Obsession de la perte de poids
lunatique_31
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mardi 25 mars 2008
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25 mars 2008 à 22:03
nicoco21 - 11 mars 2015 à 10:48
nicoco21 - 11 mars 2015 à 10:48
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9 réponses
Bonjour lunatique,
Je vais raconter mon histoire, qui me semble, pourra peut-être t'être utile. Lorsque j'avais 11 ans environ (j'en ai 21 aujourd'hui) ma mère a commencé à me faire constamment des reproches sur mon poids. En grandissant, cela a commencé à devenir une obsession. J'avais 12-13 ans quand j'ai commencé mes premiers régimes (toujours sur les conseils de ma chère mère) Je bois un milk shake minceur par repas ou 2 biscuits minceur. En fait je faisais une taille 34-36 pour 1m65, c'est à dire environ 55 kilos. Quand je regarde les photos aujourd'hui, je me rends bien compte que j'avais un corps "idéal". Bref! tout ceci a pris de l'ampleur. Dès l'âge de 13 ans environ dès que je me voyais dans un miroir je pleurais (ce n'est pas une image). Je suis devenue suicidaire, toute ma vie tournait autour de cette obsession, j'avais l'impression que tout le monde me regardait dans la rue, j'étais constamment mal à l'aise. Je suis devenue anorexique-boulimique. Une fois je n'ai rien mangé pendant trois jours, mais contrairement aux anorexiques je ressentais un besoin violent de manger (surtout des sucreries), j'ai souffert le martire durant ces trois jours, quand n'y tenant plus je mange 3 plaques de chocolat en moins de 5 minutes. Je fonce aux toilettes et je vomis en même temps que j'ai une crise de larme. Paradoxalement, je ressentais le besoin de plaire, j'avais un besoin viscéral qu'on m'aime et je me suis mise à m'habiller de manière extrêmement provocante. Tu vois ces filles de 14 ans, mini-jupe, nombril à l'air avec piercing, grand décolleté et bottes en cuir? Eh bien c'est ce à quoi je ressemblais. Evidemment, je n'ai pas eu l'effet que je désirais, au lieu d'amour j'ai surtout récolté du mépris de la part de mes amis et particulièrement de mes professeurs. Tout ceci cet enchainer jusqu'à me conduire à l'auto-mutilation. J'avais un tel dégout pour ma chaire que je me frappais violemment, ceci en général en pleurant, juste après m'être fait vomir. Ma mère était au courant car elle l'avait lu dans mon journal intime, elle ne m'en a jamais parlé et à continuer à me rabaisser (l'instinct maternel est un mythe :-) )
Tu dois te demander comment je me suis sortie de ce cercle vicieux et comment je suis la jeune fille charmante et épanouie d'aujourd'hui? Eh bien, j'ai eu la chance d'aller vivre chez mon père vers l'âge de 16 ans et je suis entrée dans ma nouvelle école. De plus j'ai eu un petit ami qui était anarchiste, il m'a parlé de la société de consommation, du machisme et du monde en général, à sa manière. Je suis tout à coup passée de "petite allumeuse" à "féministe extrémiste". Tout ceci a durer un certain temps, je me sentais un peu mieux mais j'avais une telle haine envers la société... Dès qu'un garçon me faisait une remarque sur mon poids j'en venais à me battre. Ni Pute, ni Soumise!
Petit à petit je me suis calmée, en me retrouvant dans un environnement sain. J'ai commencé à faire un travail philosophique sur moi. Je devais faire l'effort de me trouver belle. Crois moi c'est possible!
Je me regardais sous un angle nouveau. Mes seins... plutôt jolis et dans un décolleté... MIAM MIAM. Et mes cheveux? j'en connais beaucoup qui pourrait les envier... Quel joli regard! et sous cet angle là en sous-vêtements je suis carrément craquante!
Même si cela parait abérant, c'est ton cerveau qui te renvoie ton image dans cette maudite glace. C'est donc d'abord avec lui que tu dois travailler et non tes kilos en trop. Le cerveau à la capacité de te renvoyer une image de toi qui n'a rien à voir avec la réalité et c'est ce que tu ressens apparemment:
"et lorsque je me suis aperçu dans le miroir, là le choc, j' ai eu l' impression de voir une autre personne, tous les atouts de mon physique se sont effacés pour laisser la place à tous les defauts, je me suis vus comme un sumo de 400 kg, j' avais l'impression d'être totalement deformés, je me suis sentis horrible et j' en ai eu la nausée"
Alors mon conseil, détend toi. Tu dois philosopher maintenant (pas besoin de faire l'uni). Essaie de passer du temps seule et cogite sur tout ça. Avant tu étais heureuse, tout se passait bien avec ton mari, maintenant cette situation est néfaste pour tout le monde, principalement pour toi alors accroche toi!
Essaie d'être seule un soir et passe du temps à te pomponner, mets des jolis sous-vêtements, et de jolis habits et observe toi! qu'est-ce qui est beau chez toi? TOUT la beauté c'est relatif. Tu as le choix de te trouver laide ou belle, penses-y.
J'espère sincèrement que tu te sentiras bientôt mieux, je ne souhaite a personne ce que tu vis en ce moment.
Bonne chance
Je vais raconter mon histoire, qui me semble, pourra peut-être t'être utile. Lorsque j'avais 11 ans environ (j'en ai 21 aujourd'hui) ma mère a commencé à me faire constamment des reproches sur mon poids. En grandissant, cela a commencé à devenir une obsession. J'avais 12-13 ans quand j'ai commencé mes premiers régimes (toujours sur les conseils de ma chère mère) Je bois un milk shake minceur par repas ou 2 biscuits minceur. En fait je faisais une taille 34-36 pour 1m65, c'est à dire environ 55 kilos. Quand je regarde les photos aujourd'hui, je me rends bien compte que j'avais un corps "idéal". Bref! tout ceci a pris de l'ampleur. Dès l'âge de 13 ans environ dès que je me voyais dans un miroir je pleurais (ce n'est pas une image). Je suis devenue suicidaire, toute ma vie tournait autour de cette obsession, j'avais l'impression que tout le monde me regardait dans la rue, j'étais constamment mal à l'aise. Je suis devenue anorexique-boulimique. Une fois je n'ai rien mangé pendant trois jours, mais contrairement aux anorexiques je ressentais un besoin violent de manger (surtout des sucreries), j'ai souffert le martire durant ces trois jours, quand n'y tenant plus je mange 3 plaques de chocolat en moins de 5 minutes. Je fonce aux toilettes et je vomis en même temps que j'ai une crise de larme. Paradoxalement, je ressentais le besoin de plaire, j'avais un besoin viscéral qu'on m'aime et je me suis mise à m'habiller de manière extrêmement provocante. Tu vois ces filles de 14 ans, mini-jupe, nombril à l'air avec piercing, grand décolleté et bottes en cuir? Eh bien c'est ce à quoi je ressemblais. Evidemment, je n'ai pas eu l'effet que je désirais, au lieu d'amour j'ai surtout récolté du mépris de la part de mes amis et particulièrement de mes professeurs. Tout ceci cet enchainer jusqu'à me conduire à l'auto-mutilation. J'avais un tel dégout pour ma chaire que je me frappais violemment, ceci en général en pleurant, juste après m'être fait vomir. Ma mère était au courant car elle l'avait lu dans mon journal intime, elle ne m'en a jamais parlé et à continuer à me rabaisser (l'instinct maternel est un mythe :-) )
Tu dois te demander comment je me suis sortie de ce cercle vicieux et comment je suis la jeune fille charmante et épanouie d'aujourd'hui? Eh bien, j'ai eu la chance d'aller vivre chez mon père vers l'âge de 16 ans et je suis entrée dans ma nouvelle école. De plus j'ai eu un petit ami qui était anarchiste, il m'a parlé de la société de consommation, du machisme et du monde en général, à sa manière. Je suis tout à coup passée de "petite allumeuse" à "féministe extrémiste". Tout ceci a durer un certain temps, je me sentais un peu mieux mais j'avais une telle haine envers la société... Dès qu'un garçon me faisait une remarque sur mon poids j'en venais à me battre. Ni Pute, ni Soumise!
Petit à petit je me suis calmée, en me retrouvant dans un environnement sain. J'ai commencé à faire un travail philosophique sur moi. Je devais faire l'effort de me trouver belle. Crois moi c'est possible!
Je me regardais sous un angle nouveau. Mes seins... plutôt jolis et dans un décolleté... MIAM MIAM. Et mes cheveux? j'en connais beaucoup qui pourrait les envier... Quel joli regard! et sous cet angle là en sous-vêtements je suis carrément craquante!
Même si cela parait abérant, c'est ton cerveau qui te renvoie ton image dans cette maudite glace. C'est donc d'abord avec lui que tu dois travailler et non tes kilos en trop. Le cerveau à la capacité de te renvoyer une image de toi qui n'a rien à voir avec la réalité et c'est ce que tu ressens apparemment:
"et lorsque je me suis aperçu dans le miroir, là le choc, j' ai eu l' impression de voir une autre personne, tous les atouts de mon physique se sont effacés pour laisser la place à tous les defauts, je me suis vus comme un sumo de 400 kg, j' avais l'impression d'être totalement deformés, je me suis sentis horrible et j' en ai eu la nausée"
Alors mon conseil, détend toi. Tu dois philosopher maintenant (pas besoin de faire l'uni). Essaie de passer du temps seule et cogite sur tout ça. Avant tu étais heureuse, tout se passait bien avec ton mari, maintenant cette situation est néfaste pour tout le monde, principalement pour toi alors accroche toi!
Essaie d'être seule un soir et passe du temps à te pomponner, mets des jolis sous-vêtements, et de jolis habits et observe toi! qu'est-ce qui est beau chez toi? TOUT la beauté c'est relatif. Tu as le choix de te trouver laide ou belle, penses-y.
J'espère sincèrement que tu te sentiras bientôt mieux, je ne souhaite a personne ce que tu vis en ce moment.
Bonne chance
11 mars 2015 à 10:48