Apres une ivg
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Christine
-
8 oct. 2008 à 09:10
begonie Messages postés 87253 Date d'inscription mardi 13 avril 2010 Statut Modérateur Dernière intervention 18 novembre 2024 - 28 sept. 2014 à 13:24
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Mila23
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jeudi 18 septembre 2008
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3 février 2009
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28 janv. 2009 à 10:02
28 janv. 2009 à 10:02
Bonjour Christine,
Je n'ai pas la même expérience que toi, mais je peux comprendre ce que tu ressens. J'ai pris la décision d'interrompre une grossesse non désirée à l'âge de 22 ans, ce fut une décision difficile, on n'avorte jamais par plaisir.
Ensuite je me suis mariée avec un homme qui avait 15 ans de plus que moi et qui ne voulait plus d'enfants, il avait déjà une fille. La vie nous a séparés pour d'autres raisons...
Aujourd'hui, j'ai 38 ans et je vis avec un homme de 33 ans qui souffre d'infertilité, nous voulons tous les deux un enfant, et nous sommes suivis par un centre de procréation médicale assistée. Après plusieurs inséminations nous allons tenter des fécondations in vitro.
C'est une immense remise en question que de ne pas parvenir à donner la vie, alors qu'à un moment donné, on a eu cette chance qu'on a laissé passer parce qu'on a pensé que c'était la meilleure décision.
Je comprends donc ton désarroi, et te souhaite bon courage.
Je n'ai pas la même expérience que toi, mais je peux comprendre ce que tu ressens. J'ai pris la décision d'interrompre une grossesse non désirée à l'âge de 22 ans, ce fut une décision difficile, on n'avorte jamais par plaisir.
Ensuite je me suis mariée avec un homme qui avait 15 ans de plus que moi et qui ne voulait plus d'enfants, il avait déjà une fille. La vie nous a séparés pour d'autres raisons...
Aujourd'hui, j'ai 38 ans et je vis avec un homme de 33 ans qui souffre d'infertilité, nous voulons tous les deux un enfant, et nous sommes suivis par un centre de procréation médicale assistée. Après plusieurs inséminations nous allons tenter des fécondations in vitro.
C'est une immense remise en question que de ne pas parvenir à donner la vie, alors qu'à un moment donné, on a eu cette chance qu'on a laissé passer parce qu'on a pensé que c'était la meilleure décision.
Je comprends donc ton désarroi, et te souhaite bon courage.
J'ai avorté à 21 ans. Enfin J'AI avorté... Je me souviens de la dispute avec mon copain quand je lui ai appris que j'étais enceinte...
Je me souviens d'etre retournée chez ma mere.
Je me souviens de ma belle mere exigeant de me voir. De la journée passée avec elle, je m'en souviens vaguement...
ensuite je ne me souviens de rien... jusqu'à la douleur à la clinique... à l'envie de vomir tellement j'avais mal et à une infirmiere qui m'a dit: oh lla la si la vous avez mal, imaginez ce que ca aurait été si vous aviez du accoucher...
ensuite j'ai revu les papiers: J'ai eu le résultat de ma prise de sang le 07/02 j'ai passé l'echo de datation le 10/01 au matin, j'ai pris le premier cachet de la pillule abortive le 10/02 apres midi et le second le 12/02.
Et les 7 jours de reflexion? oubliés dans l'affaire... C'est pratique d'avoir une amie gyneco hein maman?
Je n'ai jamais réussi a "retrouver" ses quelques jours... Ils ont totalement disparus de ma memoire.
Je n'ovule plus aujourd'hui. Apres de nombreux tests et examens, on n'a pu trouver aucune raison médicale. Les ovules sont là, ils murissent et puis tout se bloque, ils n'arrivent pas à complete maturité. Je ne répond à aucun traitement.
Je resume la situation comme ca, meme si ca ne plait pas à ma gyneco qui me dit que je ne devrais pas voir les choses comme ca: Mon cerveau s'est mis en veille. J'ai été manipulé par quelqu'un qui s'est préoccupé uniquement de sa propre peur de vieillir. Je n'en veux pas à mon homme, car il avait 21 ans, il a eu besoin de réfléchir, il était persuadé qu'il avait le week end devant lui pour réfléchir, sauf que quand il est revenu, trois jours plus tard pour en discuter, tout était fini. Donc à lui je ne lui en veux pas.
Mais à Elle, je ne lui pardonnerais jamais. mais elle s'en fiche parce que ce moment de faiblesse, ce laps de temps ou je n'ai pas été capable de décider par moi meme, je suis la seule à le payer.
J'ai été obligée d'arreter les traitement de fertilité car ils me rendaient malades. Ca aussi ca doit être un signe.
Je dois laisser faire le temps.
tu dis que tu as écouté la psy en changeant de père... mais pourquoi entamer une procedure d'adoption si tu ne l'aimait plus? Parce que si tu le quitte pour un autre c'est que tu ne l'aimait plus non?
Qu'est ce que ca represente avoir un enfant pour toi?
Parce que moi personnellement je n'essaierais pas d'adopter un enfant à 54 ans. Pour l'enfant... Pour ne pas qu'il passe ses meilleures années, plus tard, à devoir s'occuper de sa mere au lieu de vivre sa vie. parce quand il aura trente ans, tu en aura 80...
tu as fais un choix à un moment de ta vie... Il faut l'assumer.
Je ne suispas aussi categorique que nanny, meme si au fond je partage son sentiment sur l'avortement, mais je pense quand meme que tu devrais reflechir vraiment à ce qui te motive.
Parce que moi, mon copain ne voulait pas d'enfant au début. Je lui ai dit à quel point c'était important pour moi, ce que representait un enfant à mes yeux et je l'ai convaincue. Je ne laisserais rien me détourner de cela. Si ce n'est le bien de l'enfant en question.
Je me souviens d'etre retournée chez ma mere.
Je me souviens de ma belle mere exigeant de me voir. De la journée passée avec elle, je m'en souviens vaguement...
ensuite je ne me souviens de rien... jusqu'à la douleur à la clinique... à l'envie de vomir tellement j'avais mal et à une infirmiere qui m'a dit: oh lla la si la vous avez mal, imaginez ce que ca aurait été si vous aviez du accoucher...
ensuite j'ai revu les papiers: J'ai eu le résultat de ma prise de sang le 07/02 j'ai passé l'echo de datation le 10/01 au matin, j'ai pris le premier cachet de la pillule abortive le 10/02 apres midi et le second le 12/02.
Et les 7 jours de reflexion? oubliés dans l'affaire... C'est pratique d'avoir une amie gyneco hein maman?
Je n'ai jamais réussi a "retrouver" ses quelques jours... Ils ont totalement disparus de ma memoire.
Je n'ovule plus aujourd'hui. Apres de nombreux tests et examens, on n'a pu trouver aucune raison médicale. Les ovules sont là, ils murissent et puis tout se bloque, ils n'arrivent pas à complete maturité. Je ne répond à aucun traitement.
Je resume la situation comme ca, meme si ca ne plait pas à ma gyneco qui me dit que je ne devrais pas voir les choses comme ca: Mon cerveau s'est mis en veille. J'ai été manipulé par quelqu'un qui s'est préoccupé uniquement de sa propre peur de vieillir. Je n'en veux pas à mon homme, car il avait 21 ans, il a eu besoin de réfléchir, il était persuadé qu'il avait le week end devant lui pour réfléchir, sauf que quand il est revenu, trois jours plus tard pour en discuter, tout était fini. Donc à lui je ne lui en veux pas.
Mais à Elle, je ne lui pardonnerais jamais. mais elle s'en fiche parce que ce moment de faiblesse, ce laps de temps ou je n'ai pas été capable de décider par moi meme, je suis la seule à le payer.
J'ai été obligée d'arreter les traitement de fertilité car ils me rendaient malades. Ca aussi ca doit être un signe.
Je dois laisser faire le temps.
tu dis que tu as écouté la psy en changeant de père... mais pourquoi entamer une procedure d'adoption si tu ne l'aimait plus? Parce que si tu le quitte pour un autre c'est que tu ne l'aimait plus non?
Qu'est ce que ca represente avoir un enfant pour toi?
Parce que moi personnellement je n'essaierais pas d'adopter un enfant à 54 ans. Pour l'enfant... Pour ne pas qu'il passe ses meilleures années, plus tard, à devoir s'occuper de sa mere au lieu de vivre sa vie. parce quand il aura trente ans, tu en aura 80...
tu as fais un choix à un moment de ta vie... Il faut l'assumer.
Je ne suispas aussi categorique que nanny, meme si au fond je partage son sentiment sur l'avortement, mais je pense quand meme que tu devrais reflechir vraiment à ce qui te motive.
Parce que moi, mon copain ne voulait pas d'enfant au début. Je lui ai dit à quel point c'était important pour moi, ce que representait un enfant à mes yeux et je l'ai convaincue. Je ne laisserais rien me détourner de cela. Si ce n'est le bien de l'enfant en question.
pardon, bug.
Je disais donc: si ce n'est le bien de l'enfant.
Ceci étant dit, je comprends ta peine et je compatis.
personnellement, j'ai cessé de croire que je peux etre heureuse parce que je vais continuer à payer chaque jour pour ce que j'ai fait. Parce que ceux qui m'entourent avec leur phrase toute faite du style: laisse du temps au temps (qu'est ce qu'elle m'ennerve celle la)
ou alors: tu es vraiment d'un autre age, une femme n'a pas besoin d'enfants pour exister ou s'epanouir... (hmmm sans commentaire, ils n'imaginent meme pas que certains en ont besoin)
et bien tout cela n'auront pas mal à ma place.
enfin je crois que je ne pourrais jamais guerir de la simple conversation que j'ai eu un jour avec ma mere à ce propos:
- arrete d'essayer d'avoir un bébé parce qu'un jour ca va bien finir par arriver et tu le regretteras.
Je lui ai répondu: on ne regrette jamais un enfant, maman.
Là elle m'a détaillé de la tete aux pieds et elle a repondu:
- ca c'est ce que tu crois...
Je disais donc: si ce n'est le bien de l'enfant.
Ceci étant dit, je comprends ta peine et je compatis.
personnellement, j'ai cessé de croire que je peux etre heureuse parce que je vais continuer à payer chaque jour pour ce que j'ai fait. Parce que ceux qui m'entourent avec leur phrase toute faite du style: laisse du temps au temps (qu'est ce qu'elle m'ennerve celle la)
ou alors: tu es vraiment d'un autre age, une femme n'a pas besoin d'enfants pour exister ou s'epanouir... (hmmm sans commentaire, ils n'imaginent meme pas que certains en ont besoin)
et bien tout cela n'auront pas mal à ma place.
enfin je crois que je ne pourrais jamais guerir de la simple conversation que j'ai eu un jour avec ma mere à ce propos:
- arrete d'essayer d'avoir un bébé parce qu'un jour ca va bien finir par arriver et tu le regretteras.
Je lui ai répondu: on ne regrette jamais un enfant, maman.
Là elle m'a détaillé de la tete aux pieds et elle a repondu:
- ca c'est ce que tu crois...
c' est quoi les raisons personnelles d' une IVG?
00lina00
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lundi 1 décembre 2008
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5 août 2023
6 249
15 mars 2009 à 15:12
15 mars 2009 à 15:12
Slt,
1/ trop jeune,
2/ sans travail ou dans les études longues,
3/ pas sûr des sentiments du partenaire,
4/ et puis, une vision à long terme de l'avenir.
1/ trop jeune,
2/ sans travail ou dans les études longues,
3/ pas sûr des sentiments du partenaire,
4/ et puis, une vision à long terme de l'avenir.
Vous n’avez pas trouvé la réponse que vous recherchez ?
Posez votre question
Nanny, votre vie a été bien triste (et je suis sincère) et malheureusement vous a rendu aigrie, méchante et absolument dénuée de bon sens .
Je ne remettrais pas en question les convictions propres à tout un chacun. Elles ne regardent que nous , nos valeurs et notre vision de la vie. En attendant, bien que les miennes soient claires à ce sujet, je n'irai pas trouvé d'autres personnes en désaccord pour leur balancer tout un tas d'atrocités à la figure. Quel objectif ? Quel intérêt ? Est ce la faute d'une seule d'entre nous ce qu'il t'ai arrivé ? Je ne pense pas . JE ne me rappelle pas avoir prié ou confectionné une poupée vaudou pour que cela arrive.
En attendant, je me permettrais d'utiliser un droit de réponse, et ceci même 4 ans après, quant à ces messages, que ce soit les votre, Nanny, ou ceux que j'ai pu lire sur ce forum.
Nous parlons ici d'IVG ponctuels. Non pas de femmes qui, sous couvert de ne pas vouloir injecter d'hormones dans leur corps ou bien d'avoir trop envie de faire l'amour e soir ne se protègent que rarement et utilisent ce mitoyen comme un moyen de contraception . Nous parlons de femmes qui, dans certains cas se sont protéger, ou bien même on pris la pilule mais à qui ceci arrive tout de même . Ou bien de celles qui, comme moi je le confesse, ont fait une bêtise, UNE FOIS, et s'en sont mordu les doigts. Car oui, on s'en mord les doigts dans ce cas la . Un parce qu'à n'importe quel âge que ce soit, la grossesse, s'il n'est pas désirée, peut ne peut pas l'être pour plusieurs raisons.
La première est l'instabilité dans la vie. Tout le monde ne peut se targuer d'avoir un emploi stable et bien rémunéré. Or d'avoir un enfant, n'est ce pas une faire une promesse au préalable de s'assurer lui offrir tout ce dont il a besoin, et personnellement, et aussi dans un futur plus professionnel ( études etc...). Et non, il n'existe pas forcément d'aide de ce côté là. D'aides financières j'entends, ou morales. Personnellement, je vivais toujours chez mes parents ( ce qui engendre le fait que ma sécurité sociale et autre était toujours à leur nom). Or, mes parents font partis de cette classe moyenne, ayant connu de durs moments mais se trouvant toujours depuis des années sur le paliers " vos parents gagner trop pour avoir quelque aide que ce soit". Et si je parle de moi, à l'époque j'étais étudiante, et travaillait à côté en tant que serveuse pendant 30H00 la semaine. Ce qui prouve 1) ma débrouillardise et 2) ma non fainéantise . L'argent que je gagnais devait il me servir à élever un enfant ? Ou bien même à le porter pendant 9 mois, engendrant des coups non négligeables pour moi et le garçon avec qui j'étais ? J'avais 18 ans. La réponse est dans cette phrase.
Alors oui, j'ai choisis mon avenir. Celui que je voulais. Celui que, à force de travail et de persévérance j'étais entrain de me construire. Celui qui me permettrait de subvenir, déjà à mes propres besoins.
Un autre point important est qu'à 18 ans, l'instinct maternel, si toute fois ce n'est pas une légende, n'est pas encore ou tout du moins pour certaines d'entre nous, développé. Que ferions nous d'un enfant ?
Faut il avoir un enfant au risque de lui en vouloir plus tard ? Comme il a été dit dans ce forum ? Faut prendre ce risque ? De lui reprocher un jour de nous avoir "voler" notre enfance ? Même si certaines ne regretteront jamais ( et tant mieux !), d'autres oui. Et quoi de pire que de mettre à mal sa propre géniture à cause de regrets et de rancoeur portés depuis longtemps ?
Parlons du copain maintenant. Ou de l'homme avec nous partageons ça. Lorsque ceci m'est arrivé, j'ai tout de suite pris la décision de subir une intervention. Pour toutes celles que je vous ai expliqué et bien encore ! Mais quelque chose, par dessus tout m'a persuadé que j'avais pris la bonne décision. LA réaction du dit "copain". Au téléphone : "Je suis enceinte" "Tu sais Marie c'est trop pour moi, je crois qu'on va arrêter". Clic- . Rappel : "Et tu comptes faire quoi?" ( JE compte faire quoi) "Bien Il n'y a pas 10 000 solutions, alors voila " " TU sais Marie, dans ma familles ça ne se fait pas, je ne peux pas savoir ça et mentir à ma mère etc...". Bref, la réaction que surtout, surtout, on ne veut pas avoir de la part de l'homme avec qui on est depuis 8 mois, et avec qui, je l'aurai appris par la suite, je suis restée 3 ans de plus. Alors oui, il a été surpris, stressé et pris de court. Ca, je ne lui retirerai jamais. Mais ces mots ont tout détruit. Et son absence pendant la semaine suivante aussi. Car oui, il est venu le matin de l'IVG, par surprise, mais la semaine d'avant est déterminante quant au moral je pense. Surtout pendant les prises de médicaments. La confiance que j'avais en lui et la confiance que j'avais en moi ont été cassées et ont augmenté ma prise de contrôle sur les chose, mon besoin sans cesse de vouloir faire les choses par moi même, de ne jamais me laisser aller. Pourquoi aimer quelqu'un ou lui faire confiance si c'est pour qu'au premier obstacle, certes de taille, il vous laisse tomber ? Alors oui, je suis restée 3 ans avec lui, je l'aimais comme une folle. Et aussi par lâcheté. Ca nous a été fatal, ceci a été trois ans de déchirure, de disputes incessante, de pauses et de trahison. Bref, la relation est devenue malsaine.
Mais je peux vous dire que j'ai échappé au "pire". Ce garçon en question était musulman et de couleur noire. Je suis catho et bien blanche( athée pour ma part). Mes parents n'ont jamais eu de soucis quant à ça . Tant que je suis heureuse ils le seront pour moi et aimeront l'homme avec qui je suis. Les siens sont une autre histoire. Je n'ai jamais rencontré sa mère; elle ne voulait pas. J'ai rencontré une seule fois son père. Sa mère, qui a fait notre "chemin de Compostelle" à nous, à été faire le voyage de la Mecque . Quand elle est revenue, elle s'est donné pour objectif de faire changer son fils, jusqu'à là, non pratiquant. Elle le réveillait à 4 du matin pour prier par exemple. IL s'est gentiment laissé aller à ceci sans toutefois devenir pratiquant. Il ne voulait pas aller contre sa mère, qui, soit dit en passant, réclamait de l'argent à son fils tous les mois sous prétexte qu'elle l'avait mis au monde et élevé. Il travaillait avec moi. Mais on ne pouvait plus en discuter, les principes de ma famille lui étaient parfois incompréhensibles. Alors même que 4 mois plus tôt, il avait adoré mes parents et m'avait dit d'ou il savait d'ou je tenais mon éducation, ma gentillesse et ma beauté (selon lui hein !)... --' . Et si je je m'avisais de vouloir discuter de sa famille et de son rapport à ses parents ( divorcés), j'avais le droit à de la colère et à des " de toute façon tu ne peux pas comprendre".
Alors non, je l'avoue, je ne me voyais pas avoir un enfant dans ce contexte là, et je pense que j'ai bien fait. Le respect sera la première valeur importante à mes yeux, et la tolérance. Et ceci n'en était pas l'exemple.
Enfin je finirais par dire que je ne veux pas d'enfant. E foui, certaines d'entre nous n''ont ni le besoin ni l'envie de procréer. Et ceci depuis toujours. Je n'ai jamais été attiré par la maternité. Et ceci ne changera pas, même avec un test de grossesse positif. Je ne m'excuserai pas, ceci est mon choix. Cependant, j'ai assez de respects pour toutes les mères de familles , ou celles qui se rêvent mères de familles, pour les pères ou ceux qui voudraient l'être et également pour les enfants , pour prétendre à être mère sans le vouloir. Ceci n'est pas un jeu, ce n'est pas une mode ou juste une lubie, C'est une vie entière dévouée à la cause de "quelqu'un". Qu'on ne me dise pas que la décision est facile ( même si elle ne m'a jamais traumatisée ou hantée), elle est faite d'une réflexion, d'une vision de l'avenir, et d'un certain courage.
Tout ça pour dire, et je pense qu'il y a encore 1000 raisons qui me font dire que j'avais fait le bon choix, tant au niveau de l'avenir,des finances, de mes convictions, de mes valeurs et de mon bien être . Je ne suis pas égoïste, je suis objective. Et j'ai les pieds sur Terre. Alors ne reprochez pas aux femmes de disposer de leur corps comme vous avez disposez du votre en ayant décider d'arriver au terme de vos grossesses. Chacune est libre et chacune a sa foi.
Je me doute bien que mon message ne changera pas des convictions que vous avez acquises tout au long d'une vie. Peut être peut-il vous aider à réfléchir à certaines choses ? A vous remettre en question ? Ou peut être vous ferait il découvrir la tolérance. Bien largement oubliée aujourd'hui.
Je ne remettrais pas en question les convictions propres à tout un chacun. Elles ne regardent que nous , nos valeurs et notre vision de la vie. En attendant, bien que les miennes soient claires à ce sujet, je n'irai pas trouvé d'autres personnes en désaccord pour leur balancer tout un tas d'atrocités à la figure. Quel objectif ? Quel intérêt ? Est ce la faute d'une seule d'entre nous ce qu'il t'ai arrivé ? Je ne pense pas . JE ne me rappelle pas avoir prié ou confectionné une poupée vaudou pour que cela arrive.
En attendant, je me permettrais d'utiliser un droit de réponse, et ceci même 4 ans après, quant à ces messages, que ce soit les votre, Nanny, ou ceux que j'ai pu lire sur ce forum.
Nous parlons ici d'IVG ponctuels. Non pas de femmes qui, sous couvert de ne pas vouloir injecter d'hormones dans leur corps ou bien d'avoir trop envie de faire l'amour e soir ne se protègent que rarement et utilisent ce mitoyen comme un moyen de contraception . Nous parlons de femmes qui, dans certains cas se sont protéger, ou bien même on pris la pilule mais à qui ceci arrive tout de même . Ou bien de celles qui, comme moi je le confesse, ont fait une bêtise, UNE FOIS, et s'en sont mordu les doigts. Car oui, on s'en mord les doigts dans ce cas la . Un parce qu'à n'importe quel âge que ce soit, la grossesse, s'il n'est pas désirée, peut ne peut pas l'être pour plusieurs raisons.
La première est l'instabilité dans la vie. Tout le monde ne peut se targuer d'avoir un emploi stable et bien rémunéré. Or d'avoir un enfant, n'est ce pas une faire une promesse au préalable de s'assurer lui offrir tout ce dont il a besoin, et personnellement, et aussi dans un futur plus professionnel ( études etc...). Et non, il n'existe pas forcément d'aide de ce côté là. D'aides financières j'entends, ou morales. Personnellement, je vivais toujours chez mes parents ( ce qui engendre le fait que ma sécurité sociale et autre était toujours à leur nom). Or, mes parents font partis de cette classe moyenne, ayant connu de durs moments mais se trouvant toujours depuis des années sur le paliers " vos parents gagner trop pour avoir quelque aide que ce soit". Et si je parle de moi, à l'époque j'étais étudiante, et travaillait à côté en tant que serveuse pendant 30H00 la semaine. Ce qui prouve 1) ma débrouillardise et 2) ma non fainéantise . L'argent que je gagnais devait il me servir à élever un enfant ? Ou bien même à le porter pendant 9 mois, engendrant des coups non négligeables pour moi et le garçon avec qui j'étais ? J'avais 18 ans. La réponse est dans cette phrase.
Alors oui, j'ai choisis mon avenir. Celui que je voulais. Celui que, à force de travail et de persévérance j'étais entrain de me construire. Celui qui me permettrait de subvenir, déjà à mes propres besoins.
Un autre point important est qu'à 18 ans, l'instinct maternel, si toute fois ce n'est pas une légende, n'est pas encore ou tout du moins pour certaines d'entre nous, développé. Que ferions nous d'un enfant ?
Faut il avoir un enfant au risque de lui en vouloir plus tard ? Comme il a été dit dans ce forum ? Faut prendre ce risque ? De lui reprocher un jour de nous avoir "voler" notre enfance ? Même si certaines ne regretteront jamais ( et tant mieux !), d'autres oui. Et quoi de pire que de mettre à mal sa propre géniture à cause de regrets et de rancoeur portés depuis longtemps ?
Parlons du copain maintenant. Ou de l'homme avec nous partageons ça. Lorsque ceci m'est arrivé, j'ai tout de suite pris la décision de subir une intervention. Pour toutes celles que je vous ai expliqué et bien encore ! Mais quelque chose, par dessus tout m'a persuadé que j'avais pris la bonne décision. LA réaction du dit "copain". Au téléphone : "Je suis enceinte" "Tu sais Marie c'est trop pour moi, je crois qu'on va arrêter". Clic- . Rappel : "Et tu comptes faire quoi?" ( JE compte faire quoi) "Bien Il n'y a pas 10 000 solutions, alors voila " " TU sais Marie, dans ma familles ça ne se fait pas, je ne peux pas savoir ça et mentir à ma mère etc...". Bref, la réaction que surtout, surtout, on ne veut pas avoir de la part de l'homme avec qui on est depuis 8 mois, et avec qui, je l'aurai appris par la suite, je suis restée 3 ans de plus. Alors oui, il a été surpris, stressé et pris de court. Ca, je ne lui retirerai jamais. Mais ces mots ont tout détruit. Et son absence pendant la semaine suivante aussi. Car oui, il est venu le matin de l'IVG, par surprise, mais la semaine d'avant est déterminante quant au moral je pense. Surtout pendant les prises de médicaments. La confiance que j'avais en lui et la confiance que j'avais en moi ont été cassées et ont augmenté ma prise de contrôle sur les chose, mon besoin sans cesse de vouloir faire les choses par moi même, de ne jamais me laisser aller. Pourquoi aimer quelqu'un ou lui faire confiance si c'est pour qu'au premier obstacle, certes de taille, il vous laisse tomber ? Alors oui, je suis restée 3 ans avec lui, je l'aimais comme une folle. Et aussi par lâcheté. Ca nous a été fatal, ceci a été trois ans de déchirure, de disputes incessante, de pauses et de trahison. Bref, la relation est devenue malsaine.
Mais je peux vous dire que j'ai échappé au "pire". Ce garçon en question était musulman et de couleur noire. Je suis catho et bien blanche( athée pour ma part). Mes parents n'ont jamais eu de soucis quant à ça . Tant que je suis heureuse ils le seront pour moi et aimeront l'homme avec qui je suis. Les siens sont une autre histoire. Je n'ai jamais rencontré sa mère; elle ne voulait pas. J'ai rencontré une seule fois son père. Sa mère, qui a fait notre "chemin de Compostelle" à nous, à été faire le voyage de la Mecque . Quand elle est revenue, elle s'est donné pour objectif de faire changer son fils, jusqu'à là, non pratiquant. Elle le réveillait à 4 du matin pour prier par exemple. IL s'est gentiment laissé aller à ceci sans toutefois devenir pratiquant. Il ne voulait pas aller contre sa mère, qui, soit dit en passant, réclamait de l'argent à son fils tous les mois sous prétexte qu'elle l'avait mis au monde et élevé. Il travaillait avec moi. Mais on ne pouvait plus en discuter, les principes de ma famille lui étaient parfois incompréhensibles. Alors même que 4 mois plus tôt, il avait adoré mes parents et m'avait dit d'ou il savait d'ou je tenais mon éducation, ma gentillesse et ma beauté (selon lui hein !)... --' . Et si je je m'avisais de vouloir discuter de sa famille et de son rapport à ses parents ( divorcés), j'avais le droit à de la colère et à des " de toute façon tu ne peux pas comprendre".
Alors non, je l'avoue, je ne me voyais pas avoir un enfant dans ce contexte là, et je pense que j'ai bien fait. Le respect sera la première valeur importante à mes yeux, et la tolérance. Et ceci n'en était pas l'exemple.
Enfin je finirais par dire que je ne veux pas d'enfant. E foui, certaines d'entre nous n''ont ni le besoin ni l'envie de procréer. Et ceci depuis toujours. Je n'ai jamais été attiré par la maternité. Et ceci ne changera pas, même avec un test de grossesse positif. Je ne m'excuserai pas, ceci est mon choix. Cependant, j'ai assez de respects pour toutes les mères de familles , ou celles qui se rêvent mères de familles, pour les pères ou ceux qui voudraient l'être et également pour les enfants , pour prétendre à être mère sans le vouloir. Ceci n'est pas un jeu, ce n'est pas une mode ou juste une lubie, C'est une vie entière dévouée à la cause de "quelqu'un". Qu'on ne me dise pas que la décision est facile ( même si elle ne m'a jamais traumatisée ou hantée), elle est faite d'une réflexion, d'une vision de l'avenir, et d'un certain courage.
Tout ça pour dire, et je pense qu'il y a encore 1000 raisons qui me font dire que j'avais fait le bon choix, tant au niveau de l'avenir,des finances, de mes convictions, de mes valeurs et de mon bien être . Je ne suis pas égoïste, je suis objective. Et j'ai les pieds sur Terre. Alors ne reprochez pas aux femmes de disposer de leur corps comme vous avez disposez du votre en ayant décider d'arriver au terme de vos grossesses. Chacune est libre et chacune a sa foi.
Je me doute bien que mon message ne changera pas des convictions que vous avez acquises tout au long d'une vie. Peut être peut-il vous aider à réfléchir à certaines choses ? A vous remettre en question ? Ou peut être vous ferait il découvrir la tolérance. Bien largement oubliée aujourd'hui.
begonie
Messages postés
87253
Date d'inscription
mardi 13 avril 2010
Statut
Modérateur
Dernière intervention
18 novembre 2024
9 092
28 sept. 2014 à 13:24
28 sept. 2014 à 13:24
Bonjour.
La question datant déjà de 2008, celle-ci va se fermer.
La question datant déjà de 2008, celle-ci va se fermer.
tout d'abord je suis contre les ivg de quel droit vous vous êtes permise d'oter la vie à un enfant alors que tant de mamans cherches à en voir plus que tout au monde. Bien que le père n'en voulais pas, à passé la trentaine, je pense que vous étiez quand même capable de vous en occuper surtout qu'il existe des aides pour les personnes isolées. oU ALORS? VOUS AURIEZ PU LE FAIRE ADOPTER là il aurait pu avoir sa chance, il n'était pas responsable de la situation VOUS AVEZ ETE LACHE! C'est un meurtre et maintenant vous voulait adopter. Vous aviez su coucher et vous n'assumez pas vos actes. Est-ce qu'il vous arrive au moins de penser à l'enfant qu'il aurait pu devenir, il aurait 20 ans normalement si vous ne lui auriez pas oté toute chance de vivre. Je ne vous comprends pas et ne comprendrai jamais les personnes qui tuent leurs foetus et qui après des années pensent qu'il est temps pour elles de fonder une famille en adoptant. Vous êtes une personne abjecte. Moi, en 8 ans, j'ai fais 3 fausses couches, j'ai eu mon fils en juillet 2003 prématuré à 32 semaines que j'ai failli perdre à cause d'une leucémie qu'il a eu en janvier 2005. Je me suis faite opérée plusieurs fois car j'ai une endométriose sévère. Je ne suis plus avec le papa de mon fils depuis septembre 2005. Je me suis retrouvée seule pour élever mon fils jusqu'à ce que je rencontre mon mari actuel et cela ne m'aurait jamais venu à l'esprit de donner mon fils; Surtout qu'il est de ma chair et de mon sang. Depuis ma fausse couche de mars 2006, je suis en traitement pour pouvoir donner un petit frère ou une petite soeur à mon fils mais je n'ai que des échecs (insémination artificiellle, FIV, ICSI, traitement douloureux et contraignants) et je me bats pour que mon rêve se réalise enfin et vous après avoir volontairement tuer votre foetus à 33 ans vous voulez adopter.
"construire" en ce qui concerne Christine se serait plutot "détruire" comment cautionne tu le meurtre d'un être vivant, toi; Et maintenant, pour avoir une descendance, elle veut adopter, ce n'est pas juste, il y a tant de personnes qui, tout comme moi, n'ont qu'un but donner la vie et elle elle s'est permise de détruire la vie qu'elle avait en elle comme un mouchoir usagé que l'on jette à la poubelle. Alors, qu'il y a tant d'aide pour les mères célibataires.
Elle a eu le bonheur que d'autres femmmes n'ont pas et elle a préférée le tuer plutot que de le faire adopter et maintenant elle veut adopter un enfant qu'une femme à abandonner. Je ne comprends pas. Au moins, les personnes qui confient leurs enfants en adoption, celles-là, ont privilégiées le bonheur de leur enfant qu'elle ne désiraient pas en leur laissant une chance de pourvoir avoir une famille qui saura lui donner tout l'amour qu'elles n'ont pas voulu donner. Mais , Christine, elle, ne lui en a laissé aucune.
moi ce qui me donne envie de vomir se sont les personnes qui déside de qui a le droit de vie ou de mort sur un petit être qui n'a rien demandé. ET IL Y EN A TANT QUI VEULENT DES ENFANTS ET QUE ONT DU MAL A EN AVOIR ET D'AUTRES QUI ONT CE BONHEUR ET QUI PREFERE METTRE FIN A SA VIE IN UTERO. As tu des enfants?