Anne ma soeur Anne ne vois tu rien venir....

Je ne vois rien que les déserts qui croient et des élus qui merdoient.....parce que les élus ils feraient bien de s'en prendre à eux même car c'est beaucoup à eux que l'on doit d'en être arrivé là .....

Des décisons au national !!! oui sans doute mais les quelles??? il faut être plus explicite??? On ne fera surement pas faire sortir les médecins d'un chapeau ......maintenant ce qui est rare va devenir cher, très cher ce qu'on l'on sait très bien faire pour les traders les PDG du CAC 40 ou bien les banquiers il va falloir le faire pour les médecins : multipliez leurs honoraires par trois vous serez dans la moyenne européenne vous n'aurez alors plus aucun problème de déserts médicaux .....faute de quoi vous continuerez a dépenser des fortunes pour recruter des médecins roumains sans aucune garantie qu'ils acceptent de rester sur le long terme .

Un jour court le lièvre l'autre jour courent les chiens ....;;



Le Sud-Nivernais vrai désert médical

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- LA REP Photo

Coincés entre la colère de leurs administrés et « l'abandon de la République », Joëlle Julien et Alain Lassus, maires d'Imphy et de Decize, poussent un cri d'alarme devant la médicalisation de leurs territoires.

Déjà très problématique, l'état de la médicalisation dans le Sud-Nivernais, et plus particulièrement à Imphy et Decize, pourrait devenir catastrophique dans les mois à venir. Joëlle Julien, maire d'Imphy et Alain Lassus, maire de Decize, devant la colère et le désarroi de leurs administrés, condamnent l'immobilisme général « face à un problème ciblé depuis quinze ans. »

Aujourd'hui, Imphy compte sur trois médecins depuis la retraite du docteur Pinel en octobre 2001 pour un bassin de population estimé à 7.000 habitants. « Et le docteur Chevalier est sur le point de prendre sa retraite », ajoute Joëlle Julien. À Decize, cinq médecins sont en exercice pour une population de 12.000 habitants. Mais là encore, deux d'entre eux se retireront en 2013. « La situation va se précipiter à Decize, nous passerons de cinq à trois médecins en 2013 s'il n'y a pas de remplacement », regrette Alain Lassus, lui-même médecin, qui partira à la retraite l'année prochaine.

Car le problème est là. Dans le renouvellement des médecins qui partent en retraite. En 2010, lorsque le docteur Eymery a fermé son cabinet à Imphy, la mairie s'est chargée de lui trouver un remplaçant. « Il faut savoir que les municipalités n'ont pas la compétence de la médecine. Ce n'est pas notre rôle de recruter des médecins. Quand le docteur Eymery est parti, nous avons assumé et pris en charge le recrutement du docteur Musat, d'origine roumaine. Pour remplacer le docteur Pinel, nous ne voulions pas faire la même chose. Le problème est récurrent mais personne ne veut s'en charger. Et finalement, devant l'urgence de la situation, nous avons missionné un cabinet dans la recherche d'un médecin », raconte Joëlle Julien. Alors que ses administrés ne trouvent plus de médecins référents, l'élue s'est résolue à endosser des charges qui ne devraient pas revenir à la commune. Coût de la facture : 24.000 €.

Le système libéral en cause
Et pareil à Decize, pour éviter que la situation ne vire au désastre, la mairie cherche des médecins. « Nous sommes en première ligne face à la colère de la population mais nous ne sommes pas en capacité de régler le problème. Nous pallions les manques de l'État en cherchant des médecins, nous ne sommes plus dans la République puisqu'elle nous abandonne. Personnellement, j'ai plus de 2.500 patients inscrits, la situation n'est plus tenable », enrage le docteur Lassus.

Au point que, selon les deux maires, le système libéral doit être remis en question pour que l'égalité face à la santé soit rétablie. « Si personne n'agit, ce sera quasiment de la non-assistance à personne en danger », estime Joëlle Julien. « Il faut prendre des décisions au niveau national car la médecine libérale ne répond plus aux besoins de la population », assène Alain Lassus.

Guillaume Clerc