Problèmes de TOCs ?
Andy31200 Messages postés 148439 Date d'inscription mardi 1 octobre 2013 Statut Modérateur Dernière intervention 4 novembre 2023 - 7 mars 2023 à 08:23
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6 réponses
3 mars 2023 à 09:45
Bonjour et bienvenue sur ce forum ,
"Est il possible qu'un TOC puisse à ce point changer notre perception des chose ?"
Oui, tout à fait.
Qu'en pense ton médecin qui pourrait t'adresser à un neurologue ?
Mais aussi, une consultation avec un médecin psychiatre pourrait t'aider à faire le point et surtout te soulager, qu'en penses tu ? sais tu à qui et où t’adresser ?
Bonjour,
J'ai lu ton message et voici ce que je pourrais t'apporter comme réponse.
J'ai moi-même vécu les Tocs à mon adolescence qui survenaient chaque soir.
C'était des tocs de répétition dus à la violence que je subissais de la part de mon père. Au départ ils étaient légers puis se sont intensifiés jusqu'à devenir trop présents ds ma vie. Je n'arrivais plus à m'endormir et je répétais à l'excès une ronde de gestes qui n'en finissaient plus.
Je tournais en rond au sens propre comme au figuré mais je pouvais parfaitement identifier pourquoi. J'ai de moi-même décidé après plusieurs mois de galère de réduire ces tocs. J'ai essayé de le faire à doses homéopathiques un petit bout de la ronde puis beaucoup plus tard un tour de répétition etc... Chaque victoire m'a permis de réduire les angoisses associées aux tocs.
Le problème des tocs est qu'ils surviennent souvent ds une situation déjà compliquée (consciente ou inconsciente parfois).
Ils fonctionnent comme une sorte de drogue. Ils soulagent sur le moment mais ensuite l'angoisse revient plus forte d'où la nécessité d'y revenir, de recommencer, d'inventer d'autres tocs. Il faut donc se sevrer des tocs comme le ferait une personne droguée.
En prendre conscience c'est déjà faire un grand pas. Ce n'est pas facile. Il faut de la patience mais on y arrive.
Quand je lis ton message, une phrase me marque " la musique est ma raison de vivre" comme si en perdant cette musique, l'oreille le rythme, tu risquais de mourir.
Je vois que tu as 23 ans et je ne sais pas où tu en es ds ta vie. (études ou entrée ds la vie courante).
Voici quelques questions qui pourraient te faire avancer:
Quel est le lien si fort qui te relie à la musique ? Quand est née cette passion? Pourquoi ?
Qui t'a fait découvrir la musique ( peut-être quelqu'un de décédé)?
Qu'as-tu vécu à 14 ans dans ta vie qui t'a marqué ou l'année précédente ?
Peut-être que tes angoisses n'ont aucun lien avec cela mais tu dois chercher à les identifier.
A 23 ans on a encore souvent plein d'interrogations sur notre vie future et ce n'est pas toujours une période facile.
Devenir adulte c'est un pas à franchir qui n'est pas aussi simple qu'il y paraît.
Tu as peut-être eu beaucoup de pression pendant tes études ou autre.
J'entends ds ton message et à travers ta recherche de maladie la plus grande de toutes les peurs: celle de mourir.
Elle est légitime mais nous devons apprendre à vivre avec et nous concentrer sur construire une vie bien remplie et heureuse si possible.
Si tu ne vois aucune raison d'être angoissé il est possible que ces angoisses ne t'appartiennent pas et qu'il te faille chercher du côté de l'histoire de tes parents ou de tes grands parents.
Pose toi les bonnes questions ( décès, maladies, abandon...)
Pour ma part l'acupuncture m'a beaucoup aidée et a résolu beaucoup de problèmes.
Tu peux aussi essayer l'hypnose au moment où tu focalises sur tes pbmes.
Il y a de nombreuses xxxxxxxxxxxxxxxx suppression par la modération
Change de médecin si tu n'as pas l'écoute ou le traitement adapté. Par contre je confirme comme lui que notre cerveau est capable de nous ramener vers des choses que nous ne voulions pas voir entendre ou régler et que les troubles psychosomatiques sont responsables de beaucoup de choses (douleurs...)
J'espère que tu pourras réfléchir à tt ça et avancer sur l'analyse de ton histoire car plus on se connait plus on est à même de mener une vie merveilleuse !
3 mars 2023 à 22:17
Merci pour votre réponse
D'aussi loin que je me souvienne, la musique a toujours été présente dans ma vie, et beaucoup de gens autour de moi louaient mon talent dans celle-ci (je joue plusieurs instruments depuis petit), mais depuis le fameux dernier TOC, j'ai peur de ne plus avoir aucune attache à la musique.
C'est mon père qui m'y a initié, étant musicien lui même.
TOCs sont apparus quand ma mère est décédée, et effectivement mon médecin comme les psys que j'ai pu rencontrer m'ont dit que c'était la cause. Le truc, c'est qu'à vrai dire, et je l'avoue avec honte, je ne pense pas souvent à ma mère. Biensûr que je l'aimais et que sa perte m'a fait énormément de mal, mais j'ai l'impression qu'aujourd'hui j'ai réussi à faire mon deuil. Le fait que ma mère soit décédée d'une certaine maladie qui m'a été transmise est aussi au cœur du problème j'en ai conscience, et j'ai développé une hypocondrie assez violente suite à ça comme vous l'avez deviné.
Mon médecin m'a parlé de l'auto suggestion négative, qui agirait comme un effet nocebo qui dans mon cas me ferait croire à mes plus grandes craintes. Il pense que je dois continuer les anti dépresseurs et attendre qu'ils agissent, selon lui en cas de TOCs ça peut prendre plus de temps que la normale.
Je comprends tes difficultés par rapport au décès de ta mère ayant moi aussi vécu un tel événement à ton âge.
Bien sûr on avance sur le deuil et celui-ci n'est pas aussi douloureux au fur et à mesure. Il n'y a pas de honte à avoir. C'est un processus normal.
Mais à un âge où la plupart de nos copains sont insouciants et aiment faire des soirées nous sommes confrontés à la mort d'un parent. Pour la plupart des gens cela survient quand ils sont déjà grands-parents et c'est plus "facile" à intégrer.
Nous prenons alors conscience de la fragilité de la vie bien plus tôt et c'est sûrement cela qui t'angoisse aujourd'hui.
Il faut alors apprendre à appréhender ce fait là. Nous ne maîtrisons rien de ce qui peut nous arriver donc c'est illusoire de vouloir contrôler sans cesse notre vie. Nos peurs nous gâchent la vie et elles doivent rester "raisonnables" comme en cas de danger imminent.
J'ai moi-même perdu ma mère et ma grand-mère d'un cancer du sein donc la question de la maladie s'est aussi invitée ds ma vie. J'ai fait le choix de ne pas focaliser dessus car je n'ai pas de pouvoirs surnaturels pour éviter quoi que ce soit. Et j'ai beaucoup évolué quant à ma perception de la mort.
Je te souhaite de pouvoir vivre ta vie au jour le jour et sans angoisse.
Tu dois apprendre à calmer ce mental qui te joue des tours.
Je crois que la musique comme d'autres activités artistiques est un formidable exutoire. Prends du recul lorsque tes tocs prennent le dessus. Dis-toi de façon consciente que tu vas être plus fort, que tu vas y arriver. Si les antidépresseurs te permettent d'avancer c'est très bien. Sinon il existe plein d'autres techniques pour s'en sortir et je te souhaite de trouver celle qui te correspond le mieux.
Reste confiant quant à la possibilité d'aller bien même si cela prend du temps.
Le temps de traitement est différent suivant les personnes et il y a parfois des étapes à franchir, des allers retours.
L'essentiel c'est d'avancer à la fin.
Essaie de bien repenser à tt ça et surtout fais-toi aider.
Bonne soirée,
5 mars 2023 à 21:45
J'avoue avoir du mal à avoir confiance en l'avenir sans la musique.
Au début j'évitais la musique par peur de ne pas la ressentir, maintenant j'ai peur de ne simplement plus avoir envie d'en écouter, de ne plus en ressentir le besoin, alors qu'avant l'idée d'une journée sans musique me paraissait insensée. J'ai vraiment l'impression de ne plus rien ressentir, j'ai perdu toutes mes sensations, j'ai réussi à avoir quelques frissons il y a quelques jour en écoutant de la musique, et pourtant j'avais tout de même la sensation de ne rien ressentir.
Je ne sais pas si c'est parce que je suis en mode vérification quand j'en écoute ou bien si j'ai réellement perdu mon amour pour la musique. Je ne sais plus.
Est ce que c'est de l'autosuggestion ?
Est ce que c'est un problème neurologique ?
J'ai fait les démarches pour me faire suivre, j'ai un rendez vous chez une psychologue dans quelques semaines, mais j'ai peur de la suite.
Bonjour,
Pour répondre à tes questionnements, je voudrais te dire que notre cerveau est très fort. Il est capable de nous protéger parfois (en nous permettant d'oublier qque chose qui est trop difficile à supporter sous forme d'amnésie) ou parfois il va nous rappeler sous une forme ou une autre (douleurs, tocs...) que nous n'avons pas réglé ou digéré des événements traumatiques.
La question n'est pas "la musique" ou la perte d'envie mais ce qui se cache derrière.
Tant que tu restes focalisé sur elle, tu évites de traiter le fond du sujet ( ce qui te perturbe réellement). C' est comme un masque qu'il te faut enlever.
Tu pourrais avoir perdu d'autres sens tels que le goût par ex mais ce n'est pas le fond du problème. Le problème est d'arriver à trouver quelles sont tes angoisses. Il y en a énormément qui ressortent ds tes messages car le mot "peur" y est très présent. Ensuite quand tu auras identifié ces angoisses, il te faudra guérir des traumatismes reliés à ces angoisses.
Ne plus pouvoir écouter de la musique est "secondaire" ds tt ça et je pense qu'après un travail sur toi tout rentrera ds l'ordre.
Je me suis demandée aussi en lisant ton message si la musique n'était pas la passion de ton père. En devenant adulte, tu as peut être du mal à t'avouer que ça ne soit pas ta passion à toi d'où tes difficultés actuelles ?
Je comprends que ce que tu vis soit perturbant mais vivre ce genre de moments est très formateur. Apprendre à affronter nos problèmes permet de ressortir plus fort même si tu as des doutes sur la suite aujourd'hui . Ton cerveau est capable d'assimiler et de réparer des expériences difficiles. Comme me l'expliquait une psychologue lorsque nous avons des expériences difficiles elles s'entassent parfois sur le sol comme du linge sale et il faut être capable de les laver et les ranger ds les tiroirs de notre cerveau pour pouvoir ensuite aller les rechercher de façon plus neutre sans toutes les émotions débordantes qui s'y rattachent.
C'est parfois éprouvant de faire ce genre de démarche et il faut faire des pauses mais c'est très libérateur.
Quand tu auras appris cela tu pourras le reproduire à chaque moment un peu compliqué.
En attendant ta visite chez le psychologue, tu peux aussi trouver qqu'un en ligne de très bien (c'est parfois plus facile de s'exprimer par téléphone) ou appaiser ton mental par d'autres soins. Le sport par exemple est un bon moyen de calmer le mental.
Donne toi toutes les chances et crois en tes capacités de rebond car nous en avons tous.
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Posez votre question6 mars 2023 à 08:28
Oui bien sur mais j'ai conseillé de consulter un médecin psychiatre en première intention
7 mars 2023 à 01:51
Mon médecin m'a dirigé vers une psychologue au vu de mes quelques expériences non concluantes avec des psychiatres. On verra ce que ça donne
7 mars 2023 à 08:23
Merci d'avoir donné de tes nouvelles et tiens nous au courant
3 mars 2023 à 13:15
Bonjour, pour mon médecin, c'est psychologique, il m'a mis sous sertraline depuis plusieurs mois déjà, j'en prends 2 par jours même si je ne ressens aucune différence. Il me dit simplement que certaines personnes sont moins sensibles aux antidépresseurs.
J'ai déjà vu plusieurs psychiatres qui faisaient exactement le même travail que mon médecin, c'est-à-dire simplement me prescrire des médicaments, donc je ne vois pas trop l'intérêt
Merci de votre réponse