Aimer un bipolaire... Suis au bout du rouleau

Bonjour,

Attention aux antidépresseurs chez un patient bipolaire, ils peuvent "décompenser" la maladie et accentuer les phases maniaques.

C'est un médecin psychiatre qu'il faudrait consulter pour prescription de régulateur de l’humeur plutôt que ce traitement qui me parait être un "bricolage"

Bonjour et bienvenue sur ce forum ,

Les troubles de l'humeur est une pathologie qui se traite très bien et se stabilise , à condition bien sur de prendre correctement le traitement.

Ton copain est il suivi par un médecin psychiatre ?

Bonjour,

Merci à vous.

IL est suivi depuis peu (et j'ignore à quelle fréquence) par une psychologue. Là, il est en phase "up"... "Heureux comme jamais"... et méchant comme jamais aussi. Bref.

Un médecin généraliste lui prescrit un anti-dépresseur, qu'il prend depuis quatre ans. Et de temps en temps, un anxiolytique. Je précise aussi (pas dit dans mon premier message) qu'il a 50 ans. Pas d'enfant. Pas de vécu "conjugal" (nous avions chacun notre propre logement; il disait qu'"il avait pris le pli et ne supportait personne").

Bonjour

Ce " copain " n'a donc pas encore vu un(e) Médecin-Psychiatre (tu ne l'as pas cité).

D'après ce que tu décris permets-toi de prendre soin de toi et  de chercher à contacter un ou une Médecin Psychiatre mais pour toi car ce que tu vis nécessite, à mon avis, une aide +++ afin de trouver (ou retrouver) un niveau de bien-être d'avant cette rencontre avec cette personne.

Bonjour,

Si si, mon amour en a bien vu par le passé, deux ou trois psychiatres... mais il y a longtemps, et aussitôt vus, aussitôt désertés!

Quant à moi, depuis huit ans, je suis obligée d'aller en effet chez un psy, j'ai dû le faire pour arriver à mieux gérer ses humeurs, comprendre sa maladie, et essayer de préserver ce qui pouvait l'être.

Pour le traitement, je suis entièrement d'accord, c'est n'importe quoi... Mais comme il joue à cache à cache avec les praticiens (soit en n'y allant pas, décommandant le matin, soit en y allant une fois, soit en préférant leur parler de philo plutôt que de ses problèmes psy), forcément ça coince...

En fait, j'aurais aimé qu'un bipo puisse me dire ce qui se passe dans sa tête en phase de crise, même si tout le monde est différent, ce besoin irrépressible de silence, ces sautes d'agressivité, voire d'inhumanité ou de sadisme, ce repli sur soi-même imprévisible et plein de brutalité...