Je suis borderline et j'ai tout perdu
Millereves -
Cela fait quelques années maintenant que je désire plus que tout avoir une vie stable sur le plan affectif... Mes relations avec les femmes n'étaient qu'échecs, sans savoir pourquoi. En janvier 2009 j'ai rencontré une femme extraordinaire, qui correspondait à mes attentes... douce et forte à la fois, attentionnée, terriblement aimante, cultivée. Elle était mon évidence, j'étais son coup de coeur! Elle avait un petit garçon auquel je me suis tout de suite attaché, que j'ai aimé comme si c'était le mien... Nous sommes partis très vite en vacances, j'ai emménagé chez elle puis nous avons acheté une maison qui devait être celle qui abriterait notre bonheur. J'étais persuadé que mes années de galère étaient maintenant derrière moi mais c'était sans compter sur ce trouble "borderline" qui s'est insidieusement dirigé dans l'intimité la plus profonde de mon couple pour tout détruire... Cela a commencé par des mensonges, je lui dissimulais certaines choses sans avoir aucune raison de le faire; la confiance qu'elle m'a accordé a été entamée... elle a commencé par consulter mon gsm, regarder le kilométrage de ma voiture, elle a pensé que je la trompais! Il y avait également mes sautes d'humeur, je rentrais du travail et je faisais la tête puis cela allait mieux avant de repartir de plus belle. Elle m'apprenait tellement de choses et j'étais incapable d'en faire autant, je me sentais tout à coup vide et inintéressant, plus rien ne me faisait plaisir... J'ai même compris pourquoi j'avais perdu bon nombre d'amis par le passé, mes comportements les ont fait fuir! Nous avions des projets... pour vous donner un exemple elle avait prévu de m'emmener en we pour nous retrouver pleinement, j'ai alors trouvé un nouveau mensonge et du coup, notre we est tombé à l'eau. Elle me répétait que ces mensonges qui pour moi étaient "anodins" étaient "destructeurs" pour elle! Je la testais, me demandant jusqu'où elle tiendrait... Après chaque différend, chaque dispute elle revenait vers moi et je ne comprenais pas! Autre symptôme borderline mais qui cette fois a définitivement enterré notre histoire, je me comportais de manière complètement immature... je ne prenais pas mes responsabilités, je pouvais m'enfermer dans une pièce fermée à clé pour ne pas la voir tel un gosse qui se réfugie dans sa chambre! Elle voyait que rien de tout cela n'était normal et m'a conseillé d'aller voir un psy, je l'ai fait pour notre couple car je voulais sauver ce qui pouvait encore l'être... trop tard! Mon ex était une femme exigeante, qui ne supporte pas la faiblesse chez l'homme et voyant tout cela m'a quitté deux semaines après avoir été consulter cette psy qui m'a appris que j'étais "borderline" ... Aujourd'hui je comprends quel enfer cela a dû être pour elle de vivre aux côtés de quelqu'un comme moi... Un borderline n'a pas le droit d'aimer car aimer c'est prendre soin de l'autre et non pas le détruire! En ce qui me concerne j'ai conscience de ma maladie, je suis accompagné par un psychiatre et je suis une thérapie. En attendant j'ai tout perdu: l'amour de ma vie, son fils que j'ai tant aimé, une maison que nous avions achetée... des projets que nous avions imaginés!
A tous les borderline je leur dis ceci, au moindre symptôme allez voir un professionnel de la santé avant qu'il ne soit trop tard!!!
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16 réponses
j'ai eu des moments chaotiques mais aussi droit au bonheur:aujourd' hui, j'ai un mari merveilleux et attachant et deux amours d'enfants.J'ai 32 ans et ces reves cette stabilité semblait impossible et irréalisable il y a encore 10 ans en arrière, lorsque je faisais du mal à mes petits amis, je tapais des crises de nerfs...
je suis beaucoup plus stable , je suis plus en contact avec la réalité et je gère mieux mes angoisses et mes moments de vide et désarroi, même s'ils m'agressent toujours autant.Je suis toujours hypersensible à tout et je souffre souvent mais l'aide psychanalitique m'épaule énormément et ma petite famille me soutient à un point extrême.Ne te décourage pas, la vie en vaut la peine, être borderline n'est pas que souffrance; c'est un état riche en émotions et en vie.
Courage
je suis désolé pour toi, je me met trés bien à sa place...
enfin, à la place de cette femme, car , votre histoire est un "copié-collé" de la mienne, sauf que dans mon cas, c'etait elle qui est comme toi!
elle à tout détruit, amour, enfants, complicité,durant trois ans,j'ai patienté, tenu le coup, mordu sur ma chique, éspéré, et lui ai donné toutes les chances du monde, l'ai cajolé,aimé,aidé,pardonné...
elle m'à humilié, trompé, trahi et surtout détruit, mensonges sur mensonges,situations bizares,doutes,elle est vraiment dans ses comportements ,identique a cette description que tu as fait de toi!
j'ai tout essayé, tendresse, patience,gentillesse, j'ai vraiment tout donné, elle me plaisait beaucoup et nous avions une complicité incroyable,c'était ,pour moi, la femme idéale, enfin, pas plus de deux jours, le troisième c'était une personne tout a fait différente, jerkill & hyde...
et même elle alternait parfois en deux minutes des comportements non adultes, passant d'amour passion à méchanceté cruelle...
de "je suis en super forme" à "je ne vais pas bien du tout" etc...
bref, cet amour passionnel que j'avais pour elle, m'à détruit, je n'ai plus confiance en moi tellement elle m'à descendu sur tout!
pourtant, durant trois ans, j'ai aimé, et vécu l'enfer durant ce temps, car c'était parfait 2 ou 3 jours, puis l'enfer durant des jours ou des heures ou des mois, intennable!!!
elle réagit a l'émotion, et tant positive que négative, je ne savais jamais à quelle sauce j'allais etre croqué, et puis tant de mensonges, elle s'y perdait et lorsque j'arrivais à la "coincer", hop, elle retournait la situation a son avantage, m'accusait de ses péchés, ou détournait complettement la conversation.
l'aimer ,c'est un peu se suicider moralement , petit à petit!
je souffre de cette rupture, mais en même temps en guerrit, mais , c'est triste d'avoir tout gâché ainsi!
ton histoire c'est la mienne, mêmes attitudes, d'enfermement incomprehensif, de mensonges, et pourtant, malgré le fait que je lui ai donné tout, elle ne savait rien rendre, égoisme total, centre du monde, elle ne sait aimer que sur l'instant ou elle le dit, changements de cap continus, un pas en avant, trois en arrière, je dois dire que j'y ai perdu mon latin et je m'y suis perdu!
en trois ans, elle à consulté une dizaine de psys, et lorsque l'un d'entre eux ne marche pas dans ses mensonges, et lui dit qu'elle a quelque chose, elle n'y va plus et en consulte un autre.
elle lui raconte sa version et puis ,lorsqu'il voit clair,elle change de nouveau.
en attendant, ceux qui aiment ces personnes vivent l'enfer,et sont différentes à jamais, plus de confiance,ni en sois ni aux autres.....
et c'est trés difficile de s'en remettre, je suis un homme trés logique et carthésien,et la,j'ai vécu avec quelqu'un qui est on ne peut plus illogique et incompréhenssible.....
j'en ai perdu tous mes repères,mes principes, car je l'aimais tellement que j'ai accepté l'innacceptable et pardonné l'impardonnable.
je me suis assis sur ma fierté et mon honneur, pour menner un combat perdu d'avance, car en trois ans, rien n'à changé !!! rien de rien!
mêmes attitudes,mêmes mensonges,mêmes situations.
Ce sont des etres fascinants car "irreels", deconnectés du monde realiste.
Ils sont "utopistes" en nous faisant faire des choses que l'on n'aurait jamais fait auparavant.
Ils vous donnent confiance en vous tout en vous destabilisant.
Ils nous font adopter des attitudes qui ne sont pas les notres;ils vivent à travers nous, et nous par eux.
On ne se releve pas de ce genre de relation, elle nous marque à jamais!
On aime ce monde "magique" qu'il nous laisse entrevoir en nous coupant de notre monde et de notre entourage.
Il faut du temps pour arriver à nous separer d'eux, à couper ce lien de l'araignée.
On aime ces personnes, on les idolatre, on les admire tout en les repoussant.
C'est paradoxal, on les aime et on les hait.
ce monde cruel et indivudualiste nous incite t il pas à plonger dans les delires de ces personnes?
Je suis actuellement dans votre situation, et je vous comprends.
Cepandant, nous devons nous protéger car ils nous vampirisent.
C'est peine perdue que le vouloir les proteger; ils ne vivent que pour eux car ils sont dans leur monde.
Ils ignorent les sentiments humains et ils les singent pour leurs interets.
Vivre en prenant l'energie de l'autre sans qu'ils puissent se rendre compte du mal qu'ils font.
Ce sont des malades qui detruisent la personnalité de l'autre, en vous faisant toucher le fond.
Vous n'etes plus vous meme à leur contact; ils en veulent toujours plus, et lorsque'ils ne pourront plus rien tirer de vous, ils iront chercher une autre proie pour exister dans leurs yeux.
J'ai cru longtemps que je pourrai arriver à le guerir de ses demons, en le comprenant.
Mais on ne peut comprendre l'incomprehensible, car ce serait se perdre soi meme.
Si vous voulez, nous pouvons en discuter en message privé, laissez moi un e.mail ou je pourrai vous joindre et vous verrez que vous n'etes pas la seule dans ce cas.
Je vous attends..........courage!
Merci encore...
Je suis actuellement dans une profonde tristesse et détresse. Je pense que mon compagnon est borderline, je dis "je pense" car je ne suis pas psy. Je me suis beaucoup documentée à ce sujet et il présente les caractéristiques. Cela fait 4 ans que nous vivons une relation amour/haine, lors d'une dispute il peut partir plusieurs jours sans vouloir répondre au gsm, puis il réapparaît en me demandant pardon. Il devient alors le plus adorable des compagnons pendant un certain temps et puis cela recommence. Il demande continuellement de l'amour, mais à moment où je ne m'y attends pas, il change, son comportement change, il devient fermé à toutes discussions, et si j'insiste, il m'envoie une montagne de reproches. Si je le laisse et que je pars dans une autre pièce pour finir la soirée par exemple, sa crise passera, mais si je lui tiens tête, une terrible dispute éclate et il peut aller jusqu'à me faire mal physiquement. J'en suis arrivée à avoir peur lorsque je suis à ses côtés. Notre dernière dispute remonte à une semaine, il ne veut pas me répondre au gsm, il m'a juste envoyé un courriel rempli de méchanceté et de reproches, disant que tout est de ma faute et que c'est fini entre nous. J'ai vraiment très mal car je revis cette dernière dispute et je n'arrête pas de me demander ce que j'aurai pu faire pour l'éviter. Je culpabilise.
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Posez votre questionMais dans ce cas, je vous assure que cela ne m'arrange pas! Je n'ai jamais aimé un homme comme je l'aime. J'ai tout misé sur cet amour après avoir vécu de longues années avec un autre homme, un divorce douloureux ( à l'amiable mais c'est quand même un échec) et une longue période de reconstruction.
J'étais "bien" et il est arrivé dans ma vie. Je suis peu à peu tombée très amoureuse, ce n'était pas mon projet initial, je voulais croquer la vie à pleines dents, et pourtant, je ne pouvais pas passer à côté de lui. Je le répète, sur plein d'aspects, il est extraordinaire.
Le perdre, serait le plus gros échec de ma vie, et pourtant, j'y ai pensé tellement la situation est déboussolante.
Les hauts et les bas, c'est pénible mais gérable car il m'apporte beaucoup lors des hauts et même parfois des bas. La sexualité, si le problème est médical, je peux être patiente car avec beaucoup d'amour réciproque, tout s'arrange. Il y a toujours un moyen... Malgré le fait que le manque de désir soit déstabilisant et source de remise en question continuelle sur moi, mon corps, mon aspect, ma capacité à le séduire encore.
Par contre les zones d'ombres, les mensonges et le côté " plusieurs vies en une", ça pour moi, c'est insupportable. Chacun a son jardin secret et c'est vital mais là c'est pathologique! Cette façon aussi de me culpabiliser, c'est intolérable, je n'ai pas créé la situation, il a débarqué dans ma vie tel qu'il était, je l'ai aussi aimé tel qu'il était, je respecte beaucoup cette différence car cela apporte plein de richesses et de potentialités. Il est aussi différent positivement.
J'étais forte et certaine de moi. J'acceptais sa différence et sa particularité. Je peux faire face à beaucoup de choses. Il a tellement de sensibilité qu'on ne retrouve que chez peu d'hommes.
Malheureusement, j'éprouve un énorme besoin de sécurité, de pouvoir vivre sereinement et en toute confiance cet amour. Je suis quelqu'un d'entier, je vis à livre ouvert, Je ne supporte pas cette façon de faire les choses en cachette, vite vite tant que je ne suis pas là. Je le lui ai dit, et aussi que je pouvais tout entendre et tout comprendre, si je sais, je peux prendre du recul et m'en détacher, ne pas me remettre sans cesse en question, car c'est fatiguant et on perd pieds. On peut dédramatiser.
J'ai aussi mes blessures et mes fragilités, mes défauts, je ne suis pas parfaite et mon côté "analyse" en fait partie, j'essaie de me contrôler, mais j'ai tellement peur de ne pas me remettre de cette situation et de sombrer avec lui que je me protège en m'informant et en cherchant des solutions.
Il attaque là où ça fait mal, volontairement ou involontairement? Je ne sais pas mais ça fait mal! Je ne veux pas tomber dans une spirale de reproches et de disputes, c'est destructeur. Mais je veux donner mes limites et les faire respecter, il en va de mon équilibre.
Je peux me battre à ses côté mais pas à sa place! Et me battre consiste aussi à m'informer et à partager. Non pas à savoir comment mieux le quitter mais à le faire moins souffrir en adoptant des comportements adaptés. S'il souffre moins, moi aussi... C'est une façon de me protéger.
C'est la première fois que je participe à un forum après des mois de consultations, je me fais suivre pour tenir bon et pour comprendre. Et aussi, malheureusement, pour tenir le choc s'il avait soudain envie de changer de cap et de me quitter. Je ne peux pas me permettre de sombrer et de perdre pieds car j'ai trop travaillé à me retrouver, "moi" en tant que femme et non mère ou épouse. Malgré tout, ma famille reste "la priorité" et le projet de recréer une famille plus grande plus complète me réjouissais.
Mais là je ne fais plus trop de projet, je vois venir et c'est douloureux car cette composante de moi, d'entrer en projet, fait partie intégrante de ma personnalité. Le projet, c'est la vie et je veux me sentir vivante.
En ce moment, je survis et c'est ce qui me rend dingue.
Pourtant, je l'aime plus que tout et j'y crois encore. Je voudrais juste qu'il comprenne que j'ai aussi besoin de lui, pour tenir bon et s'assurer de mon bien-être. La question est : est-ce possible pour lui? M'a -t- il choisi pour se sentir bien et puiser dans mes ressources ou pour que nous soyons bien et partager nos ressources. Car jusqu'à preuve du contraire, il en a des ressources.
Malgré cela je veux rester vigilante, pour lui, pour moi, pour nous.
Merci à vous... d'être là...
Pour partager mais aussi pour recadrer,...
C'est plus prudent de ne pas interprêter à partir de quelques données trouvées sur internet ou dans des livres et des comparaisons sans connaître les personnes dans leur histoire de vie et de santé.
Laisse cela aux spécialistes qui eux évitent aussi de se prononcer rapidement sur le comportement ainsi que la personnalité d'une personne.
Il y a une trop grande tendance à voir des PN et des états limites partout.
Il y a de plus en plus de descriptions de tout genre sur plein de maladies dans des revues scientifiques et professionnelles mais aussi vulgarisées et des parfois n'importe quoi.
Mais beaucoup de maladies sont si complexes qu'il est dangereux de généraliser de suite et de coller une étiquette sur une personne.
Ce n'est pas pour rien que les médecins, les psychiatres, prennent du temps avant de se déterminer dans pas mal de cas complexes et l'état limite ou borderline est justement une maladie complexe.
Dans pleines de descriptions, nous pouvons toujours trouver quelque chose qui nous arrange ...
si les personnes que tu aimes vivent un enfer selon toi, toi aussi tu le vis, tu t'en es rendu compte, après il faut que tu fasses un grand travail sur toi-même!!et il ne faut surtout pas dire que personne n'a le droit d'aimer, sauf les pervers, tu n'en es pas un il semble!!il faut te donner une autre chance, à toi, d'essayer de changer d'attitude!!tu te fais suivre, tu t'es pris en charge donc c'est déjà un énorme progrès, après seul le temps fait correctement les choses!!!bon courage à toi surtout et redonnes-toi la chance au droit d'aimer!!
Belles leçons de vie que tout ça.
Merci
Ton témoignage est pertinent et explique bien cette maladie que je connais pas, je connais les troubles bipolaires cela semble lui ressembler en tout cas j'avais une connaissance qui se faisait soigner par un psychiatre et quand le bon dosage a été trouvé, elle vivait presque normalement. Je ne sais a quel degrés elle était atteinte mais il me semble que le traitement était a base de lithium j'espère que pour toi et avec l'aide de la médecine tu puisses te faire aider.
Dommage pour ta relation mais qui sait, tout n'est peut être pas terminé essaye de lui dire que tu te fais suivre et quand ton état sera mieux peut être refaire un essai en tout cas tu te soignes et c'est en soit très positif.
Bien à toi phil...
Sans entrer dans des diagnostics qui sont du domaine des spécialistes, quand il y a violence, tu as la possibilité de contacter des services téléphoniques avec qui discuter et voir comment faire face à une personne qui démontre parfois des comportements de violence.
Sos Femmes (difficultés ou violences) : 03 25 06 50 70
Violence conjugale : 01 40 33 80 60
Ces numéros se trouvent sur le site dans les Conseils Pratiques.
Réf.: Publié par DCI - Dernière mise à jour le 1 novembre 2010 à 08:51 par DCI
Bonne journée, begonie !
En absence d'un retour à la question initiale qui date de février 2010, je ferme la question
Bonjour,
Ton message est très touchant, et on sent à quel point tu as souffert. Ce que tu décris : la culpabilité, la peur de perdre, les réactions impulsives, les mensonges “de protection”, la difficulté à gérer les émotions… ce sont des mécanismes que beaucoup de personnes vivent, quelles que soient les étiquettes qu’on leur met ou non.
Le plus important, c’est ce que tu fais aujourd’hui : tu es accompagné, tu travailles sur toi, tu comprends mieux tes comportements.
Ça, c’est énorme. Beaucoup n’ont pas ce courage.
Tu n’es pas “condamné” à revivre les mêmes schémas, et encore moins à l’idée que “tu n’as pas le droit d’aimer”. C’est faux. On peut aimer profondément même en ayant des blessures, des réactions difficiles, un passé compliqué. On peut aimer, et on peut surtout apprendre à aimer mieux, avec du soutien et du travail sur soi.
La douleur de cette rupture est réelle : tu as perdu une femme que tu aimais, un enfant auquel tu t’étais attaché, un projet de vie. C’est normal que ça laisse un vide énorme. Mais ce n’est pas la fin de ton histoire affective. C’est un point de départ différent : tu reconstruis avec plus de lucidité et d’outils qu’avant.
Continue ta thérapie, parle de ce que tu ressens, avance à ton rythme. Avec le temps, tu pourras vivre une relation plus stable et plus saine, pas parce que tu seras “quelqu’un de parfait”, mais parce que tu seras plus conscient de toi-même.
Tu n’as pas tout perdu : tu es en train de te retrouver. Et ça, c’est précieux.