Comment vivre avec une borderline ?

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katbabou2 Messages postés 4 Date d'inscription dimanche 24 août 2008 Statut Membre Dernière intervention 25 août 2008 - 25 août 2008 à 00:00
 Stephanemallet - 14 avril 2018 à 21:51
Bonjour,
J'ai une amie qui m'a dit de suite qu'elle était borderline au fur et à mesure de nos rencontres et surtout de we passés ensemble que la situation était complexe pour moi...pour elle aussi d'ailleurs. Elle peut changer du tout en tout, un jour amoureuse, un autre plus du tout, etc elle a besoin de toujours être en activité...elle ne supporte pas se poser me dit elle. Mais suite à des échanges francs, nous ne nous cachons rien, elle fait des pauses ou nous passons une journée à l'extérieur dans un festival ou autres. Il se peut qu'un détail en se levant la tracasse pour que la journée ou du moins une partie de la journée soit infernale pour elle... et aussi pour moi. Je sais qu'elle souffre! Dans les bons moments, c'est une femme extraordinaire, éclatante, ... c'est la joie de vivre la plus inouïe que je connaisse! Et puis, boum... Si vous êtes borderline ou si vous connaîssez une proche, éclairez moi... dites ce que j'ai le mieux à faire en situation de crise... Merci de me répondre.
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25 réponses

Salut à tous,
je crois que je suis d'accord avec chacun de vous. En effet, certaines personnes borderline peuvent vous rendre la vie très difficle. J'avoue, on se sent facilement attaqué et on se met vite sur la défensive. Mais une chose est certaine, c'est qu'on a vraiment mal nous aussi, quand on vous fait mal. On vit tellement de culpabilité quand on s'est laissé emporter par nos émotions. Elles sont tellement fortes vous savez... Quand vous nous dites un reproche, on a l'impression que vous nous haïssez...toute entière. Ça fait mal. Il faut apprendre à relativiser mais en état de crise, on a du mal. J'imagine qu'il y a des personnes fortes qui sont capables de nous endurer. Des personnes qui comprenne qu'on ne pense pas ce qu'on dit longtemps et que notre colère s'efface vite. Je crois aussi qu'avec beaucoup de travail sur soi, on arrive à savoir qu'on est dans la phase noire de notre vie. Qu'on risque de tout foutre en l'air si on ne fait pas attention. On apprend à éviter le stress dans ces contextes et à aviser nos proches de nous ménager, quelques heures ou quelques jour...On a tellement peur de nous autres dans ces moments là. C'est comme si on savait, en dedans, qu'on allait faire bientôt un catastrophe ou blesser quelqu'un. C'est comme un drogué qui veut arrêter: au début, il demande à ne pas se faire mettre de drogue sous le nez quand il va pas bien. C'est la même chose. Les gens qui nous aime savent à quel moment on est capable de se faire critiquer et ils savent quels mots utilser pour ne pas qu'on se sente comme des moins que rien et qu'on réagisse. Je suis fière de ce que j'apprend sur ma maladie et sur ma façon d'en limiter les dégats. Je sais que je vais toujours avoir des phases plus "irritable" pendant lesquelles mon copain va se sentir "rejetté", ou "non pris en considération". Mais je tente de lui dire que je ne vais pas bien, que j,ai besoin de ma bulle... et il est tellement supportant. Il me comprend, me laisse mon temps et fait ses choses. Pendant ce temps là, je me morfond parce que je ne suis pas capable d'être toute seule... mais j'aime mieux vivre mes périodes difficiles toute seule que d'en faire souffrir ceux que j'aime. Quand je vais bien, je sais que je peux apporter beaucoup au gens qui m'entourent. Je suis passionnée et tellement ambitieuse... Puis je me terre... j'hiberne. Les gens qui me connaissent savent que je viens et je pars et qu'il faut accepter que ce n,est pas par manque d'amour que j'agis comme ça mais bien au contraire. Laissez-nous une chance grandir, c'est tout ce que je demande...!! ESPOIR À tous ceux les borderline et leurs proches. On s'améliore... Arrêtez s'il vous plaît de nous traiter de moins que rien. On s'haïs déjà assez comme ça. Si vous n'êtes pas capable de nous endurer, ne découragez pas les autrs à le faire.. on a tellement besoin d'amour, comme tout le monde! Et on arrive, tranquilement à contrôler notre impulsivité. à force de blesser des gens, on fini par vouloir changer à tout prix...Surtout quand on aime par dessus tout ceux qu'on blesse.
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Bonjour, Ton témoignage m'a touchée.
Je reconnais beaucoup de caractéristique de mon ancien copain dans le trouble borderline. Selon ton expérience, il est très difficile pour les borderline de subir la critique. Et bien j'aimais mon copain plus que tout au monde. Mais je devais parfois m'exprimer sur certains de ses comportements. Chaque fois, c'était la crise...des crises épouvantables. Je devenais la pire de toutes les filles et je méritais un tas d'insultes. Il hurlait sans que je puisse placer un mot et tombait dans un monologue étrange dans lequel il ne faisait qu'entendre sa propre douleur et surtout pas la mienne...Je n'ai jamais réussi à le calmer. Inévitablement, il me hurlait qu'il ne voulait plus de moi. Je n'ai jamais pu comprendre comment il pouvait m'aimer et en même temps m'abandonner chaque fois qu'il était contrarié.

Comment vous expliquer que l'on ne cesse pas de vous aimer simplement parce que quelque chose nous a déplu et que tous les couples vivent ce genre de situation?

merci de m'avoir lu et aime ton copain, car il t'aime énormement, j'en suis certaine.
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Merci de ton commentaire, j'ai vraiment besoin de comprendre comment vous pensez parce que ouf... c'est parfois dur pour les trippes de cotoyer quelqu'un avec ce probleme mais qui ne le sait pas ou bien qui refuse de se l'admettre... Depuis qu'on m'a aidé à identifier ce probleme chez une proche copine, ca m'a redonné le courage de tenter de sauver les meubles suite à une bêtise de sa part... Merci et ne lâche pas...
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