Nananinanana
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5 juil. 2018 à 00:20
Andy31200
Messages postés147140Date d'inscriptionmardi 1 octobre 2013StatutModérateurDernière intervention 4 novembre 2023
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5 juil. 2018 à 09:46
Bonjour,
Voici ce j'ai écris sur mon portable, ce que en ce moment je voudrais dévoiler à un psychologue mais ma situation actuelle ne me permet pas d'avoir le temps ni la possibilité d'y aller.
Je vais vous le soumettre, il y a des choses très intimes dans ce texte mais peut importe, à cette heure si tout ce qui m'importe et de le livrer à quelqu'un avant de retrouver le temps de pouvoir consulter. Je vous préviens c'est très long et je m'en excuse d"avance et je remercie ceux qui prendront le temps de me lire.
LETTRE À MON PSY
"Je me souviens de la première fois où je me suis fais la remarque, j'étais enceinte, de 1 mois peut être plus, c'est de là ou tout a commencé, ce calvaire qu'allait devenir ma future vie de maman.
Il y a ce souvenir de mon père et moi dans cette fameuse chambre chez mes grands parents, je n'ai jamais su si tout cela sortait tout droit de mon imagination d'enfant ou non, ceci étant dit, je m'en souviens très clairement dans les moindres détails, c'est un souvenir ou une invention peut importe, qui m'a marqué.
J'étais là allongée, les yeux fermés, sur le point de m'endormir, les mains sur mon ventre, je réfléchissais à ma future vie et à quelle genre de mère j'allais devenir, j'ai soudain eu peur d'être une mauvaise mère et ce souvenir m'est apparu s'en est suivi une pensée étrange " Et si j'étais capable de reproduire la même chose avec mon enfant ? "
"Serais-je capable de toucher mon enfant ?"
J'ai eu très peur, je me suis imaginé dans la même situation, je me suis vue dans la peau d'un monstre.
Ce fut le début de la fin ...
Ce souvenir de mon père m'a hanté pendant toute ma grossesse.
Quand mon fils est né je n'y ai plus pensé, ou alors je faisais comme tout le monde qui se retrouve avec des pensées bizarres et qui les rejette aussitôt, il faut dire que je n'avais pas vraiment le temps, ni la force de réfléchir à quoi que ce soit.
J'étais toute seule avec mon fils, je devenais maman ! J'avais la sous mes mains une responsabilité tellement grande et tellement merveilleuse à la foi.
Mon fils a eu des problèmes de santé, rgo interne, ce fut un calvaire, je ne dormais plus, des symptômes de manque de sommeil se sont fais ressentir, irritabilité, nervosité, hyper émotivité, paranoïa, phobies ...
Et j'en passes, étant donné que j'allaitais aussi mon fils ça n'arrangeait pas les choses sur mon besoin vital de sommeil, mais je suis restée forte et j'ai continué à me battre.
Je l'ai allaité pendant 15 mois et parce que c'était très difficile pour et par le manque de sommeil, d'aide et aussi de me détacher, j'avais peur du détachement, ça me brisait le coeur.
Bref. Un jour que je donnais le bain à mon fils, il avait à ce moment là peut être 6 mois, je me suis vu le toucher, ce fut la pensée la plus dérangeante et horrible de ma vie, ce que j'avais vécue pendant ma grossesse était en train de se reproduire, en pire puisque mon fils était la devant mes yeux, avec toute son innocence de bébé, j'ai tellement eu peur que je me suis écroulée, j'ai fais une crise de panique, mon coeur a commencé à battre de plus en plus vite et je santé m'a respiration S'accélérer, je manquais d'air, à ce moment précis j'ai eu la sensation d'être pédophile.
Ce fut l'engrenage, tous les jours depuis ce jour je me test et les tests sont devenus chaque jours de plus en plus gros.
Des images, des pensés, des phrases, des perversions.
Bien sûr après ça ça ne s'est pas arrêté à mon fils, jai commencé à me tester en me posant la question en présence d'autre enfant, mon frère, des enfants d'amis, sans jamais parvenir à savoir si j'en serais capable ou non, si je le suis vraiment ou non.
J'ai cru même à des moments ressentir quelque chose au niveau de mon entre jambe, comme si je me forçait à ressentir quelque chose puis à le bloquer.
Il y a des moments où tout s'arrête pendant quelques semaines je n'y penses plus du tout, je me sens tellement bien et sans prévenir tout revient et je me retrouve dans une peur constante, dans L'obscurité totale, comme si je passais du bien au mauvais.
Il y a des moments où j'ai peur de prendre mon fils dans mes bras, quand je lui fais un bisous, un câlin, que je lui dis que je l'aime, il me vient cette pensée bizarre que ça n'est peut être pas normal, il y a des moments où j'appréhende le moment où je vais devoir lui changer la couche, lui faire prendre sa douche, des fois quand il est tout nu je le regardes et la ça vient des choses horribles fusent dans ma tête, je ne suis même pas capable de répéter à haute voix les obsenités qui passent dans mon crâne tellement je trouves ça immonde, immoral, horrible, dégoûtant, sal, infâme, inaxectable et plein d'autre sinonyme qui pourrait s'apparenter à mon dégoût.
C'est un petit garçon, il arrive que le matin ou à des moments il se retrouve avec son mini chose tout droit ou que je doives le décaloter On imagine bien le supplice que je vis à ce moment précis, entre ce qui parasite mon esprit et mon bonheur d'être mère.
Je n'ai aucune envie de faire du mal à mon fils, c'est épuisant de lutter contre la peur de sois même.
Des fois j'ai la sensation qu'il y a quelque chose en moi, qui s'empare de moi, un monstre la a l'intérieur et qui essaye de me commander.
Des fois j'ai la sensation même qu'il a quelque chose de mauvais sur moi, un esprit mauvais qui voudrait me faire faire des choses dont je n'ai pas envie de faire, des choses horribles.
Je me suis déjà imaginée sauter de la fenêtre ou me couper les veines en pensant à ce que je pourrait être capable de faire à mon fils ou non, je me suis déjà fais la réflexion et je me la fais encore que si un jour je me retrouvais à faire du mal à mon enfant je me suiciderais mais que comme j'ai tellement peur de le faire je me retrouverai à le faire avant.
Pour moi faire ça à un enfant, avec toute son innocence, sa naïveté, son ignorence, ce petit être sans défense est la chose la plus horrible sur terre.
Je n'ai pas seulement peur de faire cette horreur mais j'ai aussi peur que quelqu'un lui fasse, quand il est tout seul avec une amie, une très bonne amie, sa soeur, son frère, son père, n'importe qui, même celles en qui j'ai une confiance totale, je me retrouves toujours à croire qu'on est en train de le toucher, je vais toujours vérifier.
C'est à cause de ça que je ne l'ai jamais mis à la crèche.
Je ne veux pas qu'on touches mon fils.
Il y a des films que j'ai vu, des images à la télé, des modes d'actions, de fonctionnement, sur ces personnages que sont les pédophiles, alors il y a des fois où je m'imagine faire la même chose, par exemple je vais citer un film "police" ou il y a cette maman qui dit que pour calmer ou endormir son enfant elle lui fait une branlette alors cette phrase me vient en tête à ces moments où min fils à du mal à s'endormir et ça parasite tellement mon esprit que j'ai eu l'impression de le dire à haute voix ou de l'avoir fait, j'ai déjà vu un film dont je ne me souviens pas du titre ou le pédophile demande a des enfants de se toucher, je m'occupe du petit de ma meilleure amie d'enfance alors la ça me vient cette idée tordue et perverse absurde et dérésonnée, alors pour essayer de me rassurer je me dis qu'un pédophile ne se demande ni si c'est bien ou non, il ne se Rends pas compte du mal qu'il fait, mais qui suis-je pour savoir ce qu'il se passe vraiment dans l'esprit de ce monstre ?
Bien sûr j'ai cherché dans ma mémoire des choses qui pourrait me mettre ma puce a l'oreille sur mon éventuelle dévience sexuelle, il n'y a rien, je me torture l'esprit comme si j'aimerai qu'il y ai quelque chose.
J'ai beaucoup de mal à me souvenir de mon passé, de mon enfance, j'ai refoulé énormément de choses alors voilà je me dis que forcément je ne m'en souviens pas.
Et je suis en train de me détruire à petit feu, j'en suis consciente mais totalement impuissante, je me retrouve totalement en non contrôle sur ce que je suis, sur mon esprit.
Quand j'ai mes pensées de suicide mon rôle de mère me ramène sur terre, jamais je ne voudrais perdre mon enfant et encore moins lui faire subir la perte de sa mère.
On m'a déjà dis que si l'on se Demande si l'on est fou alors c'est qu'on ne l'est pas, puisqu'un fou ne se demandera jamais si l'est ou non, il ne se rend pas compte.
Mais on m'a déjà dit aussi que quand on a tellement peur de quelque chose c'est parce qu'on pourrait être capable de le faire, par exemple avec la jalousie, on se retrouves à avoir tellement peur que notre partenaire nous trompe parce qu'on pourrait être capable de le faire nous même.
Tout ça est complètement paradoxal et contradictoire.
Quoi qu'il arrive à chaque fois que j'essaye de me rassurer je trouves toujours quelque chose pour me contredire et me persuader du monstre que je crois être ou que je suis ...
Ça me ronge de l'intérieur, c'est comme si on me plantait un couteau dans le ventre et qu'on le faisait tourner, ça m'arrache les boyaux, ça me tue de l'intérieur, ça me fais souffrir, ça me fais mal.
J'aimerai qu'on m'aide à vivre bien, comme une femme et une mère normale, que je sois la maman aimante que je veux être sans penser que ce que je fais est peut être mal.
Avec du recul je me suis rendue compte que le moment où il s'est passé ce qu'il s'est passé avec mon père, la ou on était tous les deux dans la chambre, ces rares fois où je le voyais, il me semble que ma mère n'était même pas au courant et qu'on lui cachait puisque mon père n'était pas franchement quelqu'un de stable, il était drogué, eroïnomane, il est mort d'une overdose d'eroïne quand j'avais 15 ou 16 ans, ce jours la j'avais peut être 4 ans, 5 ans je ne saurais même pas vous dire, la porte était entre ouverte, c'était la chambre à l'étage, la chambre qui était celle de ma tatie avec qui j'ai 2 ans d'écart, mes grands parents étaient en bas, je jouais avec mon père dans ce lit 2 places, On était sous la couette, je me suis cachée en dessous et il avait ses parties génitales découvertes, il m'a dit touche papa c'est rigolo alors je l'ai fais, fais des bisous à papa qu'il m'a dit et moi à ce moment là et ce qui me terrifi maintenant c'est qu'avec toute l'innocence que j'avais j'ai vraiment cru que c'était un jeux et j'ai trouvé ça amusant, c'est une horreur, je me sens coupable de mes actes.
Je trouves que la phrase "abuser d'un enfant" est très bien choisies, puisque le ressenti que j'en ai c'est d'avoir été totelement abusée, qu'on a abusé de mon innocence et de ma naïveté, de mon enfance.
Je me suis toujours demandé, j'ai toujours essayé de me mettre à sa place à ce moment précis, qu'est-ce qu'il lui ai passé par là tête ? Est-ce qu'il s'est rendu compte du mal qu'il faisait ou non ? Il a eu d'autres enfants après moi est-ce qu'il a reproduit la même chose ? Je ne les connais pas et je n'ai jamais eu de retour sur d'autres actes commis ... alors si je suis la seule pourquoi moi ?
Et s'il n'est pas vraiment pédophile puisqu'un pédophile ne s'arrête pas là pourquoi est-ce qu'il a commit cette acte ?
Comment puis-je après ça être sûre de mes intentions envers mon fils ?
Ou est-ce simplement un souvenir inventé de toute pièce de mon petit cerveau d'enfant que j'étais ?
Quand j'étais jeune j'étais très précoce, j'ai eu des envies très vite, je me masturbais régulièrement et étais très curieuse de la chose ...
Mais j'ai toujours été attiré par les garçons et plus particulièrement les garçons plus âgés que moi.
Ma première fois c'était quand j'avais 14 ans il avait 2 ans de plus que moi.
Le père de mon fils avec qui j'ai remis ça, puisque notre relation à été très compliqué et je me suis séparée de lui a mes 3 mois de grossesse, parce qu'il avait des comportement inappropriés envers moi, comme des pétages de câble, très jaloux, possessif et j'en passe mais dont je suis très amoureuse et très désireuse, à 34 ans, 8 ans de plus que moi, jamais au grand jamais je n'ai été attiré par un garçon plus jeune, ce qui me plaît chez un Homme c'est que justement ça soit un homme, j'aime les vraies mecs, avec des mains de travailleurs, qui sentent la cigarette, je me sens protégée, les hommes secs, autoritaires, comme la seule vraie figure paternelle qui a été mon ex beau père, on dit souvent qu'une femme choisit son partenaire parce qu'il ressemble à son père et un homme parce qu'il ressemble à sa mère, je trouves ça un peu mal saint dit comme ça, mais je penses que c'est juste, on sera toujours attiré parce qui a été notre modèle.
Tout me plais chez lui, le père de mon fils, je veux dire physiquement, sont corps, je vais parler cru mais oui il m'excite.
Alors me viens une question "Comment puis-je être aussi excitée par le corps d'un homme un vrai et arriver à me persuader que je pourrais l'être aussi du corps d'un enfant ?"
Tout ça est complètement contradictoire encore une fois Ce sont 2 choses complètement à l'opposé l'une de l'autre.
Voilà l'hypothèse que je me suis faite de ce que je vis, ce que j'ai vécue avec mon père m'a laissé une blessure que jamais je n'arriverai à refermer, qu'en je suis tombée enceinte l'angoisse de ne pas être une bonne mère pour mon fils s'est réfugié dans ce souvenir atroce de mon enfance, en imaginant pouvoir faire ce que l'on m'a fais à mon fils j'ai tellement une peur que c'est devenu une phobie d'impulsion, je pense aussi que le fait d'avoir été totalement seule sans son père, pendant ma grossesse et surtout quand il est né jusqu'à ses 15 mois n'a pas arrangé les choses, en plus du manque de sommeil, je me suis complètement dédiée à lui, le fait d'allaiter aussi, tout jusque maintenant ne s'apparente qu'à lui et ne se fait qu'en fonction de lui, je n'ai pas voulu qu'on me touche, jusqu'à que J'arrête d'allaiter je trouvais ça mal saint, qu'on puisse me toucher la poitrine et j'en passe et ensuite lui donner à manger avec, ça faisait forcément de moi quelqu'un de sal et encore maintenant quand je fais l'amour avec son père alors qu'il est dans sa chambre pas loin forcément je suis obligée de penser a lui puisque j'ai peur qu'il se réveil, qu'il nous entende et ça je trouves ça aussi très mal saint, je n'arrive pas à filtrer, je ne me dis pas sur le moment je penses à lui parce que j'ai peur qu'il se réveil mais je penses à lui pendant que je suis en train de faire l'amour avec son père alors phobie d'impulsion s'en suis ...
Il y a des moments où il s'est réveillé et forcément tu le prends dans les bras pour le rendormir alors qu'il y a quelque seconde en arrière avec ces mêmes mains avec lesquels tu le touche ont touché les parties génitales de Son père, ça n'est pas mal saint ça ? Je me lave toujours les mains avant ... mais même avec ça ça ne change pas ...
Ma certitude c'est que tout le commencement la base vient de mon père et que chaque mère qui se respect à peur de ne pas pouvoir protéger son enfant comme elle le voudrait, moi c'est pareil à une différence près et c'est que pour moi c'est en lien avec la sexualité.
Mon souhait est de préserver l'innocence de mon fils et que jamais personne ne l'a remette en cause.
Sachez que le plus terrible dans cette histoire c'est que même si vous dites que je ne suis pas ce que je crois être et que vous me le démontrez par a+b avec tout votre professionnalisme je me demanderai toujours si vous ne vous êtes pas trompé.
Voici mon calvaire."
Ce soir je viens d'en refaire une, tellement violente et tellement intrusivé que j'ai cru me tuer tout de suite, c'est la première foi que je me suis retrouvée enfermée dans la salle de bain, mon fils a côté dans une autre pièce, et avoir peur d'en sortir.
Je remercie vraiment sincèrement celle où ceux qui auront eu le courage de me lire jusqu'au bout et qui me répondront.
Après ça le seul mot qui me viens est peace please ...
Andy31200
Messages postés147140Date d'inscriptionmardi 1 octobre 2013StatutModérateurDernière intervention 4 novembre 202327 498 Modifié le 5 juil. 2018 à 09:47
Bonjour,
Extrait de la charte de ce forum :
"Les questions posées doivent être courtes et précises et ne pas donner lieu à un long exposé d'une situation personnelle trop complexe, qui risquerait d'être à la fois mal expliquée et mal comprise. " Et là on en est très très loin mais j'ai lu...
"Après ça le seul mot qui me viens est peace please ... " Bien sur que tu peux retrouver la paix, les phobies d'impulsion, ça se soigne et se guérit, de plus tu as subi un traumatisme et il est possible que s'ajoute un syndrome post traumatique Tu dois absolument faire la démarche de consulter un médecin psychiatre en première intention.
Tu peux prendre RDV chez un psychiatre en libéral ( remboursé mais risque de dépassement d'honoraire parfois, se renseigner avant )
Tu peux aussi prendre RDV dans un CMP ( Centre Médico Psychologique ) proche de ton domicile, service public, gratuité des soins, aucune avance d'argent. Il y a là des équipes pluri disciplinaires, psychiatres, psychologues, infirmiers(es) psychiatriques, assistante sociales, diététiciens(nes),ergothérapeutes, psychomotriciens et éducateurs spécialisés, mais les délais peuvent être longs .
NB: Les psychologues en libéral ne sont pas remboursés