Paradis/enfer avec un borderline
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31 mai 2011 à 20:23
zab - 29 avril 2012 à 13:42
zab - 29 avril 2012 à 13:42
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6 réponses
Bonjour,
Au début, mon borderline était un vrai prince charmant: émotif, sensible, intéressant, intelligent... Mais les comportements bizarres ne se sont pas laissés attendre. Tout d'abord les crises de mutisme, il pouvait passer jusqu'à deux semaines à rester enfermé chez lui sans donner de ses nouvelles. Par la suite, les explosions de colère enfantine pour des sujets futiles, suivies de longues moments de "bouderie"... Impossible de le contredire par peur de provoquer une décharge d'agressivité. Impossible de montrer n'est-ce qu'une légère irritation, de s'exprimer par rapport aux choses qui n'allaient pas. Pour supporter un "border" qui ne se soigne pas, il faut vivre dans le déni absolu de soi-même, ce que nombreux conjoints n'assument pas. Même avec une tolérance et une patiente angélique, il n'est pas possible de gérer une relation pareille - parce que le borderline a toujours besoin de vous mettre à l'épreuve et peu importe où vous avez fixé vos limites, il essayera toujours de les dépasser pour voir si vous l'aimez vraiment. Et sans même se rendre compte... Au fond de lui, il reste une parcelle de réflexion saine, alors il s'observe agir de la sorte et il en ressent une honte cuisante. De ce fait, les crises se rallongent et s'aggravent car il aura toujours plus de mal à revenir vers vous et à vous regarder dans les yeux après ce qu'il vous a fait subir. En conséquence, son agressivité envers vous va croître - vous devenez LA PERSONNE qui se souvient de tous ses excès, un symbole de son échec. Si vous ne poses pas des limites, il va vous détruire et si vous les poses, il risque de vous détester. Personnellement, j'ai tenté plusieurs fois une discussion sérieuse, mais un "border" n'arrive pas à s'exprimer raisonnablement quand il va mal (c'est comme s'il retombait dans sa petite enfance) et quand il va bien, il désire plutôt oublier au plus vite ses débordements, espérant sans doute que son entourage en fera de même. Il se met en colère noire si vous le traitez de malade, cependant, vous devez le laisser agir comme tel. Il refuse souvent tout engagement sérieux (parce qu'il pense, non sans raison, qu'il ne pourrait jamais l'assumer), mais il refuse de se faire "larguer", détestant l'idée qu'on puisse l'abandonner. Si un borderline est très atteint par son mal (la maladie peut se manifester à plusieurs degrés, à ce que j'ai compris) et non-suivi, sa vie de couple deviendra infernale, peut importe combien de fois il changera de partenaire. La seule solution que j'aperçois serait une psychothérapie poussée appuyée par une médication appropriée. Il y a juste un hic : beaucoup de psychiatres ne prennent pas aux sérieux des patients qui ne bavent pas et ne se roulent pas par terre, considérant sans doute leur cas comme moins grave...
Au début, mon borderline était un vrai prince charmant: émotif, sensible, intéressant, intelligent... Mais les comportements bizarres ne se sont pas laissés attendre. Tout d'abord les crises de mutisme, il pouvait passer jusqu'à deux semaines à rester enfermé chez lui sans donner de ses nouvelles. Par la suite, les explosions de colère enfantine pour des sujets futiles, suivies de longues moments de "bouderie"... Impossible de le contredire par peur de provoquer une décharge d'agressivité. Impossible de montrer n'est-ce qu'une légère irritation, de s'exprimer par rapport aux choses qui n'allaient pas. Pour supporter un "border" qui ne se soigne pas, il faut vivre dans le déni absolu de soi-même, ce que nombreux conjoints n'assument pas. Même avec une tolérance et une patiente angélique, il n'est pas possible de gérer une relation pareille - parce que le borderline a toujours besoin de vous mettre à l'épreuve et peu importe où vous avez fixé vos limites, il essayera toujours de les dépasser pour voir si vous l'aimez vraiment. Et sans même se rendre compte... Au fond de lui, il reste une parcelle de réflexion saine, alors il s'observe agir de la sorte et il en ressent une honte cuisante. De ce fait, les crises se rallongent et s'aggravent car il aura toujours plus de mal à revenir vers vous et à vous regarder dans les yeux après ce qu'il vous a fait subir. En conséquence, son agressivité envers vous va croître - vous devenez LA PERSONNE qui se souvient de tous ses excès, un symbole de son échec. Si vous ne poses pas des limites, il va vous détruire et si vous les poses, il risque de vous détester. Personnellement, j'ai tenté plusieurs fois une discussion sérieuse, mais un "border" n'arrive pas à s'exprimer raisonnablement quand il va mal (c'est comme s'il retombait dans sa petite enfance) et quand il va bien, il désire plutôt oublier au plus vite ses débordements, espérant sans doute que son entourage en fera de même. Il se met en colère noire si vous le traitez de malade, cependant, vous devez le laisser agir comme tel. Il refuse souvent tout engagement sérieux (parce qu'il pense, non sans raison, qu'il ne pourrait jamais l'assumer), mais il refuse de se faire "larguer", détestant l'idée qu'on puisse l'abandonner. Si un borderline est très atteint par son mal (la maladie peut se manifester à plusieurs degrés, à ce que j'ai compris) et non-suivi, sa vie de couple deviendra infernale, peut importe combien de fois il changera de partenaire. La seule solution que j'aperçois serait une psychothérapie poussée appuyée par une médication appropriée. Il y a juste un hic : beaucoup de psychiatres ne prennent pas aux sérieux des patients qui ne bavent pas et ne se roulent pas par terre, considérant sans doute leur cas comme moins grave...
12 juil. 2011 à 13:04
" Il y a juste un hic : beaucoup de psychiatres ne prennent pas aux sérieux des patients qui ne bavent pas et ne se roulent pas par terre, considérant sans doute leur cas comme moins grave..."
Merci de rester polie aussi bien vis-à-vis de personnes malades que vis-à-vis de la profession médicale.
Tu ne connais pas ce domaine, ni de la psychiatrie, ni vraiment de la problématique d'une personne qui présente un trouble de la personnalité.
29 avril 2012 à 13:42