Sevrage du Cannabis ?
Fermé
Bonjour à toutes et à tous,
Petit nouveau sur ce forum, mais addict à la fumette depuis mes 15 ans (j'en ai aujourd'ui 25).
Après ces 10 longues années d'expérience plus ou moins réussies, j'ai enfin décidé d'arrêter le Cannabis (Shit, beuh, ce n'est plus ce que c'était, les prix ont doublés et la qualité n'en a que diminuée). Ma consommation était quotidienne, à raison de 4 ou 5 joints par jour.
Le déclic s'est opéré il y a environ 2 mois, lors d'une violente attaque de panique : je manquais de sommeil , j'avais fumé 3 joints d'une beuh assez forte (et pourtant j'étais habitué à fumer des joints purs sans aucuns soucis), et cette fameuse crise a surgie depuis ma nuque, la panique m'envahit, palpitations, sueurs froides, jambes flageolantes, l'impression que ma poitrine allait exploser, de mourir purement et simplement... S'en suivit 3 ou 4 heures à tourner en rond dans mon appartement (de 6h à 10h du matin), impossible de me coucher car la crise reprenait le dessus... Je fumais clope sur clope pour tenter de me calmer.
C'était pour moi ma toute première crise de panique, je pensais réellement ne jamais revoir mes proches à ce moment précis :(
J'ai ensuite continué la fumette pendant 1 ou 2 semaines, pensant que cette crise venait de mon manque de sommeil ainsi que de mon alimentation non-équilibrée (j'avais lu sur un forum santé que cela pouvait venir d'un manque de magnésium), mais mes angoisses resurgissaient le soir après quelques lattes, autant vous dire que la fume est devenue une sorte de phobie.
Selon moi mon corps m'a envoyé un signe très clair : il fallait que j'arrête, et vite.
Depuis donc plus d'un mois, je ne fume plus, mes angoisses sont plus ou moins dissipées, mais mon précieux corps qui me suppliait d'arrêter ne s'en porte pas si bien que çà.
Je ne ressens pas spécialement un manque, mais j'ai grandement augmenté ma consommation de cigarettes... Peut être aussi pour noyer mes angoisses.
Au réveil je me sens tout aussi décalqué que si j'avais fumé la veille.
Par contre je rêve à nouveau (cela n'a pas de prix).
Bizarrement les premiers jours furent les plus faciles pour mon cas, les complications arrivèrent au bout de deux semaines (faiblesse, rhume, maux de tête, douleurs nerveuses).
J'espère ne jamais replonger, c'est pourquoi je viens vous poser cette simple question : Que me conseillez-vous pour passer un sevrage plus tranquille sans avoir recours aux anti-dépresseurs ou autres anxiolytiques ? Ce qui signifieraient pour moi de faire un pas en avant pour mieux reculer de deux pas.
A savoir que mon généraliste n'a pas l'air très à l'aise à ce sujet (simple prescription d'anxiolytiques après ma crise d'angoisse) et que j'ai consulté un psy avant mon arrêt, qui m'a grandement aidé dans cette décision, et que je revois dans un peu plus d'un mois. (démarche qui me paraissait d'ailleurs inimaginable il y a peu)
Merci d'avoir pris la peine de lire mon histoire, je souhaite bon courage à toutes celles et ceux qui sont aussi en période de sevrage, quelle que soit la raison, il faut se détacher de cela du moment qu'une once de volonté est présente ! Peu importe les difficultés que cela implique, nous n'avions pas besoin de drogues pour apprécier le moment présent lorsque nous étions enfants.
Au plaisir,
Maeki.
Petit nouveau sur ce forum, mais addict à la fumette depuis mes 15 ans (j'en ai aujourd'ui 25).
Après ces 10 longues années d'expérience plus ou moins réussies, j'ai enfin décidé d'arrêter le Cannabis (Shit, beuh, ce n'est plus ce que c'était, les prix ont doublés et la qualité n'en a que diminuée). Ma consommation était quotidienne, à raison de 4 ou 5 joints par jour.
Le déclic s'est opéré il y a environ 2 mois, lors d'une violente attaque de panique : je manquais de sommeil , j'avais fumé 3 joints d'une beuh assez forte (et pourtant j'étais habitué à fumer des joints purs sans aucuns soucis), et cette fameuse crise a surgie depuis ma nuque, la panique m'envahit, palpitations, sueurs froides, jambes flageolantes, l'impression que ma poitrine allait exploser, de mourir purement et simplement... S'en suivit 3 ou 4 heures à tourner en rond dans mon appartement (de 6h à 10h du matin), impossible de me coucher car la crise reprenait le dessus... Je fumais clope sur clope pour tenter de me calmer.
C'était pour moi ma toute première crise de panique, je pensais réellement ne jamais revoir mes proches à ce moment précis :(
J'ai ensuite continué la fumette pendant 1 ou 2 semaines, pensant que cette crise venait de mon manque de sommeil ainsi que de mon alimentation non-équilibrée (j'avais lu sur un forum santé que cela pouvait venir d'un manque de magnésium), mais mes angoisses resurgissaient le soir après quelques lattes, autant vous dire que la fume est devenue une sorte de phobie.
Selon moi mon corps m'a envoyé un signe très clair : il fallait que j'arrête, et vite.
Depuis donc plus d'un mois, je ne fume plus, mes angoisses sont plus ou moins dissipées, mais mon précieux corps qui me suppliait d'arrêter ne s'en porte pas si bien que çà.
Je ne ressens pas spécialement un manque, mais j'ai grandement augmenté ma consommation de cigarettes... Peut être aussi pour noyer mes angoisses.
Au réveil je me sens tout aussi décalqué que si j'avais fumé la veille.
Par contre je rêve à nouveau (cela n'a pas de prix).
Bizarrement les premiers jours furent les plus faciles pour mon cas, les complications arrivèrent au bout de deux semaines (faiblesse, rhume, maux de tête, douleurs nerveuses).
J'espère ne jamais replonger, c'est pourquoi je viens vous poser cette simple question : Que me conseillez-vous pour passer un sevrage plus tranquille sans avoir recours aux anti-dépresseurs ou autres anxiolytiques ? Ce qui signifieraient pour moi de faire un pas en avant pour mieux reculer de deux pas.
A savoir que mon généraliste n'a pas l'air très à l'aise à ce sujet (simple prescription d'anxiolytiques après ma crise d'angoisse) et que j'ai consulté un psy avant mon arrêt, qui m'a grandement aidé dans cette décision, et que je revois dans un peu plus d'un mois. (démarche qui me paraissait d'ailleurs inimaginable il y a peu)
Merci d'avoir pris la peine de lire mon histoire, je souhaite bon courage à toutes celles et ceux qui sont aussi en période de sevrage, quelle que soit la raison, il faut se détacher de cela du moment qu'une once de volonté est présente ! Peu importe les difficultés que cela implique, nous n'avions pas besoin de drogues pour apprécier le moment présent lorsque nous étions enfants.
Au plaisir,
Maeki.
A voir également:
- Sevrage cannabique combien de temps forum
- Arrêter de fumer des joints bienfaits forum - Meilleures réponses
- Sevrage cannabique sommeil forum - Meilleures réponses
- Covid combien de temps contagieux - Accueil - Sars-CoV-2
- Misoprostol combien de temps pour agir - Accueil - Principes et substances actives
- Kétoprofène agit en combien de temps - Accueil - Principes et substances actives
- Col ouvert à 1 doigt accouchement dans combien de temps - Accueil - Jour de l'accouchement
- Jeûne intermittent combien de temps - Accueil - Régimes et équilibre alimentaire
2 réponses
Bonjour.
Merci pour ce témoignage qui aidera les personnes dépendantes au cannabis et autres drogues à la prise de conscience et la motivation nécessaire pour sortir de la drogue.
Voilà encore un lien vers le dossier autour des drogues et du cannabis dans lequel des informations et des orientations vers des services spécialisés dans ce domaine, complèteront ton message et où tu trouveras des réponses à tes questions :
https://sante-medecine.journaldesfemmes.fr/faq/drogues-et-addictions-142
Merci pour ce témoignage qui aidera les personnes dépendantes au cannabis et autres drogues à la prise de conscience et la motivation nécessaire pour sortir de la drogue.
Voilà encore un lien vers le dossier autour des drogues et du cannabis dans lequel des informations et des orientations vers des services spécialisés dans ce domaine, complèteront ton message et où tu trouveras des réponses à tes questions :
https://sante-medecine.journaldesfemmes.fr/faq/drogues-et-addictions-142
Je vous remercie pour votre réponse plutôt... nocturne :)
J'espère aussi que mon témoignage pourra aider certaines personnes.
Je vais suivre le lien que vous m'avez fourni et je vous tiendrai au courant de l'évolution de mon sevrage.
Bonne journée !
mais depuis une semaine, je souffre de maux de crane assez sévères , d'insomnie.. "il est 4h 30 du matin" xD
de faiblesse en tout genre.., surtout mon crane qui me fais souffrir...
as tu réussi a arrêter, n'as tu pas replonger? et si non, as tu subis les mèmes symptômes?
cela me rend sacrément hypocondriaque