Simplement en finir
UnBarbu
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Modifié par UnBarbu le 1/06/2015 à 15:34
UnBarbu - 1 juin 2015 à 23:09
UnBarbu - 1 juin 2015 à 23:09
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begonie
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Modifié par begonie le 1/06/2015 à 15:34
Modifié par begonie le 1/06/2015 à 15:34
Et oui, voilà, Bonjour sur ta question.
" Si j'en arrive à poser la question, alors que je ne demande jamais d'aide, c'est que je suis simplement déterminé. "
Est-ce que cela veut dire que tu essaies par tous les moyens de trouver des solutions sans jamais faire appel à l'aide, même pas pour un avis ou un conseil, voir des encouragements ?
Bonne journée, bonne soirée ou bonne nuit !
begonie
" Si j'en arrive à poser la question, alors que je ne demande jamais d'aide, c'est que je suis simplement déterminé. "
Est-ce que cela veut dire que tu essaies par tous les moyens de trouver des solutions sans jamais faire appel à l'aide, même pas pour un avis ou un conseil, voir des encouragements ?
Bonne journée, bonne soirée ou bonne nuit !
begonie
1 juin 2015 à 15:44
Après, c'est déjà pénible pour moi d'avoir fait ce choix de terminaison, j'espère que la réponse va venir.
Merci.
1 juin 2015 à 15:44
Et personne ne va te donner de conseils pour te suicider bien sûr.
Nous sommes ici pour t'aider même si tu n'y vois pas l'utilité.
Tu postes depuis un beau pays où l'offre en soins est bien développée.
Ta réticence à parler me conduit à te poser quand-même une question.
Tu as déjà eu le bénéfice d'un accompagnement psychologique ?
1 juin 2015 à 15:48
Une bêtise gigantesque ?
Si tu cherches à la rattraper depuis un mois cela veut donc probablement dire que c'est encore rattrapable. Il y a toujours une solution, moins radicale.
1 juin 2015 à 15:51
Cette bêtise a un lien avec quel domaine : professionnel, social, affectif ?
Modifié par UnBarbu le 1/06/2015 à 16:31
Bon, après tout, peut-être qu'on pourra me conseiller, c'est sûr que j'aimerais trouver une solution.
Je ne sais pas trop comment écrire tout ça pour ne pas faire trop long. En résumé, j'ai 15-20 ans d'état dépressif, où je m'isole sans cesse (je me suis réfugié dans les ordinateurs, la programmation). Depuis 2 mois, une "collègue" de 20 ans, qui m'avait déjà inspiré confiance quand je la voyais est venue à table, manger avec nous. On est dans ce bâtiment, tous placés par l'assurance invalidité, donc on sait qu'on a tous des problèmes. Elle a commencé à m'avouer qu'elle comprenait que, vu mon caractère (gentil et en manque de confiance), la vie devait être compliquée pour moi; elle voulait m'aider.
De fil en aiguille, j'attendais beaucoup d'elle (sans le savoir: trop); elle est venue me donner son adresse courriel et son numéro de téléphone pour que je puisse lui écrire, y compris quand on ne serait plus dans ce bâtiment; quand je lui disais que je lui faisais confiance, elle me disait que c'était super et réciproque; elle disait qu'elle était trop contente d'avoir mon numéro (etc. il y a des exemples à foison). Je me sentais assez vite nul à ses côtés (étais-je amoureux? possiblement) et je suis allé manger ailleurs, seul. Elle m'a proposé de manger avec moi pour que je ne sois pas seul, vraiment tout pour m'aider et m'être agréable: je l'appelais mon "anti-dépression" parce qu'elle représentait tout ce qui me manquait (et ses 20 ans sont dans la tranche d'âge que je n'ai pas vraiment vécu). Jamais eu de lumière avant elle.
Je lui ai dit que j'avais peur de l'étouffer, de lui envoyer trop de messages (parce que c'est tout moi ça: je garde tout pour moi, alors au bout d'un moment, ça explose); elle me répondait que je pourrais lui envoyer 15 courriels par jour, si je voulais; typiquement ce qu'il fallait pour combler mon manque affectif (j'en ai les larmes aux yeux, en l'écrivant). Je lui ai dit aussi que, selon une psychologue, rester trop longtemps isolé nous faisait confondre l'amitié et l'amour, que je ne savais pas lequel j'avais (pour lui expliquer que c'était possible, mais que j'allais faire pour gérer).
Son caractère, réservée mais pourtant transmettant sa joie (mais ça je l'ignorais en ce temps-là), me poussais à vouloir l'aider, à vouloir garder le contact. Je lui ai donc proposé, ce "fameux" 30 avril, de la ramener en voiture (elle prend le train), et ça venait du fond du coeur. À destination, elle me propose de me garer si je veux discuter. C'est là que commence la plus grande erreur: sur les conseils d'une connaissance, que la franchise est une bonne chose, je prend mon courage à deux mains et lui explique ce que je pense être de l'amour (pensant qu'elle peut comprendre que je ne tenterai jamais rien de déplacé, juste pour vider mon sac). Une heure de discussion, où l'on s'est mis mal à l'aise et où mon courage m'a fait défaut (je lui ai dit pas mal de phrases que je n'aurais pas dû, dont certaines sont fausses, comme qu'on pourrait une fois ou l'autre faire une balade en forêt (là, je pensais dans ma tête "même avec son copain, juste pour qu'on se voie encore, ne fut-ce qu'un pique-nique", mais c'étaient des phrases très mal faites); quand elle est partie, je l'ai encore assommée de SMS d'excuses.
Depuis là, elle est en froid. J'ai tenté de discuter (et on l'a fait; envoyé un courriel pour lui expliquer ce que j'avais fait), mais elle me reproche de ne pas lui laisser le recul qu'elle m'a demandé. Si je fais tout pour ne pas la croiser, elle dit à mon collègue que je l'ignore trop.
Je n'arrive pas à la croiser, parce qu'elle, elle s'est entourée d'autres gens (bien me faire comprendre qu'elle voulait s'entourer de moi, avant (elle me l'a communiqué par l'intermédiaire de mon collègue)), et qu'elle leur propose la même amitié et aide qu'elle me proposait (ça me fait trop mal d'avoir fait ça).
Elle me dit cependant qu'elle ne veut pas couper les ponts, qu'on peut juste parler de tout et de rien, mais que ça n'ira plus plus loin pour elle; pourtant, elle est froide envers moi. Elle a un copain qui lui a fait une scène de jalousie (certainement à cause de mes messages, il en a intercepté un (ou plusieurs), mais je n'ai jamais eu de message déplacé).
Voilà, c'est résumé; s'il faut que je précise autre chose pour que les événements soient clairs, je le ferai.
En attendant, j'avais déjà accepté mon sort d'inconditionnel déprimé et isolé, donc ce point là est comme avant. C'est son amitié et ma volonté de l'aider qui sont nouveaux et qui restent vrais. L'aider, c'est à la fois un sentiment qui vient du coeur, (à cause de son caractère) et aussi parce qu'aider des gens en qui j'ai confiance, ça me satisfait.
On ne va plus se voir que pendant un mois et demi; plutôt que d'accepter de la voir tous les jours, je m'isole d'elle et elle me le reproche (pourtant, la voir transmettre sa "joie" (alors qu'elle est aussi timide) aux autres, ça me rend triste (mais elle ne sait pas que c'est la vraie raison: je l'ai compris depuis qu'elle m'a dit que je l'avais étouffée).
Bon sang ce que c'est insupportable; elle pourrait si facilement, à mes yeux, me pardonner, mais elle a peur de moi. Son recul m'empêche de tout comprendre à la situation. Elle m'indique aussi qu'il y a eu plein d'autres événements à son recul, mais qu'elle ne veut pas que je mette la faute sur moi (et je n'y arrive pas).
Merci si tu as lu jusque là.