Mon père, mort d'un cancer du foie/colon
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8 réponses
bonjour,
Mon père est mort d'un cancer du foie il y a 7 mois, un an seulement après qu'on lui eut diagnostiqué cette implacable maladie à la suite d'un malaise. A ce moment là, c'est comme si le sol se dérobait sous mes pieds : mon père avait 72 ans, il était jusque là en apparente bonne santé pour son âge, il avait une excellente hygiène de vie. Ma mêre et lui vivaient très simplement profitant des petits bonheurs paisibles de leur retraite. Je les voyais finir leurs jours ensemble ce cette manière et j'ai vécu comme une terrible injustice l'annonce du cancer de papa.
Dès le départ, nous avons vite compris que les médecins ne nous laisaient que peu d'espoir d'une guérison ou même d'un sursis. Malgré tout, on veut toujours y croire, on s'accroche à une lueur d'espoir pour soi et pour la personne malade, on essaie de se battre et c'est peut-être mieux ainsi. Mais il faut être conscients que de nos jours le cancer du foie a un pronostic de guérison très faible.
Mon père a affronté la maladie courageusement, essayant toujours de nous préserver même s'il souffrait. Il a subi des traitements anti-cancéreux qui n'ont pas eu d'effets sur lui, a été hospitalisé plusieurs fois dans conditions douloureuses, mais son état se dégradait implacablement. Le cancer comporte des cycles avec des périodes de stabilisation, mais pour lui l'issue était inexorable et à la fin il ne s'agissait plus de mettre en oeuvre une thérapeuthique mais juste d'essayer d'ameliorer son confort. Il s'est éteint le 25 mai 2011 à l'hopital.
Durant cette année, j'ai essayé d'être le plus présent possible à ses côtés, de venir le voir à l'hopital, de le soutenir par un appel, une carte avec un petit mot...
Avant l'annonce de sa maladie, j'avais beaucoup d'affection pour lui mais sans en être très proche : nos styles de vie différents, une certaine pudeur à exprimer nos sentiments faisaient nos rencontres assez brèves et nos échanges peu profonds. Et pourtant, comme on on s'aimait !
Ce que je regrette le plus c'est de ne pas lui avoir dit plus tôt et surtout de ne avoir partagé davantage de choses avec lui : une promenade, une dicussion... Il ne faut pas attendre de savoir que les gens vont s'en aller pour le faire, ensuite c'est déjà bien tard...
Aujourd'ui, je mesure le vide s'il laisse parmi nous, l'importance de tout ce qu'il apportait autour de lui malgré sa simplicité et sa discrétion. Papa, tu me manques si durement !
La vie continue malgré les moments de tristesse où la douleur de l'absence reprend le dessus. Cette absence terrible, qui broie, qui noue la gorge et le ventre... Cette frustration face au chemin que l'on aurait encore pu faire ensemble et qui s'est brutalement arrêté.
Et pourtant, je voudrais, Papa, me montrer digne de ton courage, de l'homme bon et joyeux que tu étais...
Je voudrais apporter un soutien aux personnes qui doivent affronter le cancer d'un proche, leur dire qu'il faut essayer d'être le plus présent possible auprès de la personne malade, et que si malheureusement la maladie gagne, il faut essayer de continuer à la faire vivre dans son coeur et ses actions, parler d'elle, agir comme elle aurait pu le faire.
Mon père est mort d'un cancer du foie il y a 7 mois, un an seulement après qu'on lui eut diagnostiqué cette implacable maladie à la suite d'un malaise. A ce moment là, c'est comme si le sol se dérobait sous mes pieds : mon père avait 72 ans, il était jusque là en apparente bonne santé pour son âge, il avait une excellente hygiène de vie. Ma mêre et lui vivaient très simplement profitant des petits bonheurs paisibles de leur retraite. Je les voyais finir leurs jours ensemble ce cette manière et j'ai vécu comme une terrible injustice l'annonce du cancer de papa.
Dès le départ, nous avons vite compris que les médecins ne nous laisaient que peu d'espoir d'une guérison ou même d'un sursis. Malgré tout, on veut toujours y croire, on s'accroche à une lueur d'espoir pour soi et pour la personne malade, on essaie de se battre et c'est peut-être mieux ainsi. Mais il faut être conscients que de nos jours le cancer du foie a un pronostic de guérison très faible.
Mon père a affronté la maladie courageusement, essayant toujours de nous préserver même s'il souffrait. Il a subi des traitements anti-cancéreux qui n'ont pas eu d'effets sur lui, a été hospitalisé plusieurs fois dans conditions douloureuses, mais son état se dégradait implacablement. Le cancer comporte des cycles avec des périodes de stabilisation, mais pour lui l'issue était inexorable et à la fin il ne s'agissait plus de mettre en oeuvre une thérapeuthique mais juste d'essayer d'ameliorer son confort. Il s'est éteint le 25 mai 2011 à l'hopital.
Durant cette année, j'ai essayé d'être le plus présent possible à ses côtés, de venir le voir à l'hopital, de le soutenir par un appel, une carte avec un petit mot...
Avant l'annonce de sa maladie, j'avais beaucoup d'affection pour lui mais sans en être très proche : nos styles de vie différents, une certaine pudeur à exprimer nos sentiments faisaient nos rencontres assez brèves et nos échanges peu profonds. Et pourtant, comme on on s'aimait !
Ce que je regrette le plus c'est de ne pas lui avoir dit plus tôt et surtout de ne avoir partagé davantage de choses avec lui : une promenade, une dicussion... Il ne faut pas attendre de savoir que les gens vont s'en aller pour le faire, ensuite c'est déjà bien tard...
Aujourd'ui, je mesure le vide s'il laisse parmi nous, l'importance de tout ce qu'il apportait autour de lui malgré sa simplicité et sa discrétion. Papa, tu me manques si durement !
La vie continue malgré les moments de tristesse où la douleur de l'absence reprend le dessus. Cette absence terrible, qui broie, qui noue la gorge et le ventre... Cette frustration face au chemin que l'on aurait encore pu faire ensemble et qui s'est brutalement arrêté.
Et pourtant, je voudrais, Papa, me montrer digne de ton courage, de l'homme bon et joyeux que tu étais...
Je voudrais apporter un soutien aux personnes qui doivent affronter le cancer d'un proche, leur dire qu'il faut essayer d'être le plus présent possible auprès de la personne malade, et que si malheureusement la maladie gagne, il faut essayer de continuer à la faire vivre dans son coeur et ses actions, parler d'elle, agir comme elle aurait pu le faire.
28 nov. 2013 à 00:01
areil qe toi."!!
20 janv. 2014 à 15:38
J'ai perdu le plus belle homme de ma vie mon papa d'un cancer de l'intestin.
Mon papa s'est endormi il y a un mois et au début je crois que je ne me suis pas rendu compte, je me suis beaucoup occupé pompes funèbres trouvé la plus belle plaque fleurs ....je me suis arrêté quelque temps et j'ai repris parce que de ça fait du bien de voir du monde.
Cependant ma tête et mon corps n'y arrive pas je craque de temps en temps pour ne pas dire souvent. J'ai beaucoup de mal je l'ai vu tous les jours pendant 3 mois sans arrêt les dernières semaines et jours ont été très dur ce n'était plus mon papa mais la maladie (ses douleurs, son amaigrissement, ses yeux, et le faites qu'il ne me reconnaisse plus à la fin est indescriptible!) .Aujourd'hui chez maman, du coup, partout il est présent son jardin tout ça n'est plus que souvenir.
Je fais le choix de ne pas prendre de médicaments pour m'aider a traverser cette épreuve homéo ou autre, mes proches me disent que cela m'aiderait qu'en pensez vous? en avez vous pris?
J'ai bien conscience que seul le temps va m'aider mais aujourd'hui je suis dans la phase: ou je suis électrique je ne supporte pas qu'on me dise ce que je dois penser ou faire.
En tout cas merci a la personne qui a démarrer ce blog car c'est pas toujours facile de parler a quelqu'un en face ou à un groupe mais l'écrit vaut de l'or et toute les thérapies du monde.
Mes derniers mots iront aux personnes qui sont dans la phase ou leurs proches vont malheureusement s'endormir, les derniers jours sont les plus durs j'en sais quelque chose croyait moi mais ce sont les plus intense de votre vie avec eux, avant d'entrer dans la chambre prenait un grand souffle rappeler vous le dernier fou rire et faites lui en part et surtout parler parler dites lui tout même les choses qui vous paraissent anodine. C'est important pour vous et pour après.
Je vous envoie pleins de courage