Cannabis : La fin d'une addiction.
Salut !
Je viens ici car j'ai besoin de partager une expérience que je débute et qui n'a pas été une mince décision. Je fume des oinj depuis mes 15 ans.
Le premier ? Tout début seconde, avec deux potes d'enfance. Je le supporte pas très bien, je découvrais la fonsdalle et j'avais rien pour la contenter.
Pourtant je recommence, mes années lycées passent sans addiction. Le cannabis est un peu le petit interdit plus excitant que le simple alcool légal. C'était l'insouciance. Des risques ? Bah je suis indestructible, qu'est-ce qui peut m'arriver ?
Les premières défonces étaient, je ne le cache pas, jouissives. Entouré de mes potes que j'aime tellement, on se tape les plus euphorisantes barres. On est heureux, on se prend pour des petits voyous, nous les gosses sans problèmes et de "bonne famille" : On baigne dans l'océan de l'interdit.
Puis vient la fac : La première année, ma conso passe d'occasionnelle à toutes les semaines, comme un rituel. Mais je m'en fous, je réussis mes études de droit sans problème, pourquoi m'en priver ? L'insouciance est toujours là. Mes potes du lycée sont dans la même optique, on se retrouve souvent pour approfondir notre amour de l'herbe. Refaire le monde dans un autre monde. Très vite ma conso devient journalière.
Deuxième année, je suis déjà très embrumé, je suis tout le temps fatigué, mais mon insouciance est toujours là. J'en suis à plusieurs oinj par jour, ou sous une autre forme qui rend la défonce plus rapide, plus intense et plus facile. Mais je kiffe plus tellement, je culpabilise, je sais que je perd mon temps.
A 19 ans, dépression, tentative de suicide et ce qui s'ensuit, je me rend pas compte que le produit joue un rôle alors je combat avec lui, comme un ami, ma béquille contre le monde. J'réussis malgré tout ma 2e année de droit.
Aujourd'hui je suis en 3e année et j'ai décidé d'arrêter, mais j'ai peur : La plupart de mes amis sont fumeurs et pour les plus anciens donc, on a commencé ensemble et ils sont pratiquement tous dans cette optique de consommation journalière.
Je suis seul dans ma décision, mes amis n'arrêtent pas. j'ai peur car je ne connais pas vraiment le monde sans mon altération faussement salutaire. Mais je veux redevenir moi, tant qu'il est encore temps, tant que je n'ai que 20 ans. J'ai réussi à arrêter la cigarette depuis 2 mois, mtn le cannabis doit suivre. Ce brouillard incessant doit disparaître.
Aujourd'hui j'en suis à mon 3e jour d'arrêt. Je me sens amorphe, triste, je tousse beaucoup. Mais je sais que ce n'est qu'un état naturel d'arrêt brutal à une addiction, cette compréhension me fait vivre correctement cette étape.
Voilà, j'avais besoin d'en parler. Je pense que j'avais besoin de laisser une trace tangible de ma décision, pour ne pas l'oublier et peut-être pouvoir venir parler de l'avancée de mon arrêt.
Bisous !
Je viens ici car j'ai besoin de partager une expérience que je débute et qui n'a pas été une mince décision. Je fume des oinj depuis mes 15 ans.
Le premier ? Tout début seconde, avec deux potes d'enfance. Je le supporte pas très bien, je découvrais la fonsdalle et j'avais rien pour la contenter.
Pourtant je recommence, mes années lycées passent sans addiction. Le cannabis est un peu le petit interdit plus excitant que le simple alcool légal. C'était l'insouciance. Des risques ? Bah je suis indestructible, qu'est-ce qui peut m'arriver ?
Les premières défonces étaient, je ne le cache pas, jouissives. Entouré de mes potes que j'aime tellement, on se tape les plus euphorisantes barres. On est heureux, on se prend pour des petits voyous, nous les gosses sans problèmes et de "bonne famille" : On baigne dans l'océan de l'interdit.
Puis vient la fac : La première année, ma conso passe d'occasionnelle à toutes les semaines, comme un rituel. Mais je m'en fous, je réussis mes études de droit sans problème, pourquoi m'en priver ? L'insouciance est toujours là. Mes potes du lycée sont dans la même optique, on se retrouve souvent pour approfondir notre amour de l'herbe. Refaire le monde dans un autre monde. Très vite ma conso devient journalière.
Deuxième année, je suis déjà très embrumé, je suis tout le temps fatigué, mais mon insouciance est toujours là. J'en suis à plusieurs oinj par jour, ou sous une autre forme qui rend la défonce plus rapide, plus intense et plus facile. Mais je kiffe plus tellement, je culpabilise, je sais que je perd mon temps.
A 19 ans, dépression, tentative de suicide et ce qui s'ensuit, je me rend pas compte que le produit joue un rôle alors je combat avec lui, comme un ami, ma béquille contre le monde. J'réussis malgré tout ma 2e année de droit.
Aujourd'hui je suis en 3e année et j'ai décidé d'arrêter, mais j'ai peur : La plupart de mes amis sont fumeurs et pour les plus anciens donc, on a commencé ensemble et ils sont pratiquement tous dans cette optique de consommation journalière.
Je suis seul dans ma décision, mes amis n'arrêtent pas. j'ai peur car je ne connais pas vraiment le monde sans mon altération faussement salutaire. Mais je veux redevenir moi, tant qu'il est encore temps, tant que je n'ai que 20 ans. J'ai réussi à arrêter la cigarette depuis 2 mois, mtn le cannabis doit suivre. Ce brouillard incessant doit disparaître.
Aujourd'hui j'en suis à mon 3e jour d'arrêt. Je me sens amorphe, triste, je tousse beaucoup. Mais je sais que ce n'est qu'un état naturel d'arrêt brutal à une addiction, cette compréhension me fait vivre correctement cette étape.
Voilà, j'avais besoin d'en parler. Je pense que j'avais besoin de laisser une trace tangible de ma décision, pour ne pas l'oublier et peut-être pouvoir venir parler de l'avancée de mon arrêt.
Bisous !
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7 réponses
Merci pour ton témoignage qui te fais du bien et qui pourra peut être aider ceux qui sont encore dans cet engrenage ou qui débutent leur consommation
Bon courage
Tiens nous au courant
Tu peux aussi te faire aider un peu par ton médecin ou un addictologue
Ça ne pourra que te faire du bien
Bon courage
Tiens nous au courant
Tu peux aussi te faire aider un peu par ton médecin ou un addictologue
Ça ne pourra que te faire du bien
Bonjour,
Tu a pris une bonne décision, mais il faudra peut être te faire aider, un peu de lecture, lit bien la fin, " pour en savoir plus ":
https://sante.journaldesfemmes.fr/fiches-sante-du-quotidien/2508831-cannabis-france-legalisation-effet-drogue-cerveau-definition-plante-sevrage/
Tu a pris une bonne décision, mais il faudra peut être te faire aider, un peu de lecture, lit bien la fin, " pour en savoir plus ":
https://sante.journaldesfemmes.fr/fiches-sante-du-quotidien/2508831-cannabis-france-legalisation-effet-drogue-cerveau-definition-plante-sevrage/
Bonjour.
Ta décision correspond à une prise de conscience des effets négatifs de ce produit et c'est une bonne décision prise de ta part.
Une aide que tu pourras trouver auprès d'un addictologue sera peut-être utile pour te soutenir dans cette décision et surtout pour maintenir l'abstinence.
Cherche toi des contacts avec d'autres jeunes de ton âge qui ne sont pas enfermés dans cette bulle. Tu te feras d'autres ami(e)s qui te permettront à continuer à tenir sans trop d'envie de recommencer une consommation.
C'est un conseil qui accompagne en général les démarches thérapeutiques et ceci pour tenir bon face à cet arrêt du produit.
Ta décision correspond à une prise de conscience des effets négatifs de ce produit et c'est une bonne décision prise de ta part.
Une aide que tu pourras trouver auprès d'un addictologue sera peut-être utile pour te soutenir dans cette décision et surtout pour maintenir l'abstinence.
Cherche toi des contacts avec d'autres jeunes de ton âge qui ne sont pas enfermés dans cette bulle. Tu te feras d'autres ami(e)s qui te permettront à continuer à tenir sans trop d'envie de recommencer une consommation.
C'est un conseil qui accompagne en général les démarches thérapeutiques et ceci pour tenir bon face à cet arrêt du produit.
Merci pour vos réponses !
Je ne préfère pas pour le moment me faire aider, si ça devient insupportable je le ferai !
Pour l'instant le sevrage se passe bien, je me sens morose mais je suppose que c'est normal !
Mes parents me soutiennent dans cette épreuve, j'ai aussi cette chance !
Bisous !
Je ne préfère pas pour le moment me faire aider, si ça devient insupportable je le ferai !
Pour l'instant le sevrage se passe bien, je me sens morose mais je suppose que c'est normal !
Mes parents me soutiennent dans cette épreuve, j'ai aussi cette chance !
Bisous !
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Posez votre question
" je me sens morose mais je suppose que c'est normal ! "
Oui, c'est normal, ajouté à l'effet dépressiogène du cannabis.
"Mes parents me soutiennent dans cette épreuve, j'ai aussi cette chance "
Bravo à eux et c'est vrai que tu as de la chance.
"si ça devient insupportable je le ferai "
Oui n'hésite pas.
En tous cas, bon courage et reviens vers nous si problème et tiens nous au courant.
Oui, c'est normal, ajouté à l'effet dépressiogène du cannabis.
"Mes parents me soutiennent dans cette épreuve, j'ai aussi cette chance "
Bravo à eux et c'est vrai que tu as de la chance.
"si ça devient insupportable je le ferai "
Oui n'hésite pas.
En tous cas, bon courage et reviens vers nous si problème et tiens nous au courant.
Bonsoir !
Je n'ai pas refumé depuis, le 4e jour s'achève ! Je suis fier de moi mais ce soir je suis vraiment déprimé ! Je tiens bon car je sais qu'au bout de ce noir brouillard se cache l'éclaircie de l'équilibre.
J'ai vu un pote avec qui je fumais beaucoup, il est compréhensif donc n'a pas cherché à me tenter.
Je n'ai pas refumé depuis, le 4e jour s'achève ! Je suis fier de moi mais ce soir je suis vraiment déprimé ! Je tiens bon car je sais qu'au bout de ce noir brouillard se cache l'éclaircie de l'équilibre.
J'ai vu un pote avec qui je fumais beaucoup, il est compréhensif donc n'a pas cherché à me tenter.
Je reviens vers vous. Ca fait une semaine que je n'ai rien touché.
J'ai l'impression de m'éveiller d'un très long rêve. Mais cet éveil me donne une impression de cauchemar. J'ai eu un très long moment d'abattement et de larmes ce soir. J'ai de plus des examens dans 10 jours, je n'arrive pas à me concentrer sur mes cours alors je n'avance à rien et je panique. Ca peut paraître rien je sais mais je suis déprimé au point des idées noires. Je commence à me demander si je n'aurais pas mieux fait de m'arrêter après cette période d'exams.
Pensez vous que ce fort état dépressif est lié au sevrage ?
J'ai l'impression de m'éveiller d'un très long rêve. Mais cet éveil me donne une impression de cauchemar. J'ai eu un très long moment d'abattement et de larmes ce soir. J'ai de plus des examens dans 10 jours, je n'arrive pas à me concentrer sur mes cours alors je n'avance à rien et je panique. Ca peut paraître rien je sais mais je suis déprimé au point des idées noires. Je commence à me demander si je n'aurais pas mieux fait de m'arrêter après cette période d'exams.
Pensez vous que ce fort état dépressif est lié au sevrage ?