Par ce message, je voudrais surtout apporter mon propre témoignage et voir si d'autres femmes ont eu les mêmes problèmes que moi.
J'ai pris la pilule de mes 18 ans à mes 29 ans, je l'ai arrêté un peu et l'avais reprise brièvement. Pendant ce laps de temps, j'ai changé plus d'une pilule (que des microdosées) car je ne les supportais pas : trinordiol (daily gé), adepal, ludeal gé, leeloo gé, et j'en passe. A chaque fois je me retrouvais avec des migraines consécutives de 3 jours et où doliprane ne faisait aucun effet. J'ai décidé ensuite d'arrêter la pilule pendant 3 ans et qu'est ce que ça m'a fait du bien sur tous les plans. Et je m'étais dit qu'en revenant dans une relation durable je n'étais pas sûre de vouloir la reprendre...
Au final, je me suis mise avec quelqu'un avec qui cela va bientôt faire un an et j'ai repris la pilule, plus par facilité que par envie on va dire. J'ai donc repris Optilova à partir de juin et là le début des emmerdes à commencer. Je prends donc la première plaquette et j'arrive aux règles, et je chope après celle-ci une première mycose (youpi !), je la soigne mais ressens toujours une gêne. Je continue cette pilule et rebelotte tous les mois, je passe un temps fou chez ma sage femme et je dépense à gogo dans les pharmacies des médicaments pour la plupart non remboursés, mais rien n'y fait. Je décide donc avec ma sage femme de changer de pilule et passe sur Optimizette en continu (et je fume aussi), donc plus de règles ce qui me pose un problème personnel même si c'est trop cool en été de pas être réglée mais ça me met mal à l'aise. Bref, et les problèmes de mycoses battent leur plein de plus belle, rebelotte, gynéco, sage femme, médecin traitant, prise de sang avec une glycémie à jeun super haute et ma sage femme ne me demande pas de refaire une prise de sang pour controler... bref, passons, donc encore des mycoses, des inconforts vulvaire avec la vulve et l'entrée du vagin écarlate et douloureux, des brulures... une horreur.
Je décide donc (me sentant incomprise et non aidée par les professionnels de santé) de faire mes recherches personnels sur ce que j'ai. Je vois pleins d'avis différents sur les effets indésirables de la pilule y compris la sécheresse intime dont je souffrais également qui entraine par la suite des infections à candidas ou infections urinaires... La clope ne fait pas bon ménage non plus et je décide donc y a 15 jours d'arrêter de fumer pour voir ce que ça change : pas mal de choses mais rien au niveau vulvaire (il faut attendre en vérité 3 mois pour que tout rentre dans l'ordre à ce niveau là).. Puis je me pose de plus en plus la question d'arrêter la pilule car certains gynéco et forum disent que l'arrêt de la pilule a fait beaucoup de bien à certaines femmes. Je revois un énième médecin traitant qui m'ausculte à nouveau et pense comme moi que c'est probablement la pilule et qu'il faudrait l'arrêter. J'en parle donc à mon homme qui me soutient et me pousse à agir dans cette direction.
Hier soir, j'ai donc décidé d'arrêter ma pilule en plein milieu de la plaquette, et ce matin en me levant j'ai regardé mon entrejambe et devinez quoi ? Plus de rougeurs, j'ai le sentiment que ma vulve revient à sa couleur normale.. Je vais voir dans les jours à venir, comment reviennent mes cycles et en fonction j'aviserai pour une contraception "naturelle" quitte à prendre ma température... J'ai peur de retenter une autre contraception par exemple sans hormones comme le stérilet mais l'idée d'avoir un corps étranger dans mon corps ne m'attire pas des masses, sinon ce sera le préservatif tant pis.
Actuellement, je me sens particulièrement en colère contre les professionnels de santé que j'ai rencontré, qui n'ont rien trouvé de mieux que de me donner des traitements de cheval par ovules, crèmes et comprimés à avaler, qui m'ont coûter une fortune en pharmacie. J'ai eu l'impression de ne pas avoir été entendue, ni écoutée ou soutenue, il n'y a eu aucun examen plus poussé pour connaître l'origine de ces infections à répétitions sachants que : je ne consomme aucun antibiotique ni médicament de façon générale, et que je n'ai jamais eu ce genre de problème de toute ma vie. Et je trouve cela scandaleux de ne pas m'avoir fait faire une autre prise de sang de glycémie à jeun pour contrôler mon taux de glycémie une seconde fois pour s'assurer qu'un diabète ne se cache pas...
Et pour aussi finir sur l'expérience pilule Optimizette, avec cette pilule j'étais ultra déprimée, le moral en dent de scie très haut et très bas, de l'acné qui met une plomb à partir, la sècheresse vaginale horrible, plus de règles, et une baisse de libido assez forte pour ma part, ce qui ne me ressemble pas du tout.
Désolée pour le pavé, j'espère que ça aidera certaines d'entre vous. Et y en a t-il parmi vous qui ont vécu ce moment ?
Je n'ai pas dis que j'allais opter pour la contraception dite "naturelle", c'était éventuellement une idée, les hormones dans le corps, je n'en veux plus.
Et pour le reste, je pense au contraire que le partage d'expérience peut donner de l'espoir. Quand on a des murs face à nous et qu'on vit un véritables enfer quotidien et que le moral est fortement bas avec des pensées très noires, c'est bon de pouvoir se raccrocher à un peu d'espoir..
"j'aviserai pour une contraception "naturelle" quitte à prendre ma température..." Attention car la date d'ovulation ne peut être prévue précisément car une femme peut ovuler n'importe quand même pendant ses règles, ou deux fois par cycle et même " en rafale " ( jumeaux dizygotes, triplés...)...toutes ces méthodes de calcul qui datent des années trente, ces applications, calendriers, tests d'ovulation, courbe de température, contrôle de la glaire cervicale ne sont que théoriques et commerciaux et ne concerne qu' environ 20% de femmes et à ne surtout pas considérer comme moyen de contraception, on ne compte plus les « bébés Ogino « ...
"Et y en a t-il parmi vous qui ont vécu ce moment ?" Certainement, c'est possible mais dans le domaine de la santé, et surtout en obstétrique/gynécologie le partage d'expérience n'est pas une bonne chose car chaque cas est particulier tu risques donc d'avoir souvent des réponses fantaisistes, et des "conseils" parfois absurdes ou inadaptés et même potentiellement dangereux.
Je tenais simplement à t'alerter sur ces méthodes " naturelles" et aussi, pour info, le retrait n'a JAMAIS ÉTÉ un moyen de contraception fiable, plus de 30% d'échecs ça veut dire que sur 100 femmes qui pratiquent cette méthode, 30 vont tomber enceinte... c'est vraiment ENORME... et si tu clique sur le lien bleu tu verras que cette « méthode « n'est même pas citée
Je comprends bien ton désir de partage d'expérience mais nous avons trop vu ici de sornettes et autres " conseils " à la limite dangereux.
Ta question reste ouverte mais je vais surveiller les éventuelles réponses .
Comme je l'ai dit, je n'ai donné aucun conseil, j'apporte juste mon propre témoignage, c'est tout et je me demandais juste si d'autres femmes avaient ce genre de désagrément :)
En ce qui concerne le retrait, je n'en ai pas parlé non plus. Je parlais plus de faire une contraception avec la prise de température (peut être) et/ou de rester au préservatif, mais en aucun cas, je n'attirerai ni ne conseillerai à qui que ce soit cette méthode qui reste très risquée. Il y a bien trop d'avortement dans le monde et de femme-enfant qui tombent enceintes, et je ne suis pas du tout d'accord avec ça, d'autant que beaucoup de femmes peinent à avoir des enfants ;)
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Nous nous sommes mal compris car je parlais des conseils que tu risques de recevoir mais je n'ai jamais pensé que tu puisse en donner et je citais tout simplement le retrait en tant que contraception " naturelle " risquée . Et tout à fait d'accord avec toi, trop d'avortements
Je prends moi aussi la pilule Optimizette depuis quelques mois.
J'avais demandé à mon médecin traitant une pilule en continu dans l'espoir de diminuer mes règles et surtout de diminuer les violents malaises/douleurs associées impactant ma vie quotidienne et mon travail.
Au début de la prise de cette pilule, j'ai surtout eu des maux de tête et j'ai fait du spotting pendant 3 semaines, mais mon médecin m'avait prévenue à ce sujet.
A ma grande surprise, non seulement je n'ai plus les horribles malaises et douleurs, seulement des migraines occasionnelles tolérables, mais surtout, je n'ai plus mes règles et c'est un grand soulagement pour moi.
Ne souhaitant pas d'enfant de toute manière, cela ne m'impacte pas.
Coté effets secondaires, j'avais surtout peur de la prise de poids mais une colopathie et des intestins plus que difficiles dans mes choix alimentaires me "protègent" de cela.
J'ai aussi remarqué une baisse de la libido, remarquable parce que j'en ai déjà pas beaucoup de base, mais du fait que je sois seule à vie, cela n'a pas d'impact non plus.
C'est plutôt le coté dépressif pouvant être accentué qui m'inquiétait et j'ai à ce niveau un effet secondaire qui m'impacte beaucoup.
Pour la faire courte, de par mon vécu et le rejet de la société, j'ai depuis toute petite un monde imaginaire dans lequel je me plonge régulièrement par la pensée et où je "vis" des choses que je ne pourrais vivre dans la réalité.
Les personnes qui s'y trouvent et les scénarios ayant évolués avec les années, c'est ma bulle de secours dans laquelle je tire tous mes moments de bonheur.
Sauf que depuis la prise de la pilule, j'ai énormément de mal à me concentrer, à rester longtemps plongée dans mon monde imaginaire, je me rappelle parfois des souvenirs de précédents scénarios mais par bribes, comme si les images s'étaient effacées ...
En gros, la pilule me plonge à 100% dans la réalité ......... et ça c'est déprimant !
Voilà, donc chaque personne réagit différemment, y'a du positif comme du négatif.
Il faut simplement savoir déterminer si ce négatif met réellement en danger et trouver des recours.
Faut pas oublier que les pilules contraceptives "dérèglent" certaines hormones et certains phénomènes naturels du corps donc cela a forcément un impact.
Le corps et le psychisme se rebellent contre ces dérèglements, d'où les effets secondaires.
Je comprends votre avis au sujet des médecins.
Nous n'avons hélas pas d'autre choix que de faire avec leur bon vouloir de régler le problème et/ou d'être compétent.
Il a fallu 4 ans pour que l'on me diagnostique enfin ma colopathie lorsque j'ai finalement changé de cabinet de radiographie. Je suis tombée sur un jeune médecin qui a pris le temps de tout m'expliquer, de tout me montrer, l'examen a duré 15 min facile.
Avant dans un autre cabinet, c'était un "futur retraité", l'écho durait 2 min (et encore) avant qu'il te balance l'essuie-tout dans la tronche pour t'essuyer le ventre, et "y'a rien, y'a rien" ....
En fin de carrière, donc sans doute plus intéressé par les gros trucs type tumeur, cancer, etc... et non la "bobologie", sauf que pendant 4 ans j'ai eu des maux de ventre quotidiens plus ou moins intenses !