FIASCO de la cigarette electronique

Bonsoir,
Peux-tu me dire si tu as déjà réfléchi au fait que des non-fumeurs fabriquent des fumeurs ? La cigarette est un bon moyen de supporter l'arrogance, la prétention et toutes sortes de défauts invivables ?

On peut toujours se trouver des tas de prétextes pour justifier un comportement. Ils sont légion.

Bien que cela ne paraisse pas logique, il est possible que des non fumeurs fabriquent des fumeurs, il y a toujours des exceptions (ne serait-ce qu'une seule) à une règle, c'est ce qui alimente la plupart des débats, précisément parce que l'on peut toujours ergoter sur tout point de vue. Les philosophes ne l'ont-ils pas compris ? Malgrès les millénaires, ils débattent toujours des mêmes questions.

Sont-ce des gens qui vivent en paix qui fabriquent les guerres ? Les apparences nous répondent oui.

Se fabriquer des leurres, c'est la bonne méthode pour s'embourber et manquer la cible.

Se persuader que la cigarette est un bon moyen de supporter ... presque tous les maux de la terre, c'est un refus d'assumer la réalité en face. Je bois, parce que ça me permets d'oublier mes problèmes.

Ainsi, on se rabat sur des artifices pour masquer une faillite.

L'arrogance, la prétention, tous les défauts invivables. Voilà le mot clé, qui s'apparente à l'intolérance.

C'est donc que le problème est chez les autres, toujours ? C'est pas moi, c'est l'autre ! Si vous voulez que je change, changez d'abord le monde ! Sachant que ceci est impossible, alors ma position est légitime, je n'y peux rein, on m'a fait comme ça.

Stop ! Atterrissons !

Ne vous a-t-on jamais expliqué que toute conséquence est liée à une cause et inversement ?

La terre tournant toujours dans le même sens, fait que le soleil se lève et se couche toujours dans le même sens.

Et que les mêmes causes engendrent les mêmes effets ? Vous le savez bien, quand vous plantez un clou, vous faites attention de ne pas vous taper sur les doigts. Si cela arrive, accusez-vous le marteau ? ou bien reconnaissez-vous que vous êtes maladroit(e), donc responsable ?

Une personne qui fait attention, est une personne avisée.

Vous pouvez intellectualiser tout ce que voudrez, vous n'échappez pas aux règles élémentaires qui gouvernent notre vie. Que ces règles soient physiques ou morales ... Et parfois elles dérangent.

Le problème, il est là.

Vous voulez le plaisir, mais vous savez qu'il peut s'avérer dangereux ? Vous disposez du libre abitre, faites votre choix et assumez. C'est votre responsabilité, vous êtes seul(e) coupable, et non les autres.

Tu n'oublies qu'une chose : l'alcoolisme, le tabagisme et toutes les conduites addictives d'ailleurs, sont des maladies et doivent être considérées comme telles. Celles-ci échappent donc à la notion de plaisir mais malheureusement pour ceux qui en sont victimes, sont beaucoup moins "nobles " ou "honorables" que d'autres, n'est-ce pas? En d'autres mots, mieux vaut être cardiaque ou diabétique que dépressif ou alcoolique dans notre société. Les uns seront plaints, les autres montrés du doigt. C'est une conception : personnellement, je ne la partage pas mais force est de constater qu'elle est à mon goût beaucoup trop répandue.

Etant un ancien fumeur, je n'ai jamais considéré le tabac comme une maladie, mais générateur de maladies.

Que les maladies échappent à la notion de plaisir est certain, puisqu'on cherche à s'en débarasser.

On ne se débarasse pas du plaisir que je sache ? Au contraire on cherche à le reproduire et à l'entretenir.

Beaucoup de ceux qui fument, comprennent qu'ils mettent leur vie en danger.

Personne ne peux objectivement admettre qu'il est bien de mettre sa vie en danger.

Malheureusement, ce n'est pas rendre service à un fumeur que de lui proposer des expédients comme la "cigarette electronique".

Chacun doit, tôt ou tard prendre la décision, cesser de fumer ou accepter d'y laisser le vie.

Arrêter de fumer, c'est maintenant et jamais plus tard comme beaucoup raisonnent.

Il suffit de tenir 15 jours sans toucher une cigarette pour tenir 16, 17, 18, 19 ans. Et en même temps, changer ses habitudes, ses gestes, son programme. Et surtout se tenir éloignés de ceux qui nous incitent à la rechutte. De la volonté. Vouloir, c'est déjà pouvoir.