Comment vivre avec une borderline ?

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katbabou2 Messages postés 4 Date d'inscription dimanche 24 août 2008 Statut Membre Dernière intervention 25 août 2008 - 25 août 2008 à 00:00
 Stephanemallet - 14 avril 2018 à 21:51
Bonjour,
J'ai une amie qui m'a dit de suite qu'elle était borderline au fur et à mesure de nos rencontres et surtout de we passés ensemble que la situation était complexe pour moi...pour elle aussi d'ailleurs. Elle peut changer du tout en tout, un jour amoureuse, un autre plus du tout, etc elle a besoin de toujours être en activité...elle ne supporte pas se poser me dit elle. Mais suite à des échanges francs, nous ne nous cachons rien, elle fait des pauses ou nous passons une journée à l'extérieur dans un festival ou autres. Il se peut qu'un détail en se levant la tracasse pour que la journée ou du moins une partie de la journée soit infernale pour elle... et aussi pour moi. Je sais qu'elle souffre! Dans les bons moments, c'est une femme extraordinaire, éclatante, ... c'est la joie de vivre la plus inouïe que je connaisse! Et puis, boum... Si vous êtes borderline ou si vous connaîssez une proche, éclairez moi... dites ce que j'ai le mieux à faire en situation de crise... Merci de me répondre.

25 réponses

Pour répondre a Nancy, les problèmes entre ma soeur et moi dépassent largement une simple rivalité. Ce n'est pas une situation normale. Elle ne va vraiment pas bien. Puis son enfant a des troubles d'anxiété et de comportements inquiétants. Elle se brouille avec a peu près tout le monde, mais elle continu de se croire une éternelle victime. Sa vision des autres et de la vie tout en noir ou en blanc sans nuances de gris sont vraiment symptomatiques d'une maladie. Et je crois qu'elle souffre.(en ce qui me concerne je n'alterne pas entre ces extrêmes, je suis juste pessimiste de nature, mais je m'améliore avec le temps). Ma soeur n'a aucune conscience du mal qu'elle fait aux autres. Je me suis souvent rendu compte que les repproches qu'elle me fait ce sont des choses que elle-même fait. Et elle me repproche des choses imaginaires qu'en fait elle se repproche a elle-même. Par exemple, elle me reproche d'avoir dit ou pense quelque chose que je n'ai JAMAIS dit. A chaque fois qu'elle me sort un truc aussi aberrant, je suis abasourdie. C'est totalement du delire persecutoir.

Concernant, ses conduites sexuelles a risque, elle ne le fait plus maintenant qu'elle a une relation stable (mais non sans conflits). Mais ca lui a valu une de ces sales réputations. En fait moi je la connais ma soeur. Je sais qu'elle n'étais pas une salope. Elle était juste assoiffée d'amour et d'un besoin d'attention et de plaire. Elle était terriblement dépendante affective. Mais elle n'obtenait pas ce qu'elle voulais de cette façon. Chaque fois qu'un de ses nombreux "copain" la larguait, elle tombait dans une détresse indescriptible. Et elle défoulait sa douleur sur moi. J'ai toujours été son souffre douleur. Mais a cause de mon manque chronique de confiance en moi, j'étais terriblement vulnérable a ses attaques. Évidement, après ses crises de destruction envers moi, elle disait que c'était elle la victime et qu'elle n'a jamais rien fait. Elle croit que c'est moi qui a tout inventé. (déni).

Par ailleurs Nancy, sache que les pratiques sexuelles débridés font partie du diagnotique reconnu du trouble borderline. C'était même un des élément central du film québécois "Borderline", qui est une histoire vraie, écrite par une femme borderline. C'est un des modes d'auto-destruction qu'ils ont. Y'en a que c'est l'alcoolisme, la drogue, l'auto-mutilation, etc ... Chaque border est différent.

Je crois que tu vis dans le déni Nancy. C'est typique.
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Cher Nancy, je n'ai pas voulu te blesser. Ce n'est pas parce que tu es borderline (et que ma soeur en a tous les symptômes) que ca signifie que vous êtes identiques. Tu ne dois pas le prendre comme une attaque personnelle.

Ce qui me fais dire que les borderline sont insensibles a la soufrance qu'ils causent aux autres, c'est parce qu'ils se prennent pratiquement toujours pour la victime. La victimisation peut être quelque chose de très manipulateur. Et le fait qu'ils accusent les autres de ce qu'ils font eux-même. Ca veut donc dire qu'ils n'epprouvent pas de culpabilité car ils ne reconnaissent pas leurs torts. Cette attitude est très destructrice pour les autres.

Et je t'assure que je ne me suis pas informe sur ce trouble seulement avec un film. J'ai beaucoup lu sur le sujet. Et les problèmes sexuels débridés sont décrit dans la liste des symptômes mondialement reconnu par une asdociation mondiale de psy. T'as qu'a aller sur Wikipedia pour le lire.

Être hypersensible pour soi-même ne signifie pas d'avoir de l'empathie. Je le suis moi, très hypersensible, mais ca m'arrive aussi d'être égoïste. Les hypersensibles sont trop portés vers leur propre intérieur et oublient parfois de s'intéresser aux autres.

Quelqu'un sur ce forum accusait les psy de détecter des "maladie mentales" a n'importe qui, qui sort de la norme et qu'on peut être diagnostique trop facilement maniaco-dépressif. Je crois que tu confonds certaines choses. Le high des maniaco n'as rien a voir avec être trop de bonne humeur. C'est un préjuge de ta part. J'ai connu des maniaco et j'te jures que cette maladie n'est pas une sinécure. Dans leur high ils deviennent hyper actif, peuvent se priver de sommeil, ne pas manger. J'en connais un qui croyais qu'en fixant le soleil longtemps, que ca allait guérir sa myopie. Un autre, ne se nourissait plus pendant une semaine et croyais que sa main était téléguidé par un esprit qui lui faisait faire de l'écriture automatique pendant des heures, et que ses écrits allaient sauver l'humanité. Les high maniaco sont des poussés délirantes psychotiques, qui peuvent mettre leur vie en danger. Cette maladie doit absolument être soignée. C'est cause par un désordre chimique du cerveau et c'est incurable. La maladie se contole mais ne se guerrit jamais. C'est beaucoup plus grave que le trouble de la personnalité borderline. Le border n'est pas cause par un trouble physique de la chimie du cerveau. C'est cause par des facteurs "acquis" et non "innés", la plupart du temps par une enfance difficile, un manque d'amour parental, des abus, etc...
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Utilisateur anonyme
8 mars 2009 à 10:57
Bonjour à tous,

je confirme qu'il y a abus, ce qui n'empêche que j'ai eu il y a quelques années une amie qui était bi-polaire, donc je connais fort bien cette maladie puisque j'ai passé beaucoup de temps avec elle, notamment pendant ses accès maniaques (pendant lesquelles elle n'était pas hospitalisée).

Les symptômes qu'elle présentait était : des périodes de sommeil très courtes, une énergie extra-ordinaire, une tendance prononcée à la nymphomanie, le tout alternant avec des "tentatives" de suicide lors de courtes périodes de lucidité.

Ce sont des gens très actifs et qui ont un sens du contact et une présence extraordinaire mais malheureusement pour mon amie, sa famille l'a rejetée pensant qu'elle était tout à fait consciente de ses actes, ainsi que son mari. Je n'ai pu garder de contacts avec elle, malheureusement car il me devenait difficile voir impossible de gérer ses accès maniaques (je passais mon temps à cacher les couteaux chez elle ou à lui arracher de la main lorsqu'elle voulait se suicider ainsi que la dissiduer de NOUS suicider en voiture.. Il faut une grande force morale et le soutien indéfectible de l'entourage familial pour aider ces malades qui ont le droit au respect quelque soient leurs actes et qui méritent d'être aimés.

Mais quand on trouve dans des magazines lambda des articles tels que " êtes vous borderline ?" il y a de quoi se poser des questions ainsi qu'en prenant connaissances des statistiques suivantes : il y aurait 600 000 maniaco-dépressifs en France (chiffre en constante augmentation !)

Quand on regarde cette vidéo il y a de quoi se poser des questions, nous sommes tous des névrosés disent les "maitres à penser"de la psychanalyse, sommes-nous tous potentiellement des maniaco ou des borderline ???

https://www.youtube.com/watch?v=UDrnSS2pT_4
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Bellea Messages postés 156 Date d'inscription jeudi 15 janvier 2009 Statut Membre Dernière intervention 26 mars 2010 139
9 mars 2009 à 02:41
J'ai lu wiki. Je comprends ce que tu peux resentir, ta douleur et ton incompréhension envers ta soeur. je comprends que cela serait plus simple pour toi, d'expliquer ses comportements par un diagnostique.

Tu sais pourquoi les bordelines se succident a 10% des cas ? Car il ne supporte pas que leur impulsivité fasse mal à leur proche. Ils se sentent dangereux et prefere mourrir que de blesser leur proche. Autre exemble, lorsque j'ai une mouche dans ma maison.....maladivement, je prend un mouchoire, je l'attrape et la libere par la fenetre. Une folie, oui biensure, j'ai de l'emphathie pour la mouche censure. Trop sensible, pour tuer une mouche. Je me sens coupable censure. Biensur que je tue les marinquins.. il me persécute, il m'attaque... tu comprends aussi !!! C'est une phychose du a une impersensibilité maladive. Les bordelines ont une hypersensibilité envers leur entourage, leur proche. On a de la difficulté a géré nos émotions, cette hypersensibilité qui nous fait souffrir. On se sent rejeté, persécuté et on ne tolere pas l'injustice.

On ne tolere pas l'abandon, meme cause perdu, on se bat jusqu'aux bout de renouer avec une relation sans espoir. Le sentiment d'etre rejeté est une autre cause de succide chez les bordelines. Car on ne tolere pas se sentiment.

Je sais que quelques un ont de la difficulté avec le sexe. Mais Wiki ne fait que parler d'un refu de sexualité. J'ai lu deux fois comme faut et il nen parle pas. Cependant, je sais que tu as raison ladessus. Mais c'est quelque cas.

Ta soeur a probablement des traumatises du a votre enfance difficile. Mais expliquer c'est troubles de comportements par un diagnostique est trop facile. C'est la porte de la facilité pour que cela te fasse moin mal. C'est un rationnel.

Je te jure, je t'assure, que quelque soit la ligne mince que sépare les bordelines, entre la névrose ou la phychose, ils ont une tres grande sensibilité envers leur proche. ils en souffrent.

Véridie avec ton médecie, ton psychologue. De mon coté, je peux bien revérifier avec mes 2 psychatres mais fait longtemps qu'ils m'ont répondu.
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Bellea, t'as sûrement raison sur plusieurs points. Trouver un diagnostic précis a quelque chose de rassurant, car ca nous sort du chaos total, mais ca peut aussi être une sorte de béquille pour rendre une situation plus supportable. J'aurai probablement jamais de reponses au problème avec ma soeur. Ca m'étonnerais beaucoup qu'elle consulte un jour.
Un autre point a souligner sont ses gros problèmes d'impulsivité et de perte de controle de sa colère qui est déclenchées par des éléments anodins. Elle s'énerve contre son enfant et il est perturbé lui aussi car il fait des crises de colères anormales. Et bien elle continu de dire que son comportement a elle n'y est pour rien car un intervenant social lui a dit que la personnalité des enfants est "génétique" et inné. Belle façon de ne pas prendre ses responsabilités et de chercher des solutions! On n'est pas sortis de l'auberge!

Bellea, toi au moins tu reconnais ton problème. C'est juste ca que ton entourage demande. C'est beaucoup plus que tu le penses.
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élé > Tata
21 mars 2009 à 17:37
Bonjour, je viens de lire vos échanges et j'ai juste envie de vous donner le nom d'une association AAPEL qui se trouve à Lyon et qui s'occupe du trouble border-line, une autre référence qui est le triangle dramatique de Karpmann qui est un bon outil pour comprendre et sortir des situations de manipulation. Ce triangle parle de trois rôles le Persecuteur, le Sauveur et la Victime. Un petit exemple rapide : la personne en face se présente faible, démunie, vous vous arrivez avec votre meilleure cape et vos gros bras, vous vous epuisez un peu, et l'autre va finir par vous dire que vous ne pouvez rien pour lui, que de toute façon c'est foutu... et vous vous allez finir bouleversé, tout abattu,... ce qui se sera passé c'est que la personne en face se sera présenté Victime, vous plein de bonne volonté Sauveur et qu'au boùut d'un moment vous serrez devenu la Victime et que la personne en face sera devenue le Persécuteur... dans ce genre de situation la difficulté est dans la responsabilité, on dit généralement "je me suis fait avoir, ou je me suis encore fait avoir" , j'ai tout donné ce genre de phrase vient révélé que vous êtes partie prennant dans ce jeu de dupe... Alors faites-vous plaisir, rendez services quand vous pouvez, renvoyez aux professionnels, sachez entendre vos possibilités et ne pas trop vous user et les relations, d'autant plus avec des personnes pas simples, plus elles seront claires et nettes et sans embrouilles possibles, plus elles seront aidantes. Je sais bien que ce n'est pas facile, mais qu'est-ce que c'est enrrichissant :-)
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steve > élé
8 oct. 2009 à 17:28
Bonjour, je voulais savoir si au fond les borderline ne sont pas des souffre douleur qui n' arrivent pas à s' assumer?
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steve > élé
8 oct. 2009 à 17:46
Je suis d' accord avec le dernier com. Comme je l' ai vu dans une définition, en général l' entourage empire l' état des borderline car n' ayant aucune compétence psycho techenique il rejettent, les abandonnent ou du moins c' est ce qu' ils finissent par leur faire reseentir (vu qu' ils sont hypersenesible le ressenti est éxagéré). Dans le meilleur des cas, sans changer d' entourage le borderline trouve un stabilité vers l' âge de 40 ans, pour certains il paraissent manipulateurs, peu matures (avec un comportement un peu enfantin) qui leur donne un air exceptionnel, mais c' est parcequ' il ne sait pas gérer ses relations ou du moins, moins bien qu' une personne 'normale', de plus il est plus angoissé que la normale. En France ce trouble n' est pas vraiment connu c' est pour cela qu' il y a beaucoup de personnes qui ont ce problème et qui ne sont pas traités, souvent plus intelligents que la moyenne, les situations qu' ils provoquent par leur maladresse handicape leur vie professionnelle lorsqu' ils en ont une et handicappent leur vie tout crout alors ils peuvent se retrouver à changer d' activité souvent, et sont incapables de tenir leur engagements. Le plus souvent c' est le cas des femmes avec la libéralisation du sexe, et l' émancipation, on se rend plus compte aujourd' hui de ces femmes un peu ' à la rue'. C'était plus ou moins passé inaperçu du temps de nos parents ou les femmes rstaient à la maison et c' était les enfants qui prenait souvent.. Les borderline enfin sont plus issus de la classe modeste, ou de familles ou le vécu a été problématique (entre parents enfants par exemple), si bien que souvent ils n' ont pas les ressources pour s' en sortir et vu que la psychiatrie ne connait pas se problème en France et que c' est la seule thérapie de remboursée par la sécu cercle vicieux ou la personne finit par se retrouver seule. Mais ce phénomène n' est pas nouveau, disons qu' on a fini par emprunter le nom anglais borderline. Ces personnes désespére leur entourage parcequ' elles ont l' air butées souvent, ou brut de décoffrage, souvent inconciliables avec l' opinion de la société qui leur met une si grande pression, mais ne leur donne aucune alternative dans le cas que j' ai explicité si d' autres problèmes socio économiques se rajoutent par dessus le marché. Déja que la vie est dure pour tout le monde, C' est donc pour elles un combat pour réussir à avoir dans le quotidien des relations 'normales'.Le plus dommage est qu' à cause de leur maladie elles sacrifient souvent leur potentiel intellectuel et leur avenir professionnel ou du moins on a l' impression qu' elles se cherchent longtemps.
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Anonyme > steve
8 oct. 2009 à 19:04
C' est d' ailleurs que pour cela que les borderline ont l' air manipulateur c' est qu' ils intériorisent les rapports de force implicite de la société avec le triangle: le persécuteur, le sauveur et la victime. De les laisser comme cela au fond ça n' arrange pas la société et la rend pas moins compliquée.
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il y a beaucou de témoignages sur ce site et c'est trés interressant, cependant tous les borderlines n'ont pas les méme attitudes, certains sont plus ou moins atteints, j'aimerais avoir des témoignages sur le comportement de votre compagnon ou compagne, comment il ou elle se comporte, regrette il ses actions, ses fuites, ses mots durs, aprés la crise ou bien les minimise-t-il ?.
Je me sens coupable de qualifié mon compagnon de borderline, pourtant j'en ai parlé a mon psy qui m'a bien confirmé que son attitude correspondait a cette maladie.
il fuit devant chaque reproche ou querelle, parfois quelques heures parfois 2 ou 3 jours an coupant son portable.
il pique des crises de nerf ou il envoi tout en l'air. il a des paroles dures et c'est toujours moi la coupable de tout, celle qui ne le comprend pas, celle qui suit inflexible, pas solidaire etc....
l'année passée il m'a demandé 3 fois en mariage et a annulé 3 fois, pour des broutilles que lui juge catatrophiques. avant il fuyait mais ne s'ennervait pas, depuis 6 mois il pique ses crises.
je suis sur le point de le laissr pqrce que je me sens détruite dans ma personne aprés tout ce qu'il a pu me dire.
Alors si vous pouview raconter un peu ce que fait le votre, et me donner votre avis sur ce que fait le mien, si vous le pensez bien borderline, je vous en serais trés reconnaissante.
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ok je vais vous raconter ce qui s'est passe cette semaine et qui m'a amene a venir poster ici, parce que j'en ai gros sur le coeur. Elle est venue me rendre visite et était supposée dormir chez moi car nous vivons dans des villes différentes.(j'ai préféré ne pas vivre dans la même ville qu'elle afin de me reconstruire et de rechercher une vie normale). mais comme nous étions brièvement en réconciliation, j'ai accepte de l'heberger pour une nuit. Puis tard le soir on s'est mise a trop parler du passe alors ca a immanquablement dérape. Je voyais bien depuis le début de la soirée qu'elle comprennait toutes mes paroles de travers et qu'elle prennait tout pour des attaques personnelles, même quand le sujet n'avait rien a voir avec elle. Elle était completement enfermée dans son monde imaginaire tout beau et tout parfait. Vers 5 heures du matin, elle a décidée sur un coup de tête de foutre le camp de chez-moi. Elle a pris sa voiture et est partie sur des gros boulevards, sans direction précise. Elle ne savait pas ou elle allait. Je vous signale qu'elle est très enceinte, en fin de grossesse. Conduire dans un tel état d'emotivite m'a semble très dangereux. Alors inquiète pour elle, j'ai réussit a la rejoindre sur son cellulaire. J'ai essayé de la convaincre de revenir a la maison. Pour cela j'ai du lui présenter mes excuses et donc, d'endosser tout le tort sur mes epaules (ce qui est évidement très injuste). Mais c'était le seul moyen de lui éviter un accident et de la ramener a la raison. Elle voulait probablement aussi tester mes limites en prennant la fuite. Elle voulait au fond que je me sente coupable. Elle a apprecie mon appel, mais elle n'est pas revenue. J'ai subit un choc émotif si fort que j'ai pas dormi, j'ai été malade et j'ai manque une journée de travail. J'ai culpabilisée au max. Je me suis dis que tout est de ma faute car j'ai trop parle. Mais c'est justement ca le probleme. Avec les gens normaux on peut aborder certains sujets. Mais avec elle, je suis constament en terrain glissant.
écoutez je ne sais pas si elle est vraiment borderline, mais j'essaie de comprendre ce qui se passe.
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Bonjour Tata,

Ta soeur peut en effet avoir plusieurs symptomes du trouble de personnalité limite, que tu reconnais parce que oui tu t'es informée. Toutefois, seul un psychiatre pourra poser un diagnostique juste (et encore, pas à 100%). Mais c'est sûr, malgré tout ce que tu vis avec ta soeur et ce que tu vois dans ses comportements ne prouve qu'elle est borderline. Et je suis tout à fait d'accord avec Nancy, quand elle te cite au sujet du fait que ta soeur n'a pas conscience du mal qu'elle fait aux autres, c'est une caractéristique qui tiendrait plus de la méchanceté et de la manipulation pure que du trouble borderline.

Première chose il ne faut jamais généraliser, ni dans un sens ni dans l'autre, mais la manipulation n'est absolument pas un trait des personnalités limites (encore une fois dans la grande majorité des cas, mais chaque individu est différent). Si tu t'es si bien informée que ça, tu saurais que le borderline n'est pas manipulateur, même si je le concède, ça peut y ressembler parfois, vu de l'extérieur, mais vu par quelqu'un qui ne connaît pas la personne borderline. Or, tu dois la connaître, puisque c'est ta soeur. Si elle est borderline, elle n'a pas pris la route et conduit de façon dangereuse pour que tu te sentes coupable, elle l'aura fait par désespoir, c'est sa réponse à un trop-plein d'émotivité. Si elle l'a effectivement fait pour te culpabiliser et te faire chier (pardonnez l'expression) alors il serait juste en effet de ne pas tout expliquer par un trouble. Les gens manipulateurs et méchants ça existe, mais ces gens-là n'ont jamais été borderline.

Aussi, les hypersensibles ne sont pas des êtres égoïstes, je me demande où tu vas chercher ça.
En tous cas, peu importe. Puisque tu consultes un psy, bravo, félicitations. Tu ne pourras évidemment pas convaincre ta soeur d'en faire autant, c'est à elle de faire la démarche et je pense que si tu insistes trop tu vas juste finir par l'écoeurer encore plus et elle n'ira pas même si elle pense en avoir besoin, juste pour te contredire. Enfin, c'est une possibilité. Vous avez ta soeur et toi une relation très difficile, c'est évident. Maintenant, pour ça, la question n'est même pas de savoir si oui ou non tu es ou elle est borderline. C'est comment faire pour vivre votre relation avec le moins de heurts possibles, quelles sont les mesures à prendre, si possible, pour que ce ne soit pas les tensions à chaque fois. De savoir qu'elle est borderline (si tel était réellement le cas), ça changerait quoi pour toi? Est-ce que tu serais plus tolérante vis-à-vis d'elle? Non. Rien ne changerait. Mais bon ceci dit, je suis d'accord avec Nancy, je ne pense pas qu'elle le soit quand tu dis qu'elle se fout des autres.
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Tata > tipette
9 mars 2009 à 00:07
Bonjour Tipette, j'ai lu ta réponse avec grand intérêt. C'est plutôt convaincant.
Mais un élément important a souligner au sujet de ma soeur c'est qu'elle ne semble jamais se rendre compte de sa méchanceté, et c'est aussi la raison pour laquelle elle ne demande jamais pardon pour le mal qu'elle cause. Elle nie toujours tout et se croit être la victime. Elle n'a aucune capacité d'introspection. J'ai longtemps cru qu'elle était juste carrément méchante, mais en parlant avec elle j'ai constate qu'elle ne s'en rend pas compte. Elle en perd des bouts dans sa tête. Elle semble reellement confuse.
Mais il semble aussi y avoir une jalousie et un certain mépris a mon égard, mélange a une sorte d'admiration bizarre (tout noir ou tout blanc + clivage du moi). Elle n'a aucune compassion ou empatie pour moi, bien qu'elle prétende le contraire. Je crois que peut de gens veulent avoir le rôle du méchant donc c'est bien plus facile de jeter le tort sur les autres. Ca evidement, c'est vrai que ce n'est pas exclusif aux borderlines.
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