En bref : je suis suicidaire

Anonyme - Modifié le 24 sept. 2018 à 20:56
begonie Messages postés 85786 Date d'inscription mardi 13 avril 2010 Statut Modérateur Dernière intervention 7 mai 2024 - 25 sept. 2018 à 15:57
Bonjour à tout le monde ici.
J'ai 17 ans et actuellement je suis hospitalisée dans une clinique de soin et sous traitement médicamenteux. Mais malgré toute l'aide qui m'entoure, je veux encore mettre fin à mes jours.
Je me sens un peu pitoyable de ce fait. Cela fait un an que j'enchaîne hôpital sur hôpital, un an que j'enchaîne les rendez vous avec les psychiatres, psychologues et divers infirmiers et éducateurs spécialisés. On m'a posé le diagnostic de dépression chronique. Cette fameuse dépression qui dans mon cas se révèle être un trou très profond et surtout sans fin.
Je ne sais pas quoi faire. Cela fait deux ans que j'ai entrepris la démarche d'aller mieux, et depuis 1 an de manière intensive. Pourtant, aucun changement. Je veux toujours autant me pendre, ou encore sauter du 7ème étage d'un immeuble, ou juste prendre un bain et finir noyée.
Je suis désespérée. Depuis petite j'ai des problèmes sociaux. Je suis différente, ou en tout cas les autres me sentent différente. Je n'ai pas la conversation facile, ce qui ne va pas en ma faveur pour des liens sociaux avec ceux de mon âge. J'ai été harcelée pendant quasiment toute ma scolarité jusqu'au lycée, jusqu'à que je fasse une tentative de suicide médicamenteuse.
Bref. Je suis suicidaire. Et avant de me défenestrer et de mourir pour de bon (ce qui arrivera vu que j'y pense depuis mes 10 ans...) je lance un dernier appel à l'aide, en anonyme, envers des personnes qui ne viennent pas forcément de milieux médicaux.
Ne vous inquiétez pas vous n'êtes pas mon dernier espoir (ce serait carrément stupide de ma part - en plus de ça je n'ai aucun espoir) je continuerais à solliciter le milieu infirmier puisque j'y suis plongée.
Mais voilà. Peut être que ça m'aide quelque part.
C'est tout.

De la part de quelqu'un brisé en mille morceaux.
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1 réponse

begonie Messages postés 85786 Date d'inscription mardi 13 avril 2010 Statut Modérateur Dernière intervention 7 mai 2024 9 472
Modifié le 24 sept. 2018 à 22:45
Bonsoir

Tu n'es pas venue sur le site sous pseudo Alex, 17 ans ....... en Juillet 2017 ?

Bon, c'est peut-être le hasard .........

Pour la question aujourd'hui tu es donc une jeune fille.
Est-ce que tu as pu discuter avec les professionnel(le)s de la santé au sujet de cette présence d'idées suicidaires qui paraissent très présentes ?
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Non, je ne suis pas ce Alex que vous mentionnez. C'est la première fois que je viens sur ce forum.

J'en discute avec ma psychiatre qui entends mes propos. De ce fait elle m'a rajouté un nouveau traitement anti dépresseur. Ensuite elle m'a répété - et les infirmiers psy aussi - qu'avec tous les efforts que je fais ça commencera à aller mieux petit à petit.
Mais moi je ne vois rien de tout ça. J'ai l'impression de n'être qu'une boule de stress avec un esprit malade.
Je met toute mon énergie possible à trouver comment mettre fin à mes jours à l'intérieur de la clinique. Est-ce que c'est ça mes efforts ?

Je ne sais plus quoi faire.
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begonie Messages postés 85786 Date d'inscription mardi 13 avril 2010 Statut Modérateur Dernière intervention 7 mai 2024 9 472
25 sept. 2018 à 09:24
Depuis quand es-tu hospitalisée et depuis quand reçois-tu un anti-dépresseur ?
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Anonyme > begonie Messages postés 85786 Date d'inscription mardi 13 avril 2010 Statut Modérateur Dernière intervention 7 mai 2024
25 sept. 2018 à 15:38
Je suis hospitalisée depuis le 1er août dans cette clinique de soin, je n'ai pas encore reçue le traitement anti dépresseur (on attend le résultat de ma prise de sang) mais je suis sous anti-psychotique (xeroquel à 300mg) depuis maintenant 1 mois à peu près.
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begonie Messages postés 85786 Date d'inscription mardi 13 avril 2010 Statut Modérateur Dernière intervention 7 mai 2024 9 472
25 sept. 2018 à 15:57
Tu as donc la possibilité de demander un entretien avec les soignants tous les jours en cas de besoin.

Profite donc de cette hospitalisation de faire appel à un(e) professionnel(le) (psy ou infirmiers/infirmières) pour discuter de ce mal-être. C'est important de faire part de ton vécu.
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