Ah là là mais c'est la cata !!

Barnouic - 10 juil. 2012 à 08:05
 Barnouic - 25 oct. 2012 à 08:30
Médecins généralistes : la pénurie menace
Il faudrait recruter entre 40 et 50 praticiens par an pendant une décennie pour éviter que le département devienne un désert médical. Le conseil de l'ordre des médecins s'alarme.
Christine Mateus | Publié le 10.07.2012, 07h05
Chaque année, seulement 12 médecins en moyenne rejoignent les rangs des praticiens val-de-marnais. Or, selon le Conseil départemental de l'ordre des médecins, il en faudrait au moins 40. | (LP/matthieu de martignac.) Réagir Le Val-de-Marne, bientôt un désert médical? Les médecins généralistes libéraux sont-ils une espèce en voie de disparition? Le conseil départemental de l'ordre des médecins voit plusieurs raisons de s'inquiéter face à la pénurie qui menace. Aujourd'hui, pour assurer la prise en charge des patients, remplacer les départs en retraite et répondre à la politique actuelle qui vise à maintenir les personnes âgées à domicile, il faudrait recruter entre 40 et 50 praticiens par an pendant une décennie.
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« J'essaye de ne jamais tomber malade »
« Nous en sommes à 12, constate, amer, le président de l'ordre départemental, Bernard Le Douarin. Nous évitons la catastrophe mais ce n'est pas suffisant, et ce, malgré nos efforts pour rendre le territoire attractif. Nous allons clairement vers un déficit, d'ailleurs certaines zones sont déjà touchées comme Ivry (voir par ailleurs), Vitry ou Orly. »

Principal atout du Val-de-Marne pour séduire les nouveaux médecins, selon le responsable, les Sami (service d'accueil médical initial). Un dispositif pilote, lancé en 2002, chargé d'assurer une permanence des soins après 20 heures. Le médecin de famille, refusant que les urgences soient la seule réponse à la prise en charge de ses patients la nuit, n'est donc plus obligé d'être disponible dans la soirée. Il existe douze Sami dans le département. En moyenne, les médecins font ainsi une garde tous les mois et demi pour permettre au système d'être opérationnel. Mais malgré cela, ça ne prend pas. « Les jeunes ne veulent plus faire autant d'heures. La qualité de vie est essentielle pour eux. Et puis, ils ne veulent pas être ennuyés par la paperasse. Du coup, parmi les nouveaux inscrits au tableau du conseil départemental, on note beaucoup de personnes qui ne font que des remplacements et des gardes. Ça leur permet de vivre sans ouvrir un cabinet tout de suite », déplore Bernard Le Douarin.

Un département réputé dangereux

Autre point, le département (qui compte 1000 médecins généralistes libéraux) est réputé dangereux. En 2010, 35 d'entre eux ont fait remonter un incident. En décembre 2011, un protocole « sécurité » a donc été signé, dotant chaque commissariat d'un correspondant pour répondre aux interrogations des praticiens et les conseiller, par exemple, sur la manière de sécuriser leurs déplacements ou l'agencement de leur cabinet ; leur dépôt de plainte est aussi facilité...

Quelles solutions reste-t-il donc pour arrêter l'hémorragie? Les maisons médicales regroupant plusieurs médecins, avec une secrétaire chargée de l'administratif, semblent avoir les faveurs des jeunes, qui ne veulent pas tenter l'aventure en solo. Des discussions sont en cours, notamment avec l'agence régionale de santé, dans le but de voire éclore ces structures dans le département. Mais qui paiera l'acquisition des locaux? La question reste en suspens. « Il faudrait également revolariser cette profession et augmenter le numerus clausus (NDLR : qui définit le nombre de médecins) mais, pour cela, il faut une vraie volonté gouvernementale », avertit Bernard Le Douarin.


Le Parisien
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3 réponses

c'est vraiment la cata !! aie aie aie

http://www.sudouest.fr/2012/07/09/la-penurie-medicale-inquiete-764823-3669.php



La pénurie médicale inquiète


Remarquez comme moi sur la photo l'air inspiré des deux comiques troupiers de service, il parait qu'ils songent aller recruter leurs médecins en Seine et Marne

Bernard Genestou, conseiller général et président de la Communauté de communes Lot et Tolzac (à gauche) et Daniel Furlan, maire du village. (Photo Françoise Yrieix)
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Dimanche 24 juin à midi, la municipalité, les membres du Centre communal d'action sociale (CCAS) ont invité Bernard Genestou, président de la Communauté de communes Lot et Tolzac et les aînés ruraux de la commune à un délicieux repas préparé par M. Ajas de Tombeboeuf.

L'avenir grâce aux seniors
Depuis seize ans, la tradition était un goûter, ce repas est une première. Dans son allocution, le maire Daniel Furlan rappelle que la population du village compte 35 % de personnes de plus de 70 ans et de citer : « On dit que l'avenir est aux jeunes, ici c'est le contraire, le village s'est développé et vit avec et pour ses personnes âgées avec la maison d'accueil La Passarella et le service de soins à domicile (ADMR) qui ont fait d'un centre-bourg moribond - il n'y a ni commerce, ni école - ni habitants un centre-bourg bien vivant avec du passage à longueur de journée. »

Ce repas est l'occasion de rendre hommage aux aînés, mais surtout de partager un moment de convivialité, d'amitié.

Désertification médicale
Le maire fait part de la grande question qui préoccupe les élus en ce moment et déjà depuis longtemps, la désertification médicale des zones rurales. « Nous devenons orphelins de nos médecins, le docteurc Scott de Verteuil est parti, le docteur Batllei-Izard de Tombeboeuf s'en va et le docteur Lagarrigue de Monclar est sur le point de pendre sa retraite. Il reste donc deux miraculés à Castelmoron : les docteurs Aragon et Garrigue qui sont submergés. Nos campagnes ont un besoin impérieux de médecins vu l'âge de la population. »

Daniel Furlan a salué le Conseil municipal et le CCAS pour avoir organisé cette belle journée dédiée aux seniors. Bernard Genestou dit son plaisir d'être parmi les aînés, c'est sa première sortie depuis un an après quelques soucis de santé et « toute ma vie d'élu et même au-delà je l'ai vécue avec vous, vous êtes le meilleur des fortifiants ».

Une équipe soudée
Bernard Genestou reprend le problème de la pérennité du monde médical en milieu rural. La Communauté réfléchit pour trouver des solutions et surtout va agir en essayant de monter une structure pour amener des médecins et surtout pour les garder. Le repas servi à la salle des fêtes a régalé tous les convives.

Coulx · Lagarrigue
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Yona82 Messages postés 17 Date d'inscription lundi 2 juillet 2012 Statut Membre Dernière intervention 23 octobre 2012
23 oct. 2012 à 17:07
Il faut s'activer !!!

Une pénurie de médecins n'est pas souhaitable ni pour la vie des citoyens ni pour le métier. Cela prouverait-il que les médecins généralistes sont aussi en régression ?
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Je vous prie de m'excuser Yona ...il y aurait il par chez vous un désert NOTARIAL??????......Non???? Ben demandez vous juste pourquoi !!!
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