Le Rivotril en question

Bonjour,

Je prends du Rivotril depuis 1978, suite à la prise d'un antidépresseur qui m'a abaissé mon seuil épileptogène. Suite aux dérives d'utilisation de ce produit, prescrit aussi bien comme antalgique que comme somnifère, je me sens en sursis. Je ne sais jamais quel produit peut me provoquer une crise, et la dernière m'a fracturé trois vertèbres, alors que je dormais, donc en position allongée. Pour l'instant je vois un neurologue une fois par an pour une ordonnance 'base' à partie de laquelle mon généraliste peut faire les onze ordonnances suivantes. Mais le neurologue m'a laissé entendre que le Rivotril risquait tout simplement de passer à l'as. Je ne veux pas de Laroxyl, ou de tout autre substitut dont la vocation n'est pas l'épilepsie, mais dont les effets me font peur. Le Rivotril me convient bien depuis tant d'années, je me sens protégée. Je vis seule, et ce n'est pas mon chien qui va me mettre en position de sécurité en cas de crise. Dans cette crainte, je pose la question aux médecins du site: que faut-il faire? Baisser le Rivotril tout doucement (j'en prends 2cp de 0.2, répartis sur la journée, au risque d'induire une crise ou quoi? Existe-t-il une solution de rechange?