Quel est votre souvenir le plus lointain ?
Résolu
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92 réponses
J'ai commence a me rendre compte que j'existais vers l'age de 6 ans.
En ce temps la je vagabondais dans les rues le matin et l'apres-midi.
Mon pere a qui je ne parlais pas je le voyais des fois a midi et le soir quand il mangeait dans la cuisine et apres quand il regardait la television.
Ma mere avait un vocabulaire tres limite. Elle m'envoyait souvent acheter des choses a la superette du coin.
Je n'ai pas ete a la maternelle faute de manque de place et surtout parce que mon pere avait du m'y inscrire trop tard.
Je suis donc alle pour la premiere fois a l'ecole directement en classe de cours preparatoire.
Evidement j'etais largue en lecture et concernant toutes les activites se rapportant a la langue maternelle.
J'ai redouble le CP et je l'ai tres tres mal vecu. Meme si c'etait la premiere fois que je redoublai et malgres mon age j'ai eu la deseagreable sensation de perdre veritablement mon temps.
En repensant a tout ce passe d'etre abandonne je sais que je suis parti dans la vie avec des atouts en moins.
Mes parents ne m'ont pas donne ce capital d'affection si important dans la vie pour la construction de la confiance et de l'estime personnelle.
J'aime a me comparer a un animal eleve dans une ferme.
C'est dans ma vie d'adulte que j'ai su me construire moralement et physiquement.
Longtemps j'ai laisse en moi des enigmes envahir mon coeur.
Puis de fil en aiguille, j'ai combattu les peurs, les angoisses, les fantomes et la culpabilite.
Enfant l'on construit un monde imaginaire et l'on devient reellement adulte losqu'on realise que nos pensees d'hier n'ont plus prise sur la vie presente.
L'etre est cette personne en constante construction tout au long de la vie.
Le passe, la nostalgie, le souvenir le plus lointain c'est du passe; laissons le passe etre le passe des lors qu'il ne contitue plus un mystere.
Je suis entrée à l'école maternelle à deux ans et demi pour faire une année avec mon frère Joël qui allait passer en CP l'année suivante. Ma mère pensait que c'était la meilleure méthode pour m'adapter. Je suis restée deux ans avec la même maîtresse, accrochée à ses jupes, elle était douce et très gentille. Je passais mes temps de récréation à nettoyer la cage des tourterelles, une cage en roseau tressé, le fond recouvert d'un papier bleu foncé, le bonheur était dans et autour de la cage, changer leur eau et mettre des graines. Quelles étaient douces et belles dans leur robe gris perle : que du bonheur simple et chaud au coeur. Et puis, laver les pinceaux pour toute la classe, je pouvais toucher à l'eau, les interdits n'éxistaient plus : instants utiles et joyeux, la classe pour moi toute seule du haut de mes deux ans et demi : recevoir le sourire de ma maîtresse Mademoiselle Lebourrisse. Je trouve joie et sérénité au contact de la Nature et des plantes : j'ai commencé à leur parler dès la maternelle et cela continue dans les jours de tempêtes d'adulte. Mais j'ouvre la cage des oiseaux et j'ai pris le temps d'effacer un à un les barreaux de la mienne et les vols en sont d'autant plus beaux et hauts. Merci pour vos récits de vie c'est un soleil et des baumes au coeur quand le monde se fait stone ! Bon courage et meilleurs voeux à tous !
j'étais en maternelle.je me suis coincé lauriculaire et l'annuaire gauche dans la porte des toilettes (fermée)...direction les urgences ou je me suis endormie sur les genoux de ma mère!! Aïe!!! ça fait mal
Extrêmement précis : fin juillet 1967, tôt le matin, il faisait jour, ma mère hurle, je suis assise sur le bord de mon lit, ma chambre est en face de celle de mes parents, ma petite sœur de 2 semaines est dcd, mort subite. J'ai 4 ans et demi, mais c'est la 2e soeur que je perds, la 1ere c'était en avril 1966.
Après il se peut que j'ai des souvenirs plus anciens, mais je ne peux les placer dans le temps.
PS : ne pleurez pas, si cela vous touchait, c'est le passé, je suis construite avec entr'autre ça. Le pire sera à venir après ça !! et le pire, je m'en souviens !
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je me souviens des amandes que je cassais sur notre terrasse en tunisie , et aussi de l'odeur qui flottait quand le marchand ambulant de pâtisseries passait devant la maison !!!
mais je me souviens aussi du bruit des avions militaires qui passaient au dessus des maisons , j'étais effrayée !!!!!
annie
Mon grand-père paternel est décédé lorsque j'avais un peu plus de 2 ans et je garde de lui un vague souvenir.
Jean-Phillippe TEMS, ta réponse m'a ému. Très beau témoignage.
Ma réponse va paraître ridicule à côté !
Mon tout 1er souvenir remonte à mes 3 ans. Avec mes parents on vivaient dans un appartement. Je me souviens qu'un midi j'étais montée sur une chaise pour regarder par la fenêtre (fermée) un cirque en train de s'installer. J'étais dans la cuisine, et pendant que j'espionnais les préparatifs du cirque, ma maman coupait des tomates en rondelles, sûrement pour le repas de midi. Je me souviens qu'il y avait un grand soleil dehors.
C'est mon plus vieux souvenir, je ne peux pas remonter plus loin.
la naissance de ma soeur .... j'avais 2 ans et demi et la sage femme m'a envoyée chez une voisine .... quand j'ai revu maman elle était couchée dans le lit et avait une poupée qui pleurait dans les bras ....
bonsoir
j'etais sur une chaise haute de bebe et je ne comprenais pas pourquoi je ne pouvais etre avec mes parents et ma soeur assis a table a cote,sans doute pour le dejeuner.
je me souviens de cette sensation feroce de frustration de ne pouvoir formuler ce que je ressentais, alors que je les ecoutais discuter.
nous avons demenage de cette maison a mes 1 an, je situe donc cette anecdote au plus proche de cet age.
c'est curieux ce souvenir si lointain, ensuite j'ai des blancs jusqu'a 3ans. ce n'est d'ailleurs pas le seul qui concerne cette maison, dont je me souviens parfaitement la configuration et surtout son jardin suspendu ou j'ai cherche pour la 1ere fois des oeufs de paques a quatre pattes! egalement sont tres presentes les premieres odeurs, et la chanson du film du docteur jivago que j'associe a peu pres a la meme periode.
j'ajoute que ce ne sont pas des reminiscences d'un passe ulterieur, nous ne sommes jamais retournes dans cette maison.
anne
Mon 1er souvenir, je devais avoir 4 ans. Je venais d'arriver dans un centre de l'enfance, je ne rêvais que de pouvoir monter sur un des tricycles, malheureusement, les plus grands les accaparaient et je n'ai pu que les regarder, je me souviens m'être consoler en regardant mes baskets blanches que l'ont venait de m'offrir
A l'age de 03ans je me rappel un petit peu quelles que scenes a peine mémoriser le depart de nos voisins a l'epoque des images des adieux (objets,chagrin, pleur.)
J'avais 5 ans et comme j'allais rentrer à l'école pour la 1ère fois, ma marraine m'avait acheté mon 1er sac d'école. Je ne sais même plus comment il était. Ensuite, je me souviens qu'au Noël suivant, elle m'a offert une poupée, que j'ai toujours, qui avait un petit carnet avec un crayon, et le soir même j'avais écrit sur toutes les pages du carnet.
J'envie tous ces gens qui se souviennent de ce qu'ils ont vécu à 2 ans, ou même 1 an. Mais se souviennent-ils vraiment, ou est-ce que ce sont des choses qu'on leur a raconté? Oui, je les envie car mon père est mort je n'avais pas 3 ans et je ne m'en souviens pas. Ca a toujours été mon plus grand regret. Mais je pourrais vous raconter ce que je faisais avec mon père, ce que ma mère m'a raconté. Peut-être que je ne m'en souviens pas car il n'était pas souvent à la maison. Il rentrait souvent très tard du travail et les week-end il allait souvent aider les voisins qui étaient paysans. Donc ce que m'a raconté ma mère : lorsqu'il rentrait du travail, j'allais lui chercher ses chaussons et je lui apportais. Et là, c'était un jeu qui se terminait par des pleurs, car il me marchait sur le bout des pieds pour jouer, et moi j'en faisait autant et lui riait, alors je pleurais. Mais quand il est mort, ma mère m'a dit que je me suis promener plusieurs jiours dans la maison avec les chaussons de mon père entre les mains.
Je me souviens du chemin qui menait chez mon grand père. Il y avait des cyprès tout le long et aussi que je regardais les avions passés. Nous vivions au Maroc et mon père en France. J'ai été en analyse , j'ai retrouvé beaucoup d'émotions et me suis rappeller de pleins de choses. J'ai fini mon analyse et j'ai tout re-oublié mais j'ai plus la nostalgie du passé...
Bonsoir. La naissance de mon frère est mon premier souvenir, j'avais 26 mois. Ma tante m'avait amenée ramasser des pissenlits et je voulais revenir à la maison, car je sentais qu'il se passait quelque chose d'important. Quand nous sommes arrivées à la maison, je n'ai pas eu le droit d'entrer, l'accouchement n'était pas terminé ... nous avons cherché des pissenlits de l'autre coté de la maison ... ensuite, j'ai mis 50 ans à aimer les pissenlits !!!
slt a tous pour moi j'avais 4 ans vacances au portugal j'ai mal traite des canards avec 1 baton il n'en reste pas beaucoup vivant . heureument mon cousin etait avec moi punition etait moindre .maintenant j'en rit avec mes parents . morale on me laisse plus tout seul avec des bestioles . c'est marrant je me rappelle de beaucoup de choses 7 tres bien 7 question a mediter pour tous A +
C'était le 21 Septembre 1951
Une circonstance particulière a proobablement fixé ce souvenir dans le temps. Le frère de ma mère vivait au Maroc avec sa femme et ses trois garçons et il revenait tous les deux ans rendre visite à sa famille en France. Peut-être la visite précédente datait-t-elle de ma première année de vie et celle-là ne m'a laissé aucun souvenir. Cette fois-là, j'avais deux ans et dix mois. Je portais un petit tablier à bretelles et un pull tricoté dont le fond était bordeaux et les dessins roses. Je me souviens parfaitement de la couleur et de la forme des boutons qui fermaient les bretelles. C'était un rouge orangé soutenu. J'étais assise sur un banc devant chez ma grand-mère. A un moment donné mes grands-parents, ma mère, son frère, sa belle-soeur, ont dit aux enfants de quitter le banc et se sont assis à notre place en nous prenant debouts devant eux. Je me souviens que j'étais fatiguée et contrariée d'avoir dû céder ma place confortable sur le banc au profit des adultes. Puis ces derniers se sont levés et nous ont demandé de nous asseoir, nous les enfants par ordre de grandeur. Je me souviens de mon soulagement au moment de retrouver ma place assise.
J'ai pu dater ce souvenir, parce que des années après en fouillant dans les photos de ma mère, j'ai retrouvé deux photos en noir et blanc correspondant à ces moments précis. J'en ai déduit plus tard que les adultes nous avaient fait descendre du banc pour prendre la pose avec leur progéniture devant eux et que sans doute mon oncle prenait la photo puisqu'il n'y figure pas. Sur cette première photo, j'ai l'air fatigué et contrarié, tête baissée, visage fermé. Sur la seconde je suis assise entre mon frère et l'aîné des cousins et je me triture l'index, comme si j'étais intimidée par le photographe. Les vêtements sont en noir et blanc mais ils ont exactement la coupe que j'ai gardée dans mon souvenir. C'est peut-être la vue d'un militaire en tenue qui m'impressionait et l'impression d'être soudain envahie d'étrangers.
Je ne sais quel âge je pouvais avoir mais je me rappelle d'être allongée dans un landeau, du soleil passant à travers les feuilles des branches des arbres, les gros yeux verts de ma nourrice et sa voix qui donnait l'ordre de dormir.
J'avais entre 7 et 9 mois. Ce souvenir s'est figé en moi comme une photographie. C'était l'heure du repas et je trônais dans ma chaise haute face à la grande table. Les rideaux étaient de couleur orange. Mes parents se disputaient, ils criaient fort. La vaisselle volait. Il y avait beaucoup de bruit. Je crois que j'avais peur.
Au plus loin qu'il me souvienne, je revois mon père ; dès trois ans, grâce à lui, j'ai su lire: il m 'a appris en apprenant, lui l'immigré italien , en épelant d'abord les titres du journal ....et la même année, un jour où nous allions ensemble à son jardin, et qu'il ne cueillait pas assez vite à mon goût des fraises au long du chemin, je lui ai dit qu'il était méchant.... et il a avalé d'un coup toutes les petites fraises sauvages au creux de sa main, et ne m'en a plus jamais cueilli...J'ai 57 ans ans maintenant et mon père est parti depuis bien longtemps mais les fraises sauvages ont toujours le petit parfum amer de ce refus...et de bien d'autres ...