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7 réponses
IL N'Y A PAS DE REPONSE TOUTE FAITE A VOTRE QUESTION SUR UN PLAN GENERAL.CEPENDANT SI ON LA PREND SUR UN PLAN INDIVIDUALISTE, PARTICULIER, JE DIRAIS QUE LA PERSONNE XENOPHOBE RESSENT DE LA PEUR.ELLE NE PREND PAS ASSEZ SES DISTANCES PAR RAPPORT A L'AUTRE; ELLE S4ENGAGE DE TROP SUR LE PLAN DE SON JUGEMENT. SI CTTE PERSONNE SE RENSEIGNE SUR CETTE AUTRE PERSONNE A LA LIMITE ELLE PORTERA PEUT-ÊTRE UN JUGEMENT DIFFERENT.ET PENSERA QUE C'EST UN ÊTRE HUMAIN COMME LES AUTRES AVEC SES DEFAUTS ET SES QUALITES.
Un défaut (du point de vue psychologique) est "ce qui manque et qui serait nécessaire". Donc pour une personne xénophobe c'est-à-dire une personne qui manifeste de l'hostilité envers les étrangers, seuls le dialogue et la compréhension de l'autre sont nécessaire. Rien de plus. Pour finir je citerais Albert Jacquard, dans son livre "Mon utopie", pages 120 et 121)
" Un humain face à un autre. Ce que chacun ressent lui est suggéré par son expérience, qui peut inciter à des attitudes opposées : craindre, se protéger, préserver sa propre identité en se renfermant, ou faire confiance, partager, accepter le risque d’un cheminement commun.
A chaque instant, un équilibre provisoire est obtenu entre ces deux positions aussi aventureuses l’une que l’autre."
Je ne parlerai pas de défauts, mais de manques.....Pour le xénophobe, l'étranger est perçu comme une menace pour son équilibre de vie, et donc comme un ennemi . Ce qui développe chez lui un sentiment de crainte, d'hostilité, voire de haine en vers ceux qui n'ont pas la même nationalité, ou qui n'appartient pas au même groupe (culture, religion, langue ); Le xénophobe manifeste une peur maladive et irraisonnée de ce qui est étranger, ce qui l'entraine à masquer cette peur et cette haine par la violence verbale et physique;c'est une méconnaissance totale du monde qui l'entoure et qui ne reconnait de valeurs morales et éthiques qu'à sa tribu.
Je pense que tout peut se soigner, même la provocation ça se soigne ! De plus en plus les questions du site sont sur les religions, la politique, le rasisme maintenant la xénophobie décidement on n'en fini pas !
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Il ne s'agit pas d'un problème psychologique. C'est simplement de l'ignorance accompagnée de la crainte de ne pas s'adapter à l'autre. Mais surtout ignorance.
La peur de l' autre, de l' inconnu, du nouveau venu est aussi ancienne que les débuts de la sédentarisation néolithique. La tribu se renferme sur elle-même, défendant jalousement ses cultures, ses troupeaux, des autres tribus, au besoin par la guerre. Cet enracinement, prolongement de l' instinct de survie, semble avoir laissé des traces indélébiles que les politiciens, les religieux, tous les hommes de pouvoir ont soigneusement entretenu. Le ciment -artificiel- de cohésion de la tribu étant au mieux, la méfiance, au pire la haine de qui ne fait pas partie du clan : l' étranger (relire Camus!) Mais je me demande si à force de ressasser en groupe ces idées négatives, elles ne deviennent pas , par une perversion banale, des idées agressives, voire vengeresses. Dans ce cas on pourrait y voir une paranoïa?
