Hernie lombaire ou Parkinson

Hernica - 19 sept. 2010 à 03:45
 Hernica - 19 sept. 2010 à 14:10
Bonjour,
En 2003, nous nous séparions ma femme et moi. Je dormais sur un matelas fin, à même le sol. Nous habitions dans le vieux et, comme vous le savez, le vieux n'est pas hermétique et des courants d'air traversent les murs par les interstices des plinthes au niveau du parquet. C'est depuis, une descente aux enfers. Une sensation de froid qui ne m'a plus quittée. Bien au contraire, ma jambe droite n'a plus jamais été la même, contractions, crampes et gêne, beaucoup de gêne, qui, bien sûr remontent à la fesse droite. Quelques mois après le scanner qui décelé cette hernie "bénigne", me dit-on, ma main a commencé à se raidir. Une IRM effectuée en 2004 n'a rien décelé. Les tremblement et raideurs de ma main droite allaient de paire avec cette sensation de froid et avec la gêne au niveau du pied droit. En 2004/2005, ma main ne répondait plus et je me suis mis à tirer du pied droit. En 2005, il a suffi de quelques exercices et mouvements dans son cabinet pour que mon chirurgien diagnostique un parkinson. Un parkinson différent des autres, me dit-on. Car, je ne tremblais pas au repos. Son verdict fut sans appel quand j'ai réagi à L-dopa quelques jours plus tard. En effet, une petite dose de Requip 3f jour avait rendu ma main électrique. C'était le début d'une longue période de détresse, de doute, d'interrogations. J'ai exigé un bilan de santé pour confirmer le diagnostic. Durant les 3 jours d'hospitalisation, j'ai tout vu. Des tests électriques intolérables, un ponction lombaire épouvantable, un IRM, et, à mon grand étonnement, chaque fois que je faisais un test électrique, les spécialistes me disaient tous que je n'avais pas le parkinson. Mon chirurgien n'en démord pas, c'était un parkinson. Mon hernie, elle, toujours là, est passée sous silence. En janvier 2010, je me fais opérer au cerveau. 23 heures de chirurgie. 2x 8 heures en ANESTHÉSIE locale et le 3e jour 5 heures endormi. Les stimulations postopératoires à raison d'une par mois, censés améliorer mon état, n'en ont rien fait ou très peu. La réduction des médicaments et l'augmentation du flux électrique ont mis en relief la hernie. Quand je suis bloqué, la hernie accentue sa gêne. Je me tord, je me lève, me recouche, aucune position n'est bonne. Mon neurochirurgien minimise la hernie jusqu'à ce jour où, hospitalisé en urgence pour blocage et difficulté à marcher, deux chirurgien anglophone, après scanner, s'étonnent de mon parkinson et ne disent rien de plus. Ils me prescrivent le Lyrica et me renvoient à mon neurochirurgien qui, lui, minimise toujours mon hernie, me propose de rester en position allongée, ne dit rien, ni si ça va passer ou non. Je suis allé voir un ostéopathe, deux séances ont permis d'alléger ma souffrance et de prendre largement moins de médicaments pour le parkinson. Hélas, le prochain RV avec l'ostéo est dans un mois et déjà. la hernie a repris ses caprices. Et re ... Une vie épouvantable, freinée, bloquée, pas de vie sociale, pas de plaisirs, ma main droite constamment bloquée ou ramollie. Quelqu'un a-t-il eu des symptômes de la hernie comme la mienne ? Merci de me répondre, je suis désespéré.
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2 réponses

Je vois mal comment une hernie lombaire pourrait provoquer des problèmes aux mains. Ni comment une hernie pourrait être provoquée par des courants d'air parce que vous avez couché par terre. Par ailleurs, des manipulations ostéo ne peuvent pas soigner une maladie de Parkinson. Je vous conseillerais donc de bien différencier vos problèmes, ce que d'ailleurs votre chirurgien semble faire.
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Merci pour votre réponse. Pourtant, c'est ainsi que la hernie avait commencé. Quant à l'ostéopathe, je le vois pour mon hernie et non pour le parkinson.
Pour le moment, je continue les soins avec mon neurochirurgien. Dans mon cas, la stimulation postopératoire dure longtemps. On est au 9e mois et on chemine facilement vers 12 mois. Pour certains patients, 3 mois - et même- moins - ont suffi.
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