J'ai besoin d'aide ...trichotillomanie
Shayra22__
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Modifié par begonie le 17/06/2016 à 05:45
begonie Messages postés 88118 Date d'inscription mardi 13 avril 2010 Statut Modérateur Dernière intervention 23 décembre 2024 - 20 oct. 2016 à 06:55
begonie Messages postés 88118 Date d'inscription mardi 13 avril 2010 Statut Modérateur Dernière intervention 23 décembre 2024 - 20 oct. 2016 à 06:55
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biotop44
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jeudi 7 juillet 2016
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7 juillet 2016
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7 juil. 2016 à 04:33
7 juil. 2016 à 04:33
Salut,
Je viens de m'inscrire sur ce forum pour vous apporter à tous et à toutes une once d'espoir. Pendant longtemps je me suis promener sur différents forums pour savoir comment se soigner de cette maladie très difficile à vivre au quotidien. J'espère que je pourrais vous aider dans le chemin de la guérison, soyez fort(e)s!
J'ai parcouru de très nombreux sites et à vrai dire personne n'a réellement trouvé la solution miracle. Malheureusement je ne viens pas vous en apporter une...mais rien que d’interagir avec d'autres personnes atteint de cette maladie je sais que ça peut soulager. Je viens quand même vous apporter mon témoignage très très encourageant !
Je suis un homme de 22 ans et je suis devenu trichotillomane à partir du collège vers la 5ème. Et oui peu d'homme pourtant sont atteint de cette maladie mais bon j'en faisais parti... A cette période je n'ai pas eu de choc émotionnel, ni rien de spécial, la maladie est venue de lui même sans raison apparente je ne sais pas pourquoi... Je me souviens de la toute première fois ou j'ai apprécié m'arracher les cheveux. C'était juste après ma douche, pour me coiffer il y avait 2/3 cheveux qui dépassé sur mon front alors je les ai arrachés. J'ai trouvé la sensation de l'arrachage plutôt agréable c'est donc tout naturellement que j'en ai arraché tout le long de la soirée au point d'apercevoir un petit trou le lendemain matin...
Ensuite l'engrenage a commencé... je m'arrachais quelques cheveux chaque jours au point que même mes parents ont remarqué que j'avais un trou au milieu de mes cheveux au bout de quelques semaines. Là on se sent honteux... surtout qu'au bout de quelques temps mes parents me surprenaient en flagrant délit entrain de m'arracher les cheveux. Je sortais tout le temps l'excuse que je ne faisait que me gratter les cheveux et au fond de moi je me sentais très anxieux.
Ensuite la maladie a évolué après quelques mois... je m'arrachais les cheveux et en plus de ça je commençais à croquer le bulbe du cheveux juste après, et ensuite je recrachais. Pourquoi tout ça ? Je ne sais pas j'aimais bien la sensation encore une fois. J'avais quelques techniques pour soulager mes crises comme me mouiller les cheveux avant de dormir parce que c'était surtout le soir devant la télé ou dans mon lit que j'avait mes crises (quand j'avais pas grand chose à faire).
Au bout de quelques temps j'avais des trous dans les cheveux impossible à camoufler (ouai j'ai les cheveux assez court donc pour un homme c'est pas facile à camoufler...). J'ai donc trouvé un stratagème, je prenais le crayon noir de maquillage à ma mère et je l'utilisé sur les zone où il y avait les trous. Et ouai encore une fois je me sentais honteux d'en arriver là, mais y avait pas le choix, je préférais ça plutôt que les gens voient mes trous. Certaines personnes m'ont déjà fait remarquer que j'avais quelques faible trous mais j'esquiver tout de suite sur un autre sujet... Dans ces moments là j'avais ma température qui grimpait à une vitesse, j'avais très chaud. Mes parents voulaient que j'aille voir un psy, mais pour moi c’était hors de question, je n'avais pas envie d'être pris pour un fou...
Ce calvaire aura duré au total 7 ans ! (jusqu'à mes 20 ans)
Aujourd'hui je me considère guérit, ça fait 2 ans que je n'arrache plus mes cheveux. Comment c'est possible ?
Très honnêtement même moi n'en suit pas totalement sûr mais je pense que c'est fortement lié:
J'ai arrêter de m'arracher les cheveux du jour au lendemain sans le vouloir spécialement. C'était pendant la phase de révision des concours en classe prépa. Je suis homosexuel et je l'ai refoulé pendant toute mon adolescence, j'en avait très très honte. Pendant ces phases de révision je regardais des documentaires lié à l'homosexualité, et ça m'a beaucoup aidé à me comprendre et à m'accepter!
Je dis bien, du jour au lendemain sans avoir une volonté absolue d’arrêter de m’arracher les cheveux tout s'est arrêté! (pourtant j'avais déjà essayé d’arrêter mais ça ne fonctionnait jamais, même avec une volonté de malade, mon record d'abstinence étaient de quelques semaines grand max). Au final c'est comme un miracle ce qui s'est passé à partir de cette période. Je ne m'arrache plus les cheveux et aujourd'hui, encore, j'ai du mal à y croire que tout s'est arrêté d'un coup. Même si je ne l'ai dit qu'à très peu de personne pour mon homosexualité (je suis pas très à l'aise pour en parler encore...) c'est vraiment d'être en phase avec SOI-MEME qui fait toute la différence je pense. Je me sens bien même si tout mon entourage n'ait pas au courant.
Çà confirme bien que cette maladie est psychologique. Du coup mon conseil: Vraiment allez voir un psy, ne faite pas comme moi, faîte vous violence si vous ne vous en sortez pas !!! J'avais honte mais peut être que si j'en aurait été voir un quand j'était ado, j'aurait guéri plutôt. Si vous ne voulez pas voir le psy alors essayer d'en parler à vos parents de ce que vous ressentez par rapport à la maladie, de discuter de vos problème quotidien pour essayer d'enlever de la pression. C'est pas facile hein... mais je vous jure vous vous sentirez beaucoup mieux. Et ne vous mettez surtout pas la pression pour vouloir guérir directement, moi c'est venue tout seul à un moment désespérer mais peut être que pour d'autres personnes ça viendra petit à petit, étape par étape. C'est vraiment le fait de se sentir en phase avec soi même qui est bénéfique je vous jure. Après c'est passé tout seul dans mon cas, j'ai plus de problème. J'ai pas de solution miracle mais je pense que ce témoignage peut vous donner un très grand espoir. Peut être un jour qui sait je retomberai dans la maladie mais ça fait 2 ans et toujours aucune envie de s'arracher les cheveux!
Si vous avez des questions n'hésitez surtout pas, ça me fait énormément plaisir de pouvoir vous soutenir !!
Je viens de m'inscrire sur ce forum pour vous apporter à tous et à toutes une once d'espoir. Pendant longtemps je me suis promener sur différents forums pour savoir comment se soigner de cette maladie très difficile à vivre au quotidien. J'espère que je pourrais vous aider dans le chemin de la guérison, soyez fort(e)s!
J'ai parcouru de très nombreux sites et à vrai dire personne n'a réellement trouvé la solution miracle. Malheureusement je ne viens pas vous en apporter une...mais rien que d’interagir avec d'autres personnes atteint de cette maladie je sais que ça peut soulager. Je viens quand même vous apporter mon témoignage très très encourageant !
Je suis un homme de 22 ans et je suis devenu trichotillomane à partir du collège vers la 5ème. Et oui peu d'homme pourtant sont atteint de cette maladie mais bon j'en faisais parti... A cette période je n'ai pas eu de choc émotionnel, ni rien de spécial, la maladie est venue de lui même sans raison apparente je ne sais pas pourquoi... Je me souviens de la toute première fois ou j'ai apprécié m'arracher les cheveux. C'était juste après ma douche, pour me coiffer il y avait 2/3 cheveux qui dépassé sur mon front alors je les ai arrachés. J'ai trouvé la sensation de l'arrachage plutôt agréable c'est donc tout naturellement que j'en ai arraché tout le long de la soirée au point d'apercevoir un petit trou le lendemain matin...
Ensuite l'engrenage a commencé... je m'arrachais quelques cheveux chaque jours au point que même mes parents ont remarqué que j'avais un trou au milieu de mes cheveux au bout de quelques semaines. Là on se sent honteux... surtout qu'au bout de quelques temps mes parents me surprenaient en flagrant délit entrain de m'arracher les cheveux. Je sortais tout le temps l'excuse que je ne faisait que me gratter les cheveux et au fond de moi je me sentais très anxieux.
Ensuite la maladie a évolué après quelques mois... je m'arrachais les cheveux et en plus de ça je commençais à croquer le bulbe du cheveux juste après, et ensuite je recrachais. Pourquoi tout ça ? Je ne sais pas j'aimais bien la sensation encore une fois. J'avais quelques techniques pour soulager mes crises comme me mouiller les cheveux avant de dormir parce que c'était surtout le soir devant la télé ou dans mon lit que j'avait mes crises (quand j'avais pas grand chose à faire).
Au bout de quelques temps j'avais des trous dans les cheveux impossible à camoufler (ouai j'ai les cheveux assez court donc pour un homme c'est pas facile à camoufler...). J'ai donc trouvé un stratagème, je prenais le crayon noir de maquillage à ma mère et je l'utilisé sur les zone où il y avait les trous. Et ouai encore une fois je me sentais honteux d'en arriver là, mais y avait pas le choix, je préférais ça plutôt que les gens voient mes trous. Certaines personnes m'ont déjà fait remarquer que j'avais quelques faible trous mais j'esquiver tout de suite sur un autre sujet... Dans ces moments là j'avais ma température qui grimpait à une vitesse, j'avais très chaud. Mes parents voulaient que j'aille voir un psy, mais pour moi c’était hors de question, je n'avais pas envie d'être pris pour un fou...
Ce calvaire aura duré au total 7 ans ! (jusqu'à mes 20 ans)
Aujourd'hui je me considère guérit, ça fait 2 ans que je n'arrache plus mes cheveux. Comment c'est possible ?
Très honnêtement même moi n'en suit pas totalement sûr mais je pense que c'est fortement lié:
J'ai arrêter de m'arracher les cheveux du jour au lendemain sans le vouloir spécialement. C'était pendant la phase de révision des concours en classe prépa. Je suis homosexuel et je l'ai refoulé pendant toute mon adolescence, j'en avait très très honte. Pendant ces phases de révision je regardais des documentaires lié à l'homosexualité, et ça m'a beaucoup aidé à me comprendre et à m'accepter!
Je dis bien, du jour au lendemain sans avoir une volonté absolue d’arrêter de m’arracher les cheveux tout s'est arrêté! (pourtant j'avais déjà essayé d’arrêter mais ça ne fonctionnait jamais, même avec une volonté de malade, mon record d'abstinence étaient de quelques semaines grand max). Au final c'est comme un miracle ce qui s'est passé à partir de cette période. Je ne m'arrache plus les cheveux et aujourd'hui, encore, j'ai du mal à y croire que tout s'est arrêté d'un coup. Même si je ne l'ai dit qu'à très peu de personne pour mon homosexualité (je suis pas très à l'aise pour en parler encore...) c'est vraiment d'être en phase avec SOI-MEME qui fait toute la différence je pense. Je me sens bien même si tout mon entourage n'ait pas au courant.
Çà confirme bien que cette maladie est psychologique. Du coup mon conseil: Vraiment allez voir un psy, ne faite pas comme moi, faîte vous violence si vous ne vous en sortez pas !!! J'avais honte mais peut être que si j'en aurait été voir un quand j'était ado, j'aurait guéri plutôt. Si vous ne voulez pas voir le psy alors essayer d'en parler à vos parents de ce que vous ressentez par rapport à la maladie, de discuter de vos problème quotidien pour essayer d'enlever de la pression. C'est pas facile hein... mais je vous jure vous vous sentirez beaucoup mieux. Et ne vous mettez surtout pas la pression pour vouloir guérir directement, moi c'est venue tout seul à un moment désespérer mais peut être que pour d'autres personnes ça viendra petit à petit, étape par étape. C'est vraiment le fait de se sentir en phase avec soi même qui est bénéfique je vous jure. Après c'est passé tout seul dans mon cas, j'ai plus de problème. J'ai pas de solution miracle mais je pense que ce témoignage peut vous donner un très grand espoir. Peut être un jour qui sait je retomberai dans la maladie mais ça fait 2 ans et toujours aucune envie de s'arracher les cheveux!
Si vous avez des questions n'hésitez surtout pas, ça me fait énormément plaisir de pouvoir vous soutenir !!
7 juil. 2016 à 06:11
Tu as raison ... il est important de pouvoir parler avec un ou une professionnel(le) de la santé spécialisé(e) dans ce domaine au lieu de rester seul(e) avec le problème.
C'est donc auprès d'un(e) psy (médecin-psychiatre ou psychologue) qu'il faut s'adresser au plus vite.