Deuil
hediale
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Bonjour,
Voilà bientôt deux mois que mon petit ami dépressif est passé à l'acte. Après deux ans de relation, il m'a quittée.
Après s'être enfermer chez lui, il a accroché une corde, à préparer son noeud autour de son cou et à lever les jambes.
Nous l'avons retrouvé sa soeur et moi, replié sur lui même en position foetal le lendemain. Froid, sans vie, bleuté, placide et dur. Dur comme de la glace.
Les pompiers je ne sais par quel miracle, on put lui d'emporter les jambes et les bras. Nous avons donc pu le placer dans un funérarium le temps de préparatifs.
D'apres eux, ils n'auraient pas souffert. Une minute aurait suffit à lui faire perdre connaissance et une probable crise cardiaque aurait terminé le travail.
Pourtant, je revois sans cesse ses images, son cou si beau du côté droit comme avant et boursouflé, violacés, enfoncé par le relief de la fine corde qui a mis fin à ses jours de son côté gauche.
Il semblerait que les images soient normales mais pour les supporter j'ai commencé à me scarifier. Ça a commencer après le choc lorsque la vie a repris son cours. Au départ avec une véritable envie de mettre fin à mes jours pour le retrouver mais n'en ayant pas eu le courage, ça me permet de soulager la honte, la culpabilité, et la colère qui me rongent.
Je sais que ce n'est pas la solution, je voudrais en avoir d'autre, mais je ne sais pas comment faire. J'aime ma vie, je regrette cette envie suicidaire et je souhaite vivre et avancer.
Et surtout arrêter de me faire du mal! Mais je n'y arrive pas. Je suis suivie mais j'ai peur du regard de ma psychologue si jamais elle apprend ça. J'ai peur du regard de mes proches si jamais ils se rendent compte de ce que je fais.
Je ne cherche pas, ou plutôt n'espère pas de solution miracle. Mais au moins des conseils.
Je vous remercie d'avance.
Voilà bientôt deux mois que mon petit ami dépressif est passé à l'acte. Après deux ans de relation, il m'a quittée.
Après s'être enfermer chez lui, il a accroché une corde, à préparer son noeud autour de son cou et à lever les jambes.
Nous l'avons retrouvé sa soeur et moi, replié sur lui même en position foetal le lendemain. Froid, sans vie, bleuté, placide et dur. Dur comme de la glace.
Les pompiers je ne sais par quel miracle, on put lui d'emporter les jambes et les bras. Nous avons donc pu le placer dans un funérarium le temps de préparatifs.
D'apres eux, ils n'auraient pas souffert. Une minute aurait suffit à lui faire perdre connaissance et une probable crise cardiaque aurait terminé le travail.
Pourtant, je revois sans cesse ses images, son cou si beau du côté droit comme avant et boursouflé, violacés, enfoncé par le relief de la fine corde qui a mis fin à ses jours de son côté gauche.
Il semblerait que les images soient normales mais pour les supporter j'ai commencé à me scarifier. Ça a commencer après le choc lorsque la vie a repris son cours. Au départ avec une véritable envie de mettre fin à mes jours pour le retrouver mais n'en ayant pas eu le courage, ça me permet de soulager la honte, la culpabilité, et la colère qui me rongent.
Je sais que ce n'est pas la solution, je voudrais en avoir d'autre, mais je ne sais pas comment faire. J'aime ma vie, je regrette cette envie suicidaire et je souhaite vivre et avancer.
Et surtout arrêter de me faire du mal! Mais je n'y arrive pas. Je suis suivie mais j'ai peur du regard de ma psychologue si jamais elle apprend ça. J'ai peur du regard de mes proches si jamais ils se rendent compte de ce que je fais.
Je ne cherche pas, ou plutôt n'espère pas de solution miracle. Mais au moins des conseils.
Je vous remercie d'avance.
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2 réponses
Bonjour.
Tu as donc le moyen de t'exprimer directement, en tête-à-tête, avec une psychologue. Cette professionnelle de la santé connaît bien ce genre de réticences, voir cette incapacité de parler de ce qui se vit.
Tu as l'avantage de pouvoir l'identifier ce qui te fait souffrir mais que tu exprime en passant par l'automutilation. Il s'agit donc d'une souffrance suffisamment importante pour l'aborder et il te reste ce pas à faire :
c'est d'en parler avec la psy.
Tu peux très bien lui dire que tu as de grandes difficultés de dire ce qui se passe au plus profond de toi-même. Tu peux lui demander de t'aider à dire ce qui t'es impossible, en tout cas très difficile, à exprimer, actuellement.
Ce n'est pas facile mais c'est ce qui est urgent à faire.
Ton prochain rendez-vous c'est quand ?
Tu as donc le moyen de t'exprimer directement, en tête-à-tête, avec une psychologue. Cette professionnelle de la santé connaît bien ce genre de réticences, voir cette incapacité de parler de ce qui se vit.
Tu as l'avantage de pouvoir l'identifier ce qui te fait souffrir mais que tu exprime en passant par l'automutilation. Il s'agit donc d'une souffrance suffisamment importante pour l'aborder et il te reste ce pas à faire :
c'est d'en parler avec la psy.
Tu peux très bien lui dire que tu as de grandes difficultés de dire ce qui se passe au plus profond de toi-même. Tu peux lui demander de t'aider à dire ce qui t'es impossible, en tout cas très difficile, à exprimer, actuellement.
Ce n'est pas facile mais c'est ce qui est urgent à faire.
Ton prochain rendez-vous c'est quand ?
Bonjour,
"C'est juste cette question débile de mutilation"
Ce n'est pas débile, les auto mutilations ne sont pas gratuites , elles ont un sens :
-soit la personne s'inflige une douleur physique pour " effacer " une douleur morale, psychique , pour se " soulager ".
-soit la personne ne trouve pas les mots pour exprimer son souci, l'automutilation est un moyen pour dire " je vais mal ".
-soit les deux...
Parles en, comme te le conseille begonie et moi même, ta psychologue ne te jugera pas, elle connait ce comportement.
"C'est juste cette question débile de mutilation"
Ce n'est pas débile, les auto mutilations ne sont pas gratuites , elles ont un sens :
-soit la personne s'inflige une douleur physique pour " effacer " une douleur morale, psychique , pour se " soulager ".
-soit la personne ne trouve pas les mots pour exprimer son souci, l'automutilation est un moyen pour dire " je vais mal ".
-soit les deux...
Parles en, comme te le conseille begonie et moi même, ta psychologue ne te jugera pas, elle connait ce comportement.
Je vous remercie de votre réponse mais je ne suis pas sûre de comprendre de quelle manière vous pensez que je suis censée m'y prendre.
Ce sont les mots qui te manquent ou qui sont difficiles à " sortir " et la psy est bien là pour t'aider à le " verbaliser ".... " mettre en mots des maux ".
Cela t'aidera à libérer ce qui s'emprisonne au fond de toi.
J'ai terriblement honte.
Cela fait partie de ses compétences d'entendre (donc de comprendre) ce que tu exprimeras.
Merci.