours, j'ai cru être devenu la pire pourriture. Quand ça a commencé à aller mieux, je refusais mon bonheur. Peut-être étais-je heureux parce que j'avais accepté l'idée d'être un pédophile? J'avais souvent cette même pensée quand j'avais peur d'être homo. Sauf que ce n'est pas pareil. Le fait même de penser qu j'étais pédophile m'étais impardonnable. J'ai commencé à me demander si je n'avais pas un problème. J'ai commencé à développer a peur d'être un psychopathe, peur d'être devenu fou. Puis j'ai commencé à avoir peur de faire du mal à ma soeur. C'est ce qui m'a fait le plus mal.

Et si j'étais capable de lui faire du mal? Et si j'en avais envie? Ma petite soeur est la plus belle chose qui me soit arrivé, elle a toujours été là pour moi, m'a toujours soutenue, et moi, son grand frère, censé la protéger, je me disais que j'étais peut-être capable de lui faire du mal... La personne dont j'avais le plus peur, c'était moi. On est très proche, très complice. Et moi, ces pensées m'ont traversées l'esprit. Etant donné que j'avais peur d'être un pédophile, j'avais peur d'être un détraqué sexuel, et donc peur de la violer.

Ensuite, j'ai eu peur de n plus l'aimer. En effet, j'avais l'impression d'avoir prit de la distance, de ne plus être sincère. J'avais l'impression d'être un légume, un fou, j'avais l'impression de ne plus pouvoir réfléchir, pensant seulement à ça, ça m'obsédais.

Encore après, j'ai eu peur de la tuer. Dans une série policière, un tueur en série tuait les enfants en les étranglant. Et j'ai commencé à avoir peur de l'étrangler.
D'ailleurs, cela arrive de plus en plus souvent. Lorsque j'entend parlé de psychopathe, je me dis que je suis peut-être comme ça. Quand j'entend parler d'un meurtre, du plaisir que les tueurs ont a tué, je me dis que j'aimerais peut-être. Pourtant, la simple vision du sang en vrai me dégoûte. Rien que de manger de la viande rouge me dégoûte. Mais pourtant j'ai peur.

Enfin... Je dis que j'ai peur, mais je ne sais plus. Peut-être en ai-je envie? Pourtant je n'éprouve aucune excitation à l'idée de le faire. D'autant plus que ma soeur est tout pour moi. J'ai du mal à ressentir l'angoisse. Pourtant, en ce moment, j'ai pas mal de tic nerveux, mes mal de ventre sont revenues, je me sent ballonné ou au contraire vide au niveau du ventre, mal à la tête, parfois envie de pleurer.

Mais je me dis que je ne sais pas ce que je veux, que peut-être qu'au fond, je veux juste passer à l'acte. Pourtant, quand je pleure, ça me rassure, ça me rassure sur le fait que je ne suis peut-être pas un monstre. Puis au fond, je ne pense pas vraiment être capable de passer à l'acte. J'ai l'impression que cette angoisse est toujours là. Je me dis que ça peut aller vite, il suffit de passer à l'acte, de péter un plomb, un geste, et c'est finit. J'ai peur de passer à l'acte...

Il y a des jours, comme hier, où j'ai l'impression de ne plus rien ressentir, ni peur, ni tristesse, ni joie, rien. Du coup, j'ai peur de ne plus rien ressentir aussi. Et je sais que si ça ne me stresserais pas, je n'y penserais pas autant. J'ai donc commencé à écrire mes pensées dans un petit carnet, et je crois qu c'st la première fois que je pleure autant. Ca m'a fait du bien, je me suis rendue compte que je ne pourrais jamais faire ça. Mais j'ai toujours cette angoisse. Aujourd'hui, j'en ai aussi parlé à ma mère.

Ce soir, j'en ai pensais même plus vraiment, j'avais juste peur d'être un psychopathe. Et e me suis dis "si t'es un psychopathe, va faire du mal à ta soeur, ça te coûte quoi?". Et j'ai à nouveau peur. Quand je me demande "Tu aimerais que cette pensée s'en aille?" je me répond que je ne sais pas... Mais alors pourquoi je pleurs? Au fond, je sais que c'est stupide. Je sais que si j'étais un psychopathe, je ne pleurerais pas, je ne me retiendrais pas, qu'on ne devient pas un psychopathe du jour au lendemain, que je ne serais sûrement jamais allé chez un psy, que j'en ai pas le profil, et que je ne serais sûrement pas ici. Mais alors pourquoi? Et si je me mentais à moi même? Ca aussi, ça me fait peur.

Enfin voilà... Ma mère m'a rassurer, mais je voulais aussi avoir l'avis de personne extérieure. Je ne revois pas mon psy avant septembre et j'ai peur: si je devenais fou et que je craquais avant?

Suis-je fou? Est-ce un toc?

Merci de m'avoir lu, bonne journée/soirée à vous, et merci d'avance de vos réponses sincères :)
Et je ne vous donne pas seulement des remerciements, mais aussi de l'admiration, car tout le monde n'aurait pas prit le temps de lire un roman (ou une trilogie peut-être?) comme ça ! :D

3 réponses

lafouine. Messages postés 102032 Date d'inscription mercredi 7 octobre 2009 Statut Contributeur Dernière intervention 29 août 2023 19 512
7 août 2014 à 10:46
Bonjour

Continu à parler avec ta famille de ce qui te préoccupe , en attendant le retour de ton psy :)
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Utilisateur anonyme
8 août 2014 à 00:44
Bonsoir, merci de m'avoir répondu :)

C'est ce que je vais faire, mais mon prochain rendez-vous est fin septembre, c'est long... Et malheureusement, l'avis de nos proches à moins d'impact que celle du psy.
Et si je devenais fou avant? Au fond, je ne pense pas être capable de passe à l'acte. Mais si j'étais pris d'une pulsion? Si j'étais prise d'une envie?
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lafouine. Messages postés 102032 Date d'inscription mercredi 7 octobre 2009 Statut Contributeur Dernière intervention 29 août 2023 19 512
8 août 2014 à 01:25
Tu ne te poserais pas ces questions là ;)
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Utilisateur anonyme
9 août 2014 à 01:42
C'est aussi ce que je me dis.
Je sais que l'on ne devient pas fou, que l'on ne devient pas psychopathe d'un seul coup, par une pensé, mais malgré tout, la question revient.
Je me dis que j'ai peut-être pas envie d'être aidé, peut-être envie d'être un psychopathe.
Mais pourtant si j'étais psychopathe je serais déjà passer à l'acte. Enfin bref, c'est un cercle vicieux...
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