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4 réponses
Bonsoir à toutes
Ce n'est pas très facile de se décider à parler de tout cela car même si l on a besoin d extérioriser, la plupart du temps cela ne fait que faire remonter la douleur.
Je partage ton opinion sur le fait que quel que soit le degré de compassion de l entourage il ne sera jamais suffisant pour comprendre. Une FIV il faut l avoir vécue pour comprendre la souffrance morale et physique que cela engendre.
En plus le refrain sur "il ne faut pas y penser" donne plutôt des envies de meurtre qu'autre chose. Bien sur je ne vais y penser avec des injections d hormones tous les jours, des prises de sang et des échos tous les deux jours et après le transfert des médicaments à prendre tous les jours ! C'est juste matériellement impossible
Pour l'instant j essaye de faire une pause dans le processus pour me retrouver physiquement et moralement, mais ce n'est pas facile.
En ce qui nous concerne, nous avons commencé en mars 2010, avec un traitement "cycle long". J'y ai mis toute mon énergie et tout mon coeur... tout passait après et j'avais toujours le sourire même si cela a duré un mois... Le 19 avril ponction, 3 ovocytes ( ma voisine de chambre en avait 14... donc 1ere inquiétude) et le lendemain appel alors que j'étais en pleine audience, Madame désolée il n y aura pas de transfert, il y a 0 embryons. C'est comme si la terre s'était dérobée sous mes pieds. Au delà des inquiétudes, on a surtout un sentiment d'impuissance terrible.
On a beaucoup parlé avec mon mari, mais j avais l impression que nos deux souffrances ne faisaient qu accentuer les choses. Alors quand il a été question de recommencer, j'ai imposé de partir 1 semaine avant pour reprendre des forces.
Juin 2010, j'ai commencé pendant mes vacances en Crète le 8 juin le Gonal F sans beaucoup d espoir, peur d une nouvelle douche froide. Et ca n a pas manqué, de prise de sang en écho, il n y en avait qu un qui grossissait... Ils ont failli arrêter puis décision d augmenter les doses.
Processus sauvé in extremis, ponction le 3 juillet, 7 ovocytes et 5 embryons mais pas de transfert à cause de l'hyperstimulation. Congélation à J 0. Pournous c'était déjà un énorme progrès.
16 Octobre décongélation de 3 embryons, transfert de 2... 26 octobre prise de sang, négatif. Nouvelle douche froide et cette fois ci véritable épisode de dépression. Je sais que c'est idiot mais on a l'impression d avoir perdu son enfant voire de ne pas être une bonne "terre d accueil". En plus pas de règles qui arrivent alors que les médecins me disaient que je les aurait dans les 48 heures de la prise de sang. Psychose totale, ils ont du se tromper je dois être enceinte, j'ai les seins lourds, je me sens barbouillée... Ah le pouvoir de l'esprit ! Le 3 novembre elles sont finalement arrivées... donc finies les illusions.
Médecin vu 15 jours après qui m annonce repréparez vous on fait le 2eme transfert. Moralement c était pas le top mais je me suis dit qu il fallait replonger de suite. le 15 novembre transfert, le 25 prise de sang négative.
Même si je l ai mieux vécu, j'étais à bout. Mon mari m a alors imposé de faire un break. J'ai cru les deux premiers jours que j'allais devenir folle. Un soir, après un rdv de travail je suis rentrée avec mon meilleur ami en voiture. et là les nerfs ont lâché j'ai commencé à pleurer sans m arrêter... quand j'ai fini par réussir à parler il m a dit qu il comprenait mon mari et que j étais trop épuisée pour l instant, qu il me fallait du temps pour me retrouver qu au final ma vie ne tournait plus qu autour de ce projet bébé.
J'ai fini par comprendre et accepter cette pause, et j'ai même été soulagée. Je n'avais pas la force de subir cela à nouveau. On devrait recommencer en mars, pour l instant j essaye de reperdre du poids (déjà en surpoids avant, et maintenant en obésité, merci les hormones) et de me retrouver.
Ce n'est pas facile, à chaque annonce de grossesse on se sent à la fois heureux pour les gens que l on aime et profondément triste car on est incapable d y arriver... le plus dur c'est le sentiment de culpabilité et d impuissance.
Quand je te lis nano, j'ai l impression de me voir après les échecs de TEC... et je comprends à 100 %. je ne sais pas si on a choisi la bonne solution, mais pour l instant ca me fait pas mal de bien pour tout te dire, même si le manque fait mal.
Je vous souhaite de réussir de tout coeur...
Ce n'est pas très facile de se décider à parler de tout cela car même si l on a besoin d extérioriser, la plupart du temps cela ne fait que faire remonter la douleur.
Je partage ton opinion sur le fait que quel que soit le degré de compassion de l entourage il ne sera jamais suffisant pour comprendre. Une FIV il faut l avoir vécue pour comprendre la souffrance morale et physique que cela engendre.
En plus le refrain sur "il ne faut pas y penser" donne plutôt des envies de meurtre qu'autre chose. Bien sur je ne vais y penser avec des injections d hormones tous les jours, des prises de sang et des échos tous les deux jours et après le transfert des médicaments à prendre tous les jours ! C'est juste matériellement impossible
Pour l'instant j essaye de faire une pause dans le processus pour me retrouver physiquement et moralement, mais ce n'est pas facile.
En ce qui nous concerne, nous avons commencé en mars 2010, avec un traitement "cycle long". J'y ai mis toute mon énergie et tout mon coeur... tout passait après et j'avais toujours le sourire même si cela a duré un mois... Le 19 avril ponction, 3 ovocytes ( ma voisine de chambre en avait 14... donc 1ere inquiétude) et le lendemain appel alors que j'étais en pleine audience, Madame désolée il n y aura pas de transfert, il y a 0 embryons. C'est comme si la terre s'était dérobée sous mes pieds. Au delà des inquiétudes, on a surtout un sentiment d'impuissance terrible.
On a beaucoup parlé avec mon mari, mais j avais l impression que nos deux souffrances ne faisaient qu accentuer les choses. Alors quand il a été question de recommencer, j'ai imposé de partir 1 semaine avant pour reprendre des forces.
Juin 2010, j'ai commencé pendant mes vacances en Crète le 8 juin le Gonal F sans beaucoup d espoir, peur d une nouvelle douche froide. Et ca n a pas manqué, de prise de sang en écho, il n y en avait qu un qui grossissait... Ils ont failli arrêter puis décision d augmenter les doses.
Processus sauvé in extremis, ponction le 3 juillet, 7 ovocytes et 5 embryons mais pas de transfert à cause de l'hyperstimulation. Congélation à J 0. Pournous c'était déjà un énorme progrès.
16 Octobre décongélation de 3 embryons, transfert de 2... 26 octobre prise de sang, négatif. Nouvelle douche froide et cette fois ci véritable épisode de dépression. Je sais que c'est idiot mais on a l'impression d avoir perdu son enfant voire de ne pas être une bonne "terre d accueil". En plus pas de règles qui arrivent alors que les médecins me disaient que je les aurait dans les 48 heures de la prise de sang. Psychose totale, ils ont du se tromper je dois être enceinte, j'ai les seins lourds, je me sens barbouillée... Ah le pouvoir de l'esprit ! Le 3 novembre elles sont finalement arrivées... donc finies les illusions.
Médecin vu 15 jours après qui m annonce repréparez vous on fait le 2eme transfert. Moralement c était pas le top mais je me suis dit qu il fallait replonger de suite. le 15 novembre transfert, le 25 prise de sang négative.
Même si je l ai mieux vécu, j'étais à bout. Mon mari m a alors imposé de faire un break. J'ai cru les deux premiers jours que j'allais devenir folle. Un soir, après un rdv de travail je suis rentrée avec mon meilleur ami en voiture. et là les nerfs ont lâché j'ai commencé à pleurer sans m arrêter... quand j'ai fini par réussir à parler il m a dit qu il comprenait mon mari et que j étais trop épuisée pour l instant, qu il me fallait du temps pour me retrouver qu au final ma vie ne tournait plus qu autour de ce projet bébé.
J'ai fini par comprendre et accepter cette pause, et j'ai même été soulagée. Je n'avais pas la force de subir cela à nouveau. On devrait recommencer en mars, pour l instant j essaye de reperdre du poids (déjà en surpoids avant, et maintenant en obésité, merci les hormones) et de me retrouver.
Ce n'est pas facile, à chaque annonce de grossesse on se sent à la fois heureux pour les gens que l on aime et profondément triste car on est incapable d y arriver... le plus dur c'est le sentiment de culpabilité et d impuissance.
Quand je te lis nano, j'ai l impression de me voir après les échecs de TEC... et je comprends à 100 %. je ne sais pas si on a choisi la bonne solution, mais pour l instant ca me fait pas mal de bien pour tout te dire, même si le manque fait mal.
Je vous souhaite de réussir de tout coeur...