Incompatibilité rhésus
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10 réponses
Utilisateur anonyme
31 mars 2009 à 09:16
31 mars 2009 à 09:16
Bonjour,
Comprendre l’incompatibilité Rhésus
Vous êtes Rhésus négatif. Votre partenaire Rhésus positif. Vous attendez un deuxième ou un troisième enfant. Attention à l’incompatibilité Rhésus. Pas de panique toutefois. Grâce à la prévention et à une meilleure surveillance des femmes enceintes, ce problème sanguin s’est beaucoup raréfié et les accidents graves sont devenus exceptionnels.
Quatre-vingt cinq pour cent des femmes portent à la surface de leurs globules rouges un facteur rhésus (antigène D) et sont donc considérées comme rhésus positif (Rh+). Pour elles, pas de problème. En revanche, 15 % d’infortunées ont la malchance d’être dépourvues de ce facteur. Si ces femmes ont un enfant avec un homme Rhésus positif et que cet enfant est lui aussi Rhésus positif, la grossesse peut poser problème
Si l’enfant est rhésus +, il y a risque d’incompatibilité foeto-maternelle.
Un risque à la 2ème ou la 3ème grossesse d’un enfant Rhésus positif
Incompatibilité Rhésus.S’il s’agit du premier enfant Rhésus positif, la grossesse ne représente généralement aucun danger. En effet, la mère n’a le plus souvent jamais été auparavant en contact avec le facteur Rhésus positif.
En revanche, après une IVG, une amniocentèse, une grossesse extra-utérine, des hémorragies pendant la grossesse ou un accouchement, des globules rouges du foetus peuvent passer en petite quantité dans le sang maternel. Dans tous ces cas, la femme peut alors fabriquer des anticorps anti-Rhésus, encore appelés agglutinines irrégulières.
Lorsqu’une nouvelle grossesse survient par la suite et que cet autre enfant est comme le précédent Rhésus positif, les anticorps anti-Rhésus contenus dans le sang maternel peuvent traverser le placenta et s’attaquer aux globules rouges du second foetus. Ce phénomène peut entraîner l’apparition d’une anémie sévère, qui s’accompagne d’oedème, de jaunisse, voire de lésions cérébrales et peut exiger une transfusion ou le remplacement du sang de l’enfant.
Repérer les anticorps potentiellement destructeurs
Malgré tout, cette situation catastrophique ne se rencontre en fait plus guère de nos jours. Depuis de nombreuses années, on met en place une prévention très efficace.
Dans toutes les circonstances ayant pu favoriser l’apparition des anticorps toxiques, une vaccination anti-rhésus va être pratiquée. Dans les 72 heures après l’accouchement, on injecte des anticorps (gammaglobulines portant des anti-D) qui vont neutraliser les globules rouges rhésus positif avant que la mère n’ait eu le temps de développer ses propres défenses immunitaires.
Par ailleurs, on recherche systématiquement chez les futures mères Rhésus négatif, dont le partenaire est Rhésus positif, la présence de ces anticorps néfastes. Ce dépistage s’effectue grâce à une prise de sang à quatre reprises (au minimum) pendant la grossesse lors du premier trimestre et des sixième, huitième et neuvième mois.
Lorsque ces anticorps délétères sont décelés, la future mère est dirigée vers un centre spécialisé, afin d’apprécier l’état de l’enfant et de le traiter le plus rapidement possible.
Comprendre l’incompatibilité Rhésus
Vous êtes Rhésus négatif. Votre partenaire Rhésus positif. Vous attendez un deuxième ou un troisième enfant. Attention à l’incompatibilité Rhésus. Pas de panique toutefois. Grâce à la prévention et à une meilleure surveillance des femmes enceintes, ce problème sanguin s’est beaucoup raréfié et les accidents graves sont devenus exceptionnels.
Quatre-vingt cinq pour cent des femmes portent à la surface de leurs globules rouges un facteur rhésus (antigène D) et sont donc considérées comme rhésus positif (Rh+). Pour elles, pas de problème. En revanche, 15 % d’infortunées ont la malchance d’être dépourvues de ce facteur. Si ces femmes ont un enfant avec un homme Rhésus positif et que cet enfant est lui aussi Rhésus positif, la grossesse peut poser problème
Si l’enfant est rhésus +, il y a risque d’incompatibilité foeto-maternelle.
Un risque à la 2ème ou la 3ème grossesse d’un enfant Rhésus positif
Incompatibilité Rhésus.S’il s’agit du premier enfant Rhésus positif, la grossesse ne représente généralement aucun danger. En effet, la mère n’a le plus souvent jamais été auparavant en contact avec le facteur Rhésus positif.
En revanche, après une IVG, une amniocentèse, une grossesse extra-utérine, des hémorragies pendant la grossesse ou un accouchement, des globules rouges du foetus peuvent passer en petite quantité dans le sang maternel. Dans tous ces cas, la femme peut alors fabriquer des anticorps anti-Rhésus, encore appelés agglutinines irrégulières.
Lorsqu’une nouvelle grossesse survient par la suite et que cet autre enfant est comme le précédent Rhésus positif, les anticorps anti-Rhésus contenus dans le sang maternel peuvent traverser le placenta et s’attaquer aux globules rouges du second foetus. Ce phénomène peut entraîner l’apparition d’une anémie sévère, qui s’accompagne d’oedème, de jaunisse, voire de lésions cérébrales et peut exiger une transfusion ou le remplacement du sang de l’enfant.
Repérer les anticorps potentiellement destructeurs
Malgré tout, cette situation catastrophique ne se rencontre en fait plus guère de nos jours. Depuis de nombreuses années, on met en place une prévention très efficace.
Dans toutes les circonstances ayant pu favoriser l’apparition des anticorps toxiques, une vaccination anti-rhésus va être pratiquée. Dans les 72 heures après l’accouchement, on injecte des anticorps (gammaglobulines portant des anti-D) qui vont neutraliser les globules rouges rhésus positif avant que la mère n’ait eu le temps de développer ses propres défenses immunitaires.
Par ailleurs, on recherche systématiquement chez les futures mères Rhésus négatif, dont le partenaire est Rhésus positif, la présence de ces anticorps néfastes. Ce dépistage s’effectue grâce à une prise de sang à quatre reprises (au minimum) pendant la grossesse lors du premier trimestre et des sixième, huitième et neuvième mois.
Lorsque ces anticorps délétères sont décelés, la future mère est dirigée vers un centre spécialisé, afin d’apprécier l’état de l’enfant et de le traiter le plus rapidement possible.