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Nostera
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mercredi 11 juillet 2012
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17 juillet 2012
22
11 juil. 2012 à 16:10
11 juil. 2012 à 16:10
Bonjour,
J'ai lu cette précision avec intérêt: "je suis pessimiste (ou alors réaliste)"
Le pessimisme est l'exagération du côté négatif de la réalité.
Donc, oui vous êtes réaliste, mais un peu trop ou pas assez. Vous ne considérez en fait qu'une facette de votre situation, à savoir la plus démotivante.
N'avez-vous absolument rien réussi de votre vie? N'avez-vous pas éprouvé une certaine fierté, une forme de satisfaction, après avoir accompli une tâche difficile?
Mais peut-être avez-vous le souci de la perfection. Vous n'êtes jamais satisfait du résultat en pensant que vous pouvez faire mieux, ou pire, vous vous handicapez vous-même dans tout ce que vous faîtes parce qu'inconsciemment, vous pensez que vous allez mal faire... Et vous échouez.
L'échec n'est qu'une vue d'esprit. Ce que l'un considérera comme un échec, un autre le verra comme une réussite. Tout est question de mentalité ou de valeurs.
Prenons un exemple simple: le modèle de réussite sociale féminin, c'est quoi?
Trouver un mari, avoir des enfants.
Alors, modèle d'échec social?
Femme célibataire (ou lesbienne), sans enfants.
La première femme peut très bien avoir raté sa vie en ayant mari et famille.
La deuxième peut avoir réussi sa vie en étant seule (ou avec une femme).
Dans ce cas, tout est question d'auto-accomplissement et d'épanouissement professionnel, sexuel et émotionnel.
Déterminer si le résultat est un échec ou non dépend de certains paramètres. Vous devriez donc vous interroger sur les paramètres que vous vous imposez quand vous estimez avoir échoué.
Ne sont-ils pas un peu sévères, injustifiés ou inadaptés?
Tout le monde n'est pas fait pour vivre en groupe. Le tout est de savoir si vivre en collectivité vous procure un certain bien-être ou non.
J'ai noté ceci: "comme si je n'avais aucune personnalité"
Savez-vous seulement qui vous êtes? Quand vous vous regardez dans la glace (si seulement vous le faîtes), qui voyez-vous?
Interrogez-vous sérieusement là-dessus.
J'ai noté ceci aussi: "je me sent pas à l'aise avec des gens trop différent de moi"
C'est parce que vous ne percevez pas ce qu'ils peuvent vous apporter.
Un couple qui fonctionne n'est pas composé de deux personnes identiques.
Nous-mêmes en tant qu'individus, sommes basiquement formés de deux personnes différentes: une en société, une profondément intime.
(Cela se complique quand on est en couple, car on y ajoute une troisième que l'on forme en fonction de la personne avec qui l'on est)
Pour les amis c'est la même chose, on ne peut pas être qu'avec des gens qui nous correspondent totalement. L'intérêt des interactions avec les autres, c'est d'apprendre d'eux et leur apprendre aussi.
En réalité, être heureux est accessible à ceux qui le veulent.
Il faut savoir tirer satisfaction de n'importe quoi, même d'une activité qui ne vous plait pas fondamentalement.
"Il faut aimer ce que l'on fait, pas faire ce que l'on aime"
La différence, c'est que dans le premier cas, on est toujours content et satisfait de faire quelque chose, même si on n'aime pas le faire normalement,
et dans le second cas, on est perpétuellement frustré, parce qu'il est très rare que l'on fasse précisément ce qu'on aime dans la vie.
Le monde n'est pas modelé à nos envies. C'est à nous de plier nos envies à ce monde. C'est assez simple à appliquer, quoi que l'on puisse en penser.
Si vous attendez d'être heureux, c'est sûr que c'est loin. En fait... Le bonheur est juste à-côté de vous, sous les draps d'où vous sortez en l'oubliant à tous les coups au matin.
Le bonheur veut de vous. Mais vous le laissez où il est. L'ennui c'est qu'il ne marche pas, il ne se déplace pas. Vous devez le prendre vous-même.
Interrogez vous sur ce que je vous ai dit:
1. Ne suis-je pas trop exigent ou injuste quand j'accomplis une tâche?
2. Qui suis-je vraiment? Qui vois-je dans ce miroir?
3. Que peuvent m'apporter les autres? Que puis-je leur donner en retour?
4. Suis-je seulement fait pour vivre en communauté? Cela me fait-il du bien?
Ensuite, endormez-vous au soir, puis dites-vous que le lendemain, il ne faudra pas oublier de prendre le bonheur avec vous une fois que vous aurez quitté les draps.
Vous devez visualiser le bonheur comme un animal de compagnie qui ne vous suivra que si vous le lui demandez. Donnez-lui la forme la plus agréable possible et mettez en lui tout ce qui vous motive, tous vos espoirs...
Plus vous ferez appel à lui, plus il sera dynamique et mobile. Pour le moment, votre bonheur n'a ni forme ni volonté. Il faut lui en donner une.
J'ai lu cette précision avec intérêt: "je suis pessimiste (ou alors réaliste)"
Le pessimisme est l'exagération du côté négatif de la réalité.
Donc, oui vous êtes réaliste, mais un peu trop ou pas assez. Vous ne considérez en fait qu'une facette de votre situation, à savoir la plus démotivante.
N'avez-vous absolument rien réussi de votre vie? N'avez-vous pas éprouvé une certaine fierté, une forme de satisfaction, après avoir accompli une tâche difficile?
Mais peut-être avez-vous le souci de la perfection. Vous n'êtes jamais satisfait du résultat en pensant que vous pouvez faire mieux, ou pire, vous vous handicapez vous-même dans tout ce que vous faîtes parce qu'inconsciemment, vous pensez que vous allez mal faire... Et vous échouez.
L'échec n'est qu'une vue d'esprit. Ce que l'un considérera comme un échec, un autre le verra comme une réussite. Tout est question de mentalité ou de valeurs.
Prenons un exemple simple: le modèle de réussite sociale féminin, c'est quoi?
Trouver un mari, avoir des enfants.
Alors, modèle d'échec social?
Femme célibataire (ou lesbienne), sans enfants.
La première femme peut très bien avoir raté sa vie en ayant mari et famille.
La deuxième peut avoir réussi sa vie en étant seule (ou avec une femme).
Dans ce cas, tout est question d'auto-accomplissement et d'épanouissement professionnel, sexuel et émotionnel.
Déterminer si le résultat est un échec ou non dépend de certains paramètres. Vous devriez donc vous interroger sur les paramètres que vous vous imposez quand vous estimez avoir échoué.
Ne sont-ils pas un peu sévères, injustifiés ou inadaptés?
Tout le monde n'est pas fait pour vivre en groupe. Le tout est de savoir si vivre en collectivité vous procure un certain bien-être ou non.
J'ai noté ceci: "comme si je n'avais aucune personnalité"
Savez-vous seulement qui vous êtes? Quand vous vous regardez dans la glace (si seulement vous le faîtes), qui voyez-vous?
Interrogez-vous sérieusement là-dessus.
J'ai noté ceci aussi: "je me sent pas à l'aise avec des gens trop différent de moi"
C'est parce que vous ne percevez pas ce qu'ils peuvent vous apporter.
Un couple qui fonctionne n'est pas composé de deux personnes identiques.
Nous-mêmes en tant qu'individus, sommes basiquement formés de deux personnes différentes: une en société, une profondément intime.
(Cela se complique quand on est en couple, car on y ajoute une troisième que l'on forme en fonction de la personne avec qui l'on est)
Pour les amis c'est la même chose, on ne peut pas être qu'avec des gens qui nous correspondent totalement. L'intérêt des interactions avec les autres, c'est d'apprendre d'eux et leur apprendre aussi.
En réalité, être heureux est accessible à ceux qui le veulent.
Il faut savoir tirer satisfaction de n'importe quoi, même d'une activité qui ne vous plait pas fondamentalement.
"Il faut aimer ce que l'on fait, pas faire ce que l'on aime"
La différence, c'est que dans le premier cas, on est toujours content et satisfait de faire quelque chose, même si on n'aime pas le faire normalement,
et dans le second cas, on est perpétuellement frustré, parce qu'il est très rare que l'on fasse précisément ce qu'on aime dans la vie.
Le monde n'est pas modelé à nos envies. C'est à nous de plier nos envies à ce monde. C'est assez simple à appliquer, quoi que l'on puisse en penser.
Si vous attendez d'être heureux, c'est sûr que c'est loin. En fait... Le bonheur est juste à-côté de vous, sous les draps d'où vous sortez en l'oubliant à tous les coups au matin.
Le bonheur veut de vous. Mais vous le laissez où il est. L'ennui c'est qu'il ne marche pas, il ne se déplace pas. Vous devez le prendre vous-même.
Interrogez vous sur ce que je vous ai dit:
1. Ne suis-je pas trop exigent ou injuste quand j'accomplis une tâche?
2. Qui suis-je vraiment? Qui vois-je dans ce miroir?
3. Que peuvent m'apporter les autres? Que puis-je leur donner en retour?
4. Suis-je seulement fait pour vivre en communauté? Cela me fait-il du bien?
Ensuite, endormez-vous au soir, puis dites-vous que le lendemain, il ne faudra pas oublier de prendre le bonheur avec vous une fois que vous aurez quitté les draps.
Vous devez visualiser le bonheur comme un animal de compagnie qui ne vous suivra que si vous le lui demandez. Donnez-lui la forme la plus agréable possible et mettez en lui tout ce qui vous motive, tous vos espoirs...
Plus vous ferez appel à lui, plus il sera dynamique et mobile. Pour le moment, votre bonheur n'a ni forme ni volonté. Il faut lui en donner une.
11 sept. 2017 à 01:16