Ma compagne à tenté de se suicider

Bonjour, je vais essayer de faire court, mais il faut bien tout expliquer pour avoir un ou plusieurs avis.
Je vie avec ma compagne depuis 8 ans, nous avons un garçon de 7 ans.
Je passe l'idilisme de la rencontre pour rapidement en venir au fait.
Cette dernière s'est toujours montrée distante, refusant souvent le dialogue concernant des thèmes importants dans un couple, magrès de nombreuses tentatives se soldant par une "fuite".
Il y a 3 ans, nous nous sommes éloignés doucement, et avons connus chacun de notre côté une aventure, mais que chacun à très vite regretté en y mettant un terme. Les choses ont été remises à plat pensais-je, mais j'ai découvert qu'elle continuais de converser avec cette personne (des journées à 30 textos...) en continuant de me dire qu'elle m'aime mais en restant souvent distante.
Dans la même période, j'ai remarqué qu'elle echangeait beaucoup de sms et d'appel avec un collègue de travail à elle. Je lui ai signalé que cela me déplaisais, lui demandant de faire un choix : moi ou lui. Elle me repondit que ce n'était qu'un collègue de boulot avec qui elle avait beaucoup d'affinité (chose que je peu comprendre), et qu'elle ne réfléchierait pas longtemps entre lui et moi. J'ai néanmoins quitter notre domicile pour squatter chez un ami 1 semaine, afin de lui laisser le soin d'être au calme pour y réfléchir et ne pas "poluer" sa décision. Elle m'a dit "de ne plus jamais la quitter, que cela avait été insupportable"...et quelques jours après elle entamait ses exploits sexuel avec son collègue.
J'ai bêtement laissé faire, le sachant mais sachant qu'elle ne savait pas que je j'étais au courant, en faisant très régulièrement des allusions à ce dernier histoire que cela "sorte" d'elle et qu'elle m'avoue tout.
Je ne suis pas propriètaire de son corps, elle en fait ce qu'elle en veut à condition d'être honnête avec moi et de me dire clairement qu'elle souhaite que l'on se sépare (chose que j'aurais difficilement accepté mais qui fait dans le respect de l'autre est moi dure à supporter)....mais rien, silence radio de cette dernière qui est même aller me jurer sur ce qu'elle a de plus précieux qu'elle ne m'a "jamais trompé".
J'ai donc décidé de lui prouver qu'elle me mentait, lui ai demandé de partir de notre domicile. S'en ai suivi pour moi un mois de thérapie, anti depresseurs et compagnie. De son côté elle à erré quelques temps de copine en copines pour finalement aller vivre chez son collègue...pendant 2 semaines pour finir par revenir au domicile, après avoir dit à tout le monde que l'autre était finalement un con pas bien avec "des fringues de années 90 et un appart pourri"!.
Dialogue, écoute et nouvel espoir, mais un ressort était cassé et elle n'arrivait visiblement pas à l'oublier donc rebelotte : nouveau départ 2 mois après son retour (sous les yeux incrédules de notre fils, ainsi que les miens).
J'ai finalement eu moins de mal lors de cet épisode, souvent déjà préparé à cela, et contrairement à son premier départ ou j'ai supplié son retour, là je n'ai plus donné signe de vie par rapport à mes sentiments en me limitant au thème de notre fils.
C'est alors elle qui finalement au bout d'un mois à tout fait pour revenir, fleurs, mots d'amours, excuses, ect...
J'étais dans le doute mais tellement amoureux, c'était en février dernier. J'ai néanmoins gardé l'oeil ouvert et bien que les efforts de sa part était nombreux pour me faire oublier cela, je restait suspiçieux et inquiet.
Lundi 14 mai, je l'ai retrouvé chez nous, inerte, ayant avalé 20 somnifères et des axiolitiques...pompiers samu et urgences psychiatriques, dur dur pour elle et pour moi evidemment.J'avais emis quelques reflexions concernant ses actes la veille, mais rien de suffisament lourd pour mériter cela à mon sens (mais c'est mon point de vu...).
Je suis passé la voir 3 fois par jour, ayant été transférée en hp, puis j'ai découvert qu'elle reprenait contact avec son fameux collègue (sex friend), et là j'ai fini par laisser éclater ma colère : appel pour lui dire que je ne passerai plus la voir a l'hp et qu'elle savait pourquoi, qu'elle avait franchis la dernière limite que je m'étais fixé.

Elle est sortie, passe quelques jours chez son frère et reviens dans quelques jours...je suis désemparé entre le sentiment de trahison permanant et l'amour infinie que je lui porte encore.
Elle à un "terrain propice" aux depression visiblement, c'est familial, mais pas moi et là je suis au bout de mes limites...
J'achève ici mon monologue, je suis ouvert à vos avis, vos commentaires, vos idées, vos vécu...bref à toute aide pour m'aider à soit passer le cap soit....je ne sais pas en fait.
bien à vous toutes et tous.
fabien