L’hôpital me refuse la chirurgie, que faire ?
deediay
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27 août 2017 à 00:06
guy - 27 août 2017 à 23:10
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deediay
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27 août 2017 à 19:50
27 août 2017 à 19:50
Bonjour,
merci de prendre le temps de me répondre.
Tous ces conseils, je les connais, mais ce n'est pas de la gourmandise (ça a commencé comme ça il y a dix ans), c'est aujourd'hui une drogue, quelque chose d'ingérable. Vider les placards ne sert à rien, si je craque même en pleine nuit, je suis capable de prendre la voiture et faire 20 kilomètres pour trouver un distributeur automatique 24/24 et au final c'est pire.
Si il y a bien un truc que j'ai compris depuis toutes ces années, c'est qu'il est impossible de me contrôler. J'ai quand même changé un petit peu mes habitudes en remplaçant les gâteaux par un repas normal en pleine nuit ou des sandwichs jambon/poulet. Cela dit, il y a encore des fois ou c'est impossible, il me faut "ma dose" de sucre...
Le chirurgien m'a expliqué la raison du refus : il y a eu des rechutes chez des personnes compulsives et pour cela, la Sécu refusera catégoriquement. D'ailleurs il m'a même dit que c'était uniquement à cause de ça et que si j'avais 4000/5000€, je me ferai opérer sans problèmes dans le privé.
De quoi nous dégoûter du système...
Pour l'eau, pas de problèmes, je bois beaucoup, 3 à 4L d'eau plate par jour et les sodas c'est uniquement pendant les occasions.
J'ai quand même beaucoup avancé. Aujourd'hui je suis conscient de ce que j'ai, j'ai mis un nom sur cette maladie, j'en parle même autour de moi sans gène.
Je me suis mis au sport il y a quelques mois (la marche) et je me suis inscrit à des séances d'aquagym le samedi matin (ça commence fin septembre).
Aujourd'hui, je ne vois pas comment je pourrai me sortir de ces crises de faim sans aide. Il n'existe pas à ma connaissance d'addictologue comme pour les droguées ou alcooliques et toutes les années de psy ne donne rien.
Je suis perdu, je souffre physiquement et psychologiquement, j'appelle au secours et on me répond qu'il n'y a rien à faire...
J'ai heureusement des amis très très proches qui me permettent de m'accrocher, car sans eux, il y a longtemps que je ne serai plus là.
Je ne cherche donc pas des conseils que je connais par cœur, même si c'est très gentil de ta part, mes des témoignages de personnes vivant la même chose,voir mieux, qui s'en sont sortis.
Bref, HELP !
merci de prendre le temps de me répondre.
Tous ces conseils, je les connais, mais ce n'est pas de la gourmandise (ça a commencé comme ça il y a dix ans), c'est aujourd'hui une drogue, quelque chose d'ingérable. Vider les placards ne sert à rien, si je craque même en pleine nuit, je suis capable de prendre la voiture et faire 20 kilomètres pour trouver un distributeur automatique 24/24 et au final c'est pire.
Si il y a bien un truc que j'ai compris depuis toutes ces années, c'est qu'il est impossible de me contrôler. J'ai quand même changé un petit peu mes habitudes en remplaçant les gâteaux par un repas normal en pleine nuit ou des sandwichs jambon/poulet. Cela dit, il y a encore des fois ou c'est impossible, il me faut "ma dose" de sucre...
Le chirurgien m'a expliqué la raison du refus : il y a eu des rechutes chez des personnes compulsives et pour cela, la Sécu refusera catégoriquement. D'ailleurs il m'a même dit que c'était uniquement à cause de ça et que si j'avais 4000/5000€, je me ferai opérer sans problèmes dans le privé.
De quoi nous dégoûter du système...
Pour l'eau, pas de problèmes, je bois beaucoup, 3 à 4L d'eau plate par jour et les sodas c'est uniquement pendant les occasions.
J'ai quand même beaucoup avancé. Aujourd'hui je suis conscient de ce que j'ai, j'ai mis un nom sur cette maladie, j'en parle même autour de moi sans gène.
Je me suis mis au sport il y a quelques mois (la marche) et je me suis inscrit à des séances d'aquagym le samedi matin (ça commence fin septembre).
Aujourd'hui, je ne vois pas comment je pourrai me sortir de ces crises de faim sans aide. Il n'existe pas à ma connaissance d'addictologue comme pour les droguées ou alcooliques et toutes les années de psy ne donne rien.
Je suis perdu, je souffre physiquement et psychologiquement, j'appelle au secours et on me répond qu'il n'y a rien à faire...
J'ai heureusement des amis très très proches qui me permettent de m'accrocher, car sans eux, il y a longtemps que je ne serai plus là.
Je ne cherche donc pas des conseils que je connais par cœur, même si c'est très gentil de ta part, mes des témoignages de personnes vivant la même chose,voir mieux, qui s'en sont sortis.
Bref, HELP !
Bonjour,
Pour les compulsions alimentaires, il vous faut prendre sur vous. Et si c'est trop difficile de résister, il faut vider les placards (de toutes façons, on ne peut pas perdre du poids avec un placard plein de tentations) et lorsque l'envie de manger vous prend, vous mangez à volonté des rondelles de........ concombre, ou de tomate, ou une boîte de haricots verts que vous rincerez bien, vous en mangez et vous mettez le reste couvert au frigo pour la prochaine fois. Comme c'est très très peu calorique, ça reste acceptable, et puis la tentation diminuera s'il n'y a que ça.
Pour le moment, comme pour beaucoup de gens, c'est la gourmandise, l'envie de sucré ou même de salé qui a pris le pouvoir sur vous. Il faut donc renverser la vapeur.
Parce que si vous mangez des biscuits, des ships ou des gâteaux apéritifs, c'est très caloriques, donc ce n'est pas possible.
Le chirurgien a peur qu'après l'opération votre envie de manger soit la plus forte et que ça force sur les agrafes et que ce soit la catastrophe, donc il recule devant ce problème.
Essayez de manger très lentement, de mâcher longuement chaque bouchée avant de l'avaler. Vous serez rassasiée avec une quantité moindre de nourriture. Privilégiez fruits et légumes dans votre alimentation, limitez le pain à 30 g par repas.
Il faut absolument boire UN LITRE ET DEMI à DEUX LITRES d'eau plate pas jour (éviter toutes boissons sucrées et sodas) Si c'est trop difficile, mettez en juste un peu comme du sirop pour progressivement vous deshabituer. L'eau agit comme un coupe faim, valable pour le grignotage aussi.
Si le chirurgien (celui là ou un autre) voit que vous avez réussi à rééquilibrer un peu votre alimentation avec quelques kilos en moins pour preuve, il changera d'avis probablement.
L'opération ce n'est pas un truc magique, il y a quelques contraintes aussi, même si ça aide énormément.
Pour les compulsions alimentaires, il vous faut prendre sur vous. Et si c'est trop difficile de résister, il faut vider les placards (de toutes façons, on ne peut pas perdre du poids avec un placard plein de tentations) et lorsque l'envie de manger vous prend, vous mangez à volonté des rondelles de........ concombre, ou de tomate, ou une boîte de haricots verts que vous rincerez bien, vous en mangez et vous mettez le reste couvert au frigo pour la prochaine fois. Comme c'est très très peu calorique, ça reste acceptable, et puis la tentation diminuera s'il n'y a que ça.
Pour le moment, comme pour beaucoup de gens, c'est la gourmandise, l'envie de sucré ou même de salé qui a pris le pouvoir sur vous. Il faut donc renverser la vapeur.
Parce que si vous mangez des biscuits, des ships ou des gâteaux apéritifs, c'est très caloriques, donc ce n'est pas possible.
Le chirurgien a peur qu'après l'opération votre envie de manger soit la plus forte et que ça force sur les agrafes et que ce soit la catastrophe, donc il recule devant ce problème.
Essayez de manger très lentement, de mâcher longuement chaque bouchée avant de l'avaler. Vous serez rassasiée avec une quantité moindre de nourriture. Privilégiez fruits et légumes dans votre alimentation, limitez le pain à 30 g par repas.
Il faut absolument boire UN LITRE ET DEMI à DEUX LITRES d'eau plate pas jour (éviter toutes boissons sucrées et sodas) Si c'est trop difficile, mettez en juste un peu comme du sirop pour progressivement vous deshabituer. L'eau agit comme un coupe faim, valable pour le grignotage aussi.
Si le chirurgien (celui là ou un autre) voit que vous avez réussi à rééquilibrer un peu votre alimentation avec quelques kilos en moins pour preuve, il changera d'avis probablement.
L'opération ce n'est pas un truc magique, il y a quelques contraintes aussi, même si ça aide énormément.
joraline
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27 août 2017 à 20:14
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Bonjour,
Le but du forum est d'apporter des réponses simples et si possibles pratiques aux questions relatives à des problèmes de santé, mais ce n'est pas la vocation de Santé-Médecine d'offrir des espaces de type blog, témoignages, partage d'expériences etc....
Chaque cas étant particulier, tu risques en plus d'avoir des réponses complètement erronées.
Le but du forum est d'apporter des réponses simples et si possibles pratiques aux questions relatives à des problèmes de santé, mais ce n'est pas la vocation de Santé-Médecine d'offrir des espaces de type blog, témoignages, partage d'expériences etc....
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deediay
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Modifié le 27 août 2017 à 20:27
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Bonjour,
je reformule donc ma question :
Qui puis-je consulter ? Comment me faire aider ? Éventuellement des associations à contacter...
Je pose la question ici car aucun médecin n'a su me répondre jusqu'ici...
Merci
je reformule donc ma question :
Qui puis-je consulter ? Comment me faire aider ? Éventuellement des associations à contacter...
Je pose la question ici car aucun médecin n'a su me répondre jusqu'ici...
Merci
joraline
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deediay
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27 août 2017 à 20:46
27 août 2017 à 20:46
Il y a des centres d'amaigrissement pour adultes, regardes sur Google, je ne peux pas énumérer les centres sur le forum. Peut être un début de piste...Ils pourraient te diriger vers une structure adaptée.
Il y aussi des "Unités de diététique", tu peux aussi trouver ça aussi sur Google.
Des cliniques d'amaigrissement ...
Mais trouver avant tout un bon psychiatre expérimenté dans ce genre de problèmes alimentaires.
Il y aussi des "Unités de diététique", tu peux aussi trouver ça aussi sur Google.
Des cliniques d'amaigrissement ...
Mais trouver avant tout un bon psychiatre expérimenté dans ce genre de problèmes alimentaires.
begonie
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27 août 2017 à 20:55
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Ce que le chirurgien t'a répondu répond au problème de fond.
En + selon tes dires " Aujourd'hui, après deux ans de suivi psychologue + diététicienne + psychiatre, le chirurgien m'annonce qu'il me refuse la chirurgie et qu'il n'a aucune solution à me proposer. "
Voir un ou une spécialiste des troubles de l'alimentation, si possible un médecin-psychiatre ou un(e) psychologue reconnu(e) dans le but de réaliser un travail personnel sur des problèmes psychologiques qui sont à l'origine de cette envie ingérable de te remplir de nourriture est la piste à continuer tout en acceptant que cela peut prendre beaucoup de temps.
En + selon tes dires " Aujourd'hui, après deux ans de suivi psychologue + diététicienne + psychiatre, le chirurgien m'annonce qu'il me refuse la chirurgie et qu'il n'a aucune solution à me proposer. "
Voir un ou une spécialiste des troubles de l'alimentation, si possible un médecin-psychiatre ou un(e) psychologue reconnu(e) dans le but de réaliser un travail personnel sur des problèmes psychologiques qui sont à l'origine de cette envie ingérable de te remplir de nourriture est la piste à continuer tout en acceptant que cela peut prendre beaucoup de temps.
Bonjour, Il y a quelque chose qui peut déclencher l'envie de perdre du poids en faisant ce qu'il faut, c'est de voir des personnes en fort surpoids qui ont littéralement "fondu".
Là on se dit que s'ils y sont arrivés, on doit soi-même être capable de faire la même chose. ça peut faire comme un déclic.
Sur je ne sais quelle chaîne de télé, il y avait une émission qui montrait cela, même si pour le sport, c'était très difficile.
Je crois qu'avec un sport plus doux que ce qu'on voyait et qui peut décourager, on peut faire aussi bien.
On voit aussi des personnes qui ont perdu beaucoup de poids dans des "régimes en réunion" où l'on apprend à manger selon les besoins du corps et avec des aliments peu caloriques. Et je crois que c'est le plus convaincant de voir ces pertes de poids. On touche du doigt que c'est possible
A noter que la natation est de loin le meilleur des sports. Vous pouvez l'ajouter à l'aquagym.
En plus comme l'eau de la piscine fait au moins 12° de moins que la température du corps, ça fait perdre encore des calories. Reste qu'en rentrant, il ne faut pas faire "un gros repas". On peut calmer la fringale avec une banane par exemple. ça limite malgré tout la quantité de calories tout en rassasiant pas mal.
C'est plus facile de limiter le sucre que de le supprimer d'un coup. Les fruits sont sucrés, mais beaucoup moins caloriques que les biscuits, pâtisseries etc..
Les gens en surpoids arrivent à perdre du poids lorsqu'un déclic se produit dans leur tête, et c'est ça qu'il faudrait pour qu'une opération soit un succès, car il ne faut pas tout attendre de l'opération.
Il faut bien comprendre qu'avec l'excès alimentaire on maltraite son corps, donc ça fait réfléchir.
Après l'opération, le volume de l'estomac est très réduit, (de l'ordre du volume d'un pot de yaourt à peu près).
Et si on continue à manger au delà de ce volume, ça force sur les agrafes qui viennent d'être posées et aussi on vomit, et on a plein de soucis. Au début, on mange liquide, puis mixé, et on est obligé de manger lentement : pas d'autre solution. Et il faut se calmer sur le sucre notamment les boissons sucrées et les boissons gazeuses
Que ce soit les professionnels de santé ou autres, ils ne peuvent vous donner que le "mode d'emploi", mais pas "faire à votre place". Aucune solution magique n'existe.
Pour se détourner de l'envie de manger, on peut aussi se trouver des centres d'intérêt, diverses occupations.
Il faut bien comprendre et admettre tout ça avant de se lancer. Si vous êtes tous seul chez vous, peut-être qu'un centre ou une clinique vous aiderait vraiment car vous seriez accompagné à tout moment pendant une période
A méditer...
Là on se dit que s'ils y sont arrivés, on doit soi-même être capable de faire la même chose. ça peut faire comme un déclic.
Sur je ne sais quelle chaîne de télé, il y avait une émission qui montrait cela, même si pour le sport, c'était très difficile.
Je crois qu'avec un sport plus doux que ce qu'on voyait et qui peut décourager, on peut faire aussi bien.
On voit aussi des personnes qui ont perdu beaucoup de poids dans des "régimes en réunion" où l'on apprend à manger selon les besoins du corps et avec des aliments peu caloriques. Et je crois que c'est le plus convaincant de voir ces pertes de poids. On touche du doigt que c'est possible
A noter que la natation est de loin le meilleur des sports. Vous pouvez l'ajouter à l'aquagym.
En plus comme l'eau de la piscine fait au moins 12° de moins que la température du corps, ça fait perdre encore des calories. Reste qu'en rentrant, il ne faut pas faire "un gros repas". On peut calmer la fringale avec une banane par exemple. ça limite malgré tout la quantité de calories tout en rassasiant pas mal.
C'est plus facile de limiter le sucre que de le supprimer d'un coup. Les fruits sont sucrés, mais beaucoup moins caloriques que les biscuits, pâtisseries etc..
Les gens en surpoids arrivent à perdre du poids lorsqu'un déclic se produit dans leur tête, et c'est ça qu'il faudrait pour qu'une opération soit un succès, car il ne faut pas tout attendre de l'opération.
Il faut bien comprendre qu'avec l'excès alimentaire on maltraite son corps, donc ça fait réfléchir.
Après l'opération, le volume de l'estomac est très réduit, (de l'ordre du volume d'un pot de yaourt à peu près).
Et si on continue à manger au delà de ce volume, ça force sur les agrafes qui viennent d'être posées et aussi on vomit, et on a plein de soucis. Au début, on mange liquide, puis mixé, et on est obligé de manger lentement : pas d'autre solution. Et il faut se calmer sur le sucre notamment les boissons sucrées et les boissons gazeuses
Que ce soit les professionnels de santé ou autres, ils ne peuvent vous donner que le "mode d'emploi", mais pas "faire à votre place". Aucune solution magique n'existe.
Pour se détourner de l'envie de manger, on peut aussi se trouver des centres d'intérêt, diverses occupations.
Il faut bien comprendre et admettre tout ça avant de se lancer. Si vous êtes tous seul chez vous, peut-être qu'un centre ou une clinique vous aiderait vraiment car vous seriez accompagné à tout moment pendant une période
A méditer...