4 réponses
"Nous sommes épouvantés à l'idée de regarder en nous- même, parce que notre culture ne nous a donne aucune idée de ce que nous allons y trouver. nous pouvons même craindre que cette démarche ne nous mette dans un danger de folie. C'est là l'ultime et ingénieux stratagème de l' EGO pour nous empêcher de découvrir notre vrai nature."
Sogyal Rinpoché
Nathalie , la sagesse bouddhiste t'apprends aussi la vie. Je n'ai pas eu l'occasion encore de découvrir le livre d'où provient cette philosophie de l'EGO. Peux tu me le communiquer et ainsi en faire profiter tout le monde stp?
Merci
Lorsque l’ego se spiritualise, curieusement, il se sent encore plus petit, c’est-à-dire qu’il se maintient dans un sentiment de dévalorisation chronique où il ne faut surtout pas déroger du dogme de ce qui a été dit par ceux qui, pour lui, font office de nouveaux dieux!
La spiritualité a quelque chose d’étrange, elle est toujours accompagnée et soutenue par un grand sentiment de dévalorisation de l’ego. L’ego n’est rien, il faut le tasser, l’éliminer, etc. Alors c’est seulement au moment où il devient moins que rien qu’il est digne de fusionner avec?
Quelle arnaque! Ce qui empêche l’ego de fusionner avec le réel, c’est-à-dire sa partie vibratoire, qui est tellement invisible à ses yeux, c’est justement le fait qu’il se sent trop impuissant car il est trop divisé par la programmation qui le chevauche et qui le maintient polarisé. Il se sent si minime par rapport au cosmique qui, pour lui, est très positif, qu’il se sent obligé de croire à toutes sortes de fabulations ésotériques pour avoir une petite sensation d’élévation, de senti de puissance et de valorisation.
Ne lui demandez surtout pas de regarder la réalité telle qu’elle est. Il détourne automatiquement ses yeux et ferme ses oreilles à tout propos qui semble contredire la foi qu’il a dans les formes de ses croyances. Il préfère l’aspect positif du haut (la lumière astrale) au négatif du bas (la matière dans laquelle il souffre). Il ne veut pas voir, ni entendre, préférant cent fois mieux maintenir ses croyances spirituelles qui lui semblent plus élevées en vibration.
Comme une bête affamée, il garde férocement son os décharné et il le préfère à tout autre met que quiconque peut lui servir. Pour lui, son os est gras et dodu. Se valoriser est alors devenu sa mission première. Se gargarisant constamment de propos ésotériques savants, il essaie toujours d’épater la galerie pour regarnir son os décharné.
En fait, toutes ses croyances font son affaire. Par contre, la réalité telle qu’elle est dans sa simplicité, ne fait pas son affaire. Aussi, le prix qu’il devra inévitablement payer sera en proportion avec l’attachement émotif à ses croyances. Finalement, le prix c’est sa liberté!