Vivre avec une personnalité borderline

Résolu/Fermé
Cali - 15 déc. 2008 à 18:13
 Alcy - 4 avril 2019 à 23:43
Bonjour,

Je vis avec un homme depuis quelques mois. Au début, tout était parfait et je suis tombée rapidement amoureuse. Mais par la suite, des crises de colères puis les insultes sont apparues. Puis d'autres signes cliniques sont apparues par intermittence aussi. Jusqu'à l'effondrement et la quotidienneté de ces symptômes. En bref, il s'avère qu'il a tous les signes des personnalités borderline... et il m'a confirmé qu'un psychiatre lui avait dit ça quelques années auparavant mais à l'époque il ne voulait pas l'entendre et avait cessé de voir ce psychiatre.
Je souhaite l'aider mais je ne sais pas trop comment m'y prendre avec lui surtout que j'ai dû mal à supporter ses insultes et ses coups de colères. Pourriez-vous m'aider?

En vous remerciant par avance!!
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37 réponses

qui-suis'je? Messages postés 1 Date d'inscription lundi 9 novembre 2009 Statut Membre Dernière intervention 10 novembre 2009 72
Modifié par Jeff le 21/06/2013 à 18:55
c'est pas facile effectivement de vivre avec une personne qui souffre de ce trouble de la personnalité.vous l'aimez s'il s'agit d'une femme et elle vous aime aussi,malgré cette métamorphose très douloureuse à assumer qui vous fait penser au film jeckill et hyde et qui vous déroute complètement.Après 25 années de vécu avec une femme souffrant de ce trouble,un enfer à vivre le plus souvent,parfois accompagné de résurrection et de courts instants d'accalmie et de bonheur(4 enfants ensemble aussi),je peux vous garantir que mon amour pour elle n'a fait que grandir avec le temps,a mesure que je finissais par comprendre de quelle manière elle fonctionnait,et combien elle souffrait de ne pas pouvoir controler sa vie,quant la vie la controlait comme si elle était la marionnette d'une destinée vide de sens.Il m'a fallu du temps avant de comprendre qu'elle m'aimait vraiment,avant de comprendre qu'elle se métamorphosait inconsciemment pour à chaque fois renaitre à la vie,comme si elle était morte née.Il fallait que je sois l'écho de sa souffrance.Mais avant de comprendre tout ça grace à cet amour inconditionnel que je lui portais,j'ai bien du passer des milliers d'heures à potasser,à réfléchir,à me documenter,avec davantage de conviction et de ferveur à l'ouvrage à chacune de ses fugues,quant ma souffrance atteignait les frontières du supportable.
voici quelque points de repères qui m'ont éclairé dans l'obscurantisme qui l'empêchait d'y voir clair en elle,un peu comme si elle était moitié aveugle de l'esprit:la génétique,l'hérédité,combiné à sa propre nature à elle,son propre caractère et ses propres besoins vitaux,tant affectif que charnel.(la libido et la sensation de plaisir des sens débutant inconsciemment à la naissance).Un déséquilibre affectif déja existant et s'aggravant avec des parents qui l'ont abandonné,(interprété comme un rejet,une exclusion).Des nuits d'angoisses et de crainte dans ce noir qui fait si peur quand maman et papa ne sont pas la pour apaiser ce petit poussin craintif et effrayé.Et puis quelques années plus tard,ce traumatisme qui va désorganiser sa libido(viol à 13 ans et demi),et qui donnera lieu plus tard à une instabilité sexuelle impossible à gérer.Ainsi débuta aux aurores d'une vie sans amour une longue quête liée à toutes ces frustrations,laquelle ne trouvera jamais d'écho venant de l'extérieur pouvant répondre à son attente,puisque cet écho ne résonnera qu'en elle,un peu comme un émetteur récepteur en panne.Ni il ne peut émettre pas plus qu'il ne peut interpréter ce qu'il reçoit.Pour en finir avec mon exposé,je crois que seul l'amour peut vous faire comprendre que le mot bordeline ne veut pas dire anormalité ou dysfonction psychique.Il veut dire différent et incompris.bonne soirée à tous.
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C'est magnifique ce que vous dites. Etant moi-même proche d'un homme "différent", je partage entièrement votre pensée. Seul l'amour, la toléance et la compréhension, la connaissance du problème aussi peuvent réguler une vie commune.
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Ne fais surtous pas d'enfants et prend du recule, si il ne se soigne pas sauve qui peu
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