Fumer du bédo
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Miharu-Miharu
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26 févr. 2011 à 13:13
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Pour un jeune en pleine croissance, oui c'est nocif car ça atteint le cerveau qui n'est encore terminé.
00lina00
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26 févr. 2011 à 16:51
26 févr. 2011 à 16:51
Bonjour,
* Quels que soient les contextes socio-culturels, l'adolescence est une période privilégiée de quête et d'expérimentations nouvelles propices à l'adoption de comportements à risque.
* La consommation de drogue appartient à cette panoplie de comportements dont les adolescents sont particulièrement friands.
* Ritualisation de la prise de risque, transgression de l'interdit à caractère initiatique, la drogue véhicule une double dimension : négative, par le risque et les conséquences graves que peut entraîner sa consommation ; mais aussi positive, en raison de la puissance symbolique de l'interdit qu'elle peut exercer chez certains jeunes.
* Deux questions sont cependant centrales et obsèdent les parents confrontés à ce fléau : pourquoi mon enfant se drogue-t-il ? Que dois-je faire pour le sortir de là ?
Pourquoi un ado se drogue ?
* Les trois principales causes socio-affectives qui peuvent en partie expliquer la consommation de drogue par l'adolescent sont : le sentiment d'abandon consécutif au divorce des parents, ou associé à un délitement familial ; la difficulté de trouver un sens à sa vie et à la vie en général ; une volonté de transgression plus forte que l'interdit, parfois encouragée par un entourage trop systématiquement hostile à l'adolescent.
* Souhaiter s'intégrer à un groupe, réduire les tensions psychiques, attirer l'attention des parents, sont également des motivations fréquentes de l'adolescent qui passera à l'acte d'autant plus facilement que la recherche de repères et d'identité est difficile.
* Moins le jeune dispose en effet de moyen de construire ses propres repères, plus les risques de consommation de drogues sont grands.
Deux profils d'ados consommateurs de drogue
* Il convient avant tout de distinguer entre le consommateur occasionnel et le consommateur chronique.
* Le premier est de loin le plus fréquent et ne doit pas inquiéter outre mesure. Sa motivation est souvent liée à un besoin d'affirmation de soi, de provocation du monde des adultes, de besoin très classique de transgression.
* Après une évaluation précise de la consommation (type de produit, fréquence des prises...), l'instauration ou la réinstallation d'un dialogue avec les parents et les enseignants, la prise en compte de l'« appel » symbolique lancé par l'ado suffisent généralement à accompagner ce type de consommateur vers une prise de conscience aux effets le plus souvent bénéfiques.
* Le consommateur chronique a franchi le stade de la « rébellion symbolique » pour entrer dans celui de la toxicomanie.
* Ce type d'adolescent est en rupture avec son milieu familial et presque toujours immergé dans des milieux où la consommation de drogue est importante.
* Pour ces profils de consommateurs, si le rétablissement du dialogue avec le milieu familial est essentiel, il ne suffit plus.
* Le recours à des thérapeutes spécialisés (psychiatres, psychologues, intervenants dans le champ de la prévention et de la médicalisation de la toxicomanie) est indispensable.
5 conseils pour mieux intervenir
* Commencer par envisager la consommation de drogue sous un regard clinique et non pas moral. La toxicomanie est une maladie, pas une déviance !
* Eviter de dramatiser sans toutefois tomber dans la banalisation. Un ado qui a consommé, ou consomme sporadiquement des drogues, appelle une prise en charge sérieuse et efficace, mais pas de débordements émotionnels...
* Connaître avec la plus grande précision possible la nature de la consommation : quels types de drogues, à quelle fréquence, dans quel contexte, avec quels effets recherchés...
* Admettre que la consommation de drogues chez un ado est avant tout un signe de détresse et qu'il convient donc de ne pas le culpabiliser.
* C'est au contraire le moment pour les parents de rétablir le contact quand celui-ci a été interrompu, de proposer des projets et de fixer de nouvelles règles qui confirment l'autorité parentale autant qu'elle apporte des repères à l'adolescent.
* En cas de dépendance avérée à un produit, consulter sans délai médecins et spécialistes de la toxicomanie.
Dr P. HORDE
* Quels que soient les contextes socio-culturels, l'adolescence est une période privilégiée de quête et d'expérimentations nouvelles propices à l'adoption de comportements à risque.
* La consommation de drogue appartient à cette panoplie de comportements dont les adolescents sont particulièrement friands.
* Ritualisation de la prise de risque, transgression de l'interdit à caractère initiatique, la drogue véhicule une double dimension : négative, par le risque et les conséquences graves que peut entraîner sa consommation ; mais aussi positive, en raison de la puissance symbolique de l'interdit qu'elle peut exercer chez certains jeunes.
* Deux questions sont cependant centrales et obsèdent les parents confrontés à ce fléau : pourquoi mon enfant se drogue-t-il ? Que dois-je faire pour le sortir de là ?
Pourquoi un ado se drogue ?
* Les trois principales causes socio-affectives qui peuvent en partie expliquer la consommation de drogue par l'adolescent sont : le sentiment d'abandon consécutif au divorce des parents, ou associé à un délitement familial ; la difficulté de trouver un sens à sa vie et à la vie en général ; une volonté de transgression plus forte que l'interdit, parfois encouragée par un entourage trop systématiquement hostile à l'adolescent.
* Souhaiter s'intégrer à un groupe, réduire les tensions psychiques, attirer l'attention des parents, sont également des motivations fréquentes de l'adolescent qui passera à l'acte d'autant plus facilement que la recherche de repères et d'identité est difficile.
* Moins le jeune dispose en effet de moyen de construire ses propres repères, plus les risques de consommation de drogues sont grands.
Deux profils d'ados consommateurs de drogue
* Il convient avant tout de distinguer entre le consommateur occasionnel et le consommateur chronique.
* Le premier est de loin le plus fréquent et ne doit pas inquiéter outre mesure. Sa motivation est souvent liée à un besoin d'affirmation de soi, de provocation du monde des adultes, de besoin très classique de transgression.
* Après une évaluation précise de la consommation (type de produit, fréquence des prises...), l'instauration ou la réinstallation d'un dialogue avec les parents et les enseignants, la prise en compte de l'« appel » symbolique lancé par l'ado suffisent généralement à accompagner ce type de consommateur vers une prise de conscience aux effets le plus souvent bénéfiques.
* Le consommateur chronique a franchi le stade de la « rébellion symbolique » pour entrer dans celui de la toxicomanie.
* Ce type d'adolescent est en rupture avec son milieu familial et presque toujours immergé dans des milieux où la consommation de drogue est importante.
* Pour ces profils de consommateurs, si le rétablissement du dialogue avec le milieu familial est essentiel, il ne suffit plus.
* Le recours à des thérapeutes spécialisés (psychiatres, psychologues, intervenants dans le champ de la prévention et de la médicalisation de la toxicomanie) est indispensable.
5 conseils pour mieux intervenir
* Commencer par envisager la consommation de drogue sous un regard clinique et non pas moral. La toxicomanie est une maladie, pas une déviance !
* Eviter de dramatiser sans toutefois tomber dans la banalisation. Un ado qui a consommé, ou consomme sporadiquement des drogues, appelle une prise en charge sérieuse et efficace, mais pas de débordements émotionnels...
* Connaître avec la plus grande précision possible la nature de la consommation : quels types de drogues, à quelle fréquence, dans quel contexte, avec quels effets recherchés...
* Admettre que la consommation de drogues chez un ado est avant tout un signe de détresse et qu'il convient donc de ne pas le culpabiliser.
* C'est au contraire le moment pour les parents de rétablir le contact quand celui-ci a été interrompu, de proposer des projets et de fixer de nouvelles règles qui confirment l'autorité parentale autant qu'elle apporte des repères à l'adolescent.
* En cas de dépendance avérée à un produit, consulter sans délai médecins et spécialistes de la toxicomanie.
Dr P. HORDE
ko55
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26 févr. 2011 à 16:10
26 févr. 2011 à 16:10
ok merci, et çà fait quoi au cerveau ?
begonie
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26 févr. 2011 à 16:39
26 févr. 2011 à 16:39
Oui, c'est nocif.