Désespéré, j'aimerais mourrir

Bonjour,

Je suis un lycéen de 18ans, très malheureux.

Il faut savoir que mon existence est une erreur, je n'aurais jamais du vivre et je l'ai bien ressenti toute mon enfance.

J'ai grandis sans père jusqu'à maintenant, mes parents n'était déjà plus vraiment ensembles bien avant ma naissance. J'ai toujours été une tâche pour ma mère, quand j'étais petit j'étais pas le plus facile des enfants, je ne lui ais apporté que du mal. Elle a commencé à me délaisser et aujourd'hui je ne vis plus avec elle. Je n'ai pas de père ni de mère sur qui reposer réellement.
Je vois quand même de temps en temps ma mère mais je sais qu'au fond elle ne m'aime pas, et je lui pardonne, c'est pas de sa faute si la pilule n'a pas fonctionné. En plus de lui avoir gaché sa vie, je suis surement la cause de sa dépression actuelle.

Je vis chez mes grands-parents, et même là je sens le malaise que je suis en trop. Mon grand-père ne me le cache pas d'ailleurs, je suis un fardeau qui faut nourrir et loger, qui coute de l'argent, je suis rien de plus. La seule personne qui fait que je suis entrain d'écrire ce message aujourd'hui et que je ne suis pas 6 pieds sous terre c'est ma grand-mère, dans toute ma famille c'est la seule qui compte à mes yeux.

Au lycée, je parais tout le temps triste, ailleurs, je suis plongé dans ma mélancolie et elle me fait vivre, j'ai pris le gout de me sentir mal, d'être triste et de sortir les soirs de pluie pour me réconforter dans ma tristesse, elle me rend heureux quelque part.


Mes "amis" s'en foutent un peu de mon état de tristesse, parfois au lycée des gens sont enface de moi et me demandent si ça va pas, je répond toujours avec un sourire que ça va très bien.

J'ai personne à qui parler, j'ai pas de famille, pas de frère, pas de copine ( l'acné en cours de traitement n'aide pas ). J'ai des mauvaises notes, je m'enfonce complètement.

Je n'existe pas et je n'aurais pas du exister. je le ressens à chaque seconde, à chaque souffle. Un jour j'allais mal, plongé dans ma tristesse j'étais en salle de permanence, comme d'habitude j'étais seul dans mon monde que personne ne dérangeait, j'ai levé ma tête pour regarder l'heure et mes yeux se sont fixés sur celui qui surveillait l'étude. Il était entrain de sourire d'une manière qui m'a marqué, j'ai vu un profond sadisme dans son sourire, je l'ai fixé droit dans les yeux et sont sourire s'est estompé, il a finit par regarder ailleurs toujours avec un sourire en coin de bouche. J'avais jamais vu ça, j'avais l'impression de voir un nouveau visage possible de l'homme, celui d'éprouver le plaisir de voir souffrir les autres, c'est peut-être pour ça que personne ne m'aide, ça leur plait de me voir comme ça.

Y'a pas d'issus, pas d'avenir, pas de motivation, pas de sourire, je suis tout le temps crevé, j'en ais marre de ma vie et bientôt mon envie de partir sera plus forte que l'envie de rester pour ma grand mère.