et les hommes battus ???
je dis ça , mais ce n'est pas de l'humour; , un jour j'étais dans un commissariat ; arrive un brave pépé qui pleurait :
sa femme l'avait encore battu ...!
de ça on ne parle jamais ...
n'attendez pas grand chose de la justice ,les lois en France sont un peu loufoques; ou alors vous attendrez des mois et des années pour que justice soit rendue. d'ici là vous avez le temps de vous faire casser la figure et mettre vos enfants et vous en danger. alors il vaut mieux partir et loin et tout faire pour se protéger. Si les femmes ne partent pas ce n'est pas parcequ'elles ont honte c'est juste qu'elles savent pas ou aller , c'est juste qu'elles ont peur pour leurs enfants , c'est juste que quand on demande a des témoins de signer un papier il ne le font pas. Mais je peux comprendre alors moi je suis parti avec ma fille et on est encore en vie; Je peux même vous dire , pas de pardon et si il venait a toucher un seul cheveux de ma fille , il ne vivrait pas assez longtemps pour pouvoir lui faire regretter. Certes je peux vous choquer mais je pense ce que je dis et je suis trés bien dans ma peau
Si on ne l'a pas vécu on ne peut pas l'imaginer..... Je ne regrette rien de tout ce que j'ai fait , je me suis battu pendant des années et aucun autre homme ne me fera jamais plus ce que j'ai vécu ca je me le suis juré.
Merci pour vos réponses ! Battez vous mesdames ! Il y va de la vie de vous toutes . Il ne faut pas avoir peur du" qu'en dira t'on " si il y a des témoignages ,vous le faites comme certaines ont commencer .Des types commes cela ne mérite pas de vivre ?
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J'en ai connu des collègues l' œil poché, toujours tombée sur le coin du lavabo, avec des enfants, bras cassé en plus.
Elles ont peur et ne bougent pas et c'est difficile de comprendre ce blocage qui les rend incapable de protéger leurs enfants.
Heureusement que sur la quantité elles se prennent en charge courageusement.
Celles qui restent, je n'arrive toujours pas à comprendre, surtout avec de la famille et des amis dans les parages prêts à les aider. Ce sont des femmes "cassées" psychologiquement, le conjoint les a persuadées qu'elles sont nulles en tout, le manque de confiance en elles a fait son œuvre destructrice. Car il n'y a pas que les coups, les paroles sont aussi destructrices.
C'est un sacré problème, je ne l'ai pas vécu personnellement, ni mes parents et grands-parents.
Mai un jour j'ai été obligé de voir cela et c'est terrible, la femme appelait au secours et quand on était là, toujours cette barrière de refuser de porter plainte une fois tout le monde dérangé.
La pitié du mari, la peur de franchir le pas, ces femmes malheureusement ne savent comment agir et c'est pathétique. Elle essayait de le calmer avec des mots, mais on ne raisonne pas ce genre de client.
À Josiane : attention aux représailles immédiates, vous risquez la mort s'il est plus costaud que vous.
À Franck, oui, les hommes battus existent. Quel ménage !
Il faut immédiatement divorcer, dans les 2 cas.
Je voudrais remercier tout le monde pour vos réponses. Toutes les femmes, bien-sûr. Surtout aussi celles comme Josiane qui ont connu ce problème et qui n'hésitent pas un seul instant pour témoigner afin d'aider aujourd'hui celles qui sont dans cette terrible situation. Vous avez du courage mais ce n'est sans doute rien à côté de celui qu'il vous a fallu pour vous en sortir. Votre soutien est précieux. Je vous remercie du fond du coeur. Je vous remercie également, vous, Messieurs. Merci aussi à ceux qui n'avaient plus rien à ajouter mais qui sont tout de même intervenus, par solidarité, par commisération. Grand merci à tout le monde.
Avec le chômage grandissant ou les petits salaires qui ne permettent pas une indépendance réelle, dépression, médicaments qui abrutissent... tout cette misère prend de l'ampleur.
Déposer une plainte auprès de la justice, mais je me demande si celle-ci sera prise en considération!!! Pour avoir gain de cause, l'on vous demandera des preuves à l'appui, des traces laissées par la maltraitance.
J'en ai accompagné chez le médecin pour faire constater les coups, ensuite au commissariat du quartier pour le signaler par écrit, assistante sociale ensuite contactée en urgence. Tout s'enchaîne très vite dans le bon sens sauf si la malheureuse bloque des 4 fers et là c'est vraiment décourageant pour celle qui se démène à lui tenir la tête hors de l'eau, surtout pour les enfants.
Là ou je suis révoltée, c'est que les enfants sont obligés (jusqu'à 13 ans) d'aller en visite chez ce père qui boit et/ou se drogue "l'enfant médicament" pour les psy. Le pauvre homme, si on lui enlève ses enfants il va sombrer...
Merci, Pierre, pour votre invitation.
Tout ce qui a été écrit précédemment est un encouragement à ces personnes subissant ces atrocités et je trouve vraiment bien que cette question ait été posée et félicite ici André Verhuist pour cette initiative, surtout à deux jours de la fête mondiale de la femme.
Mais, comme le met en évidence Evelyne, aussi violent qu’être battu(e), il existe des mots, des silences même, aussi pesants et durs à supporter que des coups. C’est un traumatisme certain pour celle (ou celui) qui en est victime surtout lorsque des enfants, parfois encore jeunes, sont témoins, voire pris à partie par l’agresseur.
Il ne faut pas négliger le traumatisme psychologique choquant d’un tel choc, qu’il soit physique ou psychologique, et bien souvent les deux en même temps, hélas.
J'ai juste une précision a ajouter pour la meilleure réponse de Colette Crespi : la photocopie de la carte d'identité recto-verso doit être aussi signée et datée à date identique de celle de l'attestation du témoignage...
André, pardonne moi, mais je ne voudrais pas ajouter un peu de piment à la sauce. Perso, si j'ai reçu des taquets, je les ai aussitôt rendus. Comme quoi, dans la vie, faut se battre !
