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53 réponses
Nous ne sommes redevables de rien envers nos parents. Ils nous ont eu par Amour et l'Amour est gratuit. La seule chose que nous leur devons est le respect qui se doit, par ailleurs, d'être mutuel.
Lorsque les parents ont élevé leurs enfants non pas pour eux-mêmes - c'est à dire non pas pour être aimés de leurs enfants - mais pour les aider à se construire le mieux possible pour une vie d'adulte équilibrée et sereine, ils ont vraiment aimé, d'un amour gratuit. Alors, ce que les enfants feront pour eux plus tard, ne sera pas de l'ordre du devoir, mais de l'amour, déjà reçu, ressenti, et donné en retour, comme dans un miroir. Et là, peu importe les moyens ou le lieu .Ce qui compte, c'est la présence des enfants auprès de leurs parents. Si nous commençons à parler de devoir envers nos parents, alors forcément intervient la notion d'obligation. L'amour n'est pas total. Il y a une donc une faille quelque part, au niveau de l'éducation reçue. Quelle est cette faille ? L'ingratitude est-elle une réponse à cette faille ? Est-elle proportionnée par rapport à cette faille ? Autant de vies vécues, autant de cas différents.
Redevables ? Certainement pas: dans redevable, il y a "devoir" et il ne faut pas confondre la gratitude, qui est un sentiment, avec une obligation. Ce qu'on fait par devoir se fait en absence de sentiments et c'est heureux. Par exemple si on considère qu'il est de notre devoir de défendre la Nation à un certain moment, les sentiments pourraient être un handicap dans l'exécution de ce devoir. Quand on tire sur l'ennemi, on ne peut pas faire de sentiments. Mais une fois la guerre terminée, il serait terrible que subsistent des sentiments, éventuellement moteurs dans la bataille tels que colère, haine, désir de vengeance. Pour que la paix soit, il faut que les sentiments soient libres.
La liberté, justement, nous ne l'avons pas vis à vis de nos parents: ce sont eux qui nous imposent la vie et par conséquent aussi la mort. Doit-on leur être reconnaissants pour ça ? Je ne pense pas, mais entre les deux extrémités de la vie, il y a tout un espace pour l'Amour, dont certains ont déjà parlé plus haut. Et c'est bien la seule chose qui vaille sur terre, l'Amour des parents pour leurs enfants, des enfants pour leurs parents, des hommes pour des femmes et des hommes,etc.
C'est justement pour cet Amour que nous pouvons, mais non devons, être reconnaissants vis à vis de nos parents. Tout comme ils peuvent nous l'être aussi des bonheurs que nous leur avons apportés par nos sourires et nos mots d'enfants ou de la fierté qu'ils peuvent éprouver à nous voir réussir grâce à l'accompagnement qu'ils nous ont offert.
Mais rien ne peut être exigé. Le devoir, si devoir il y a , il est des parents vis à vis de leurs enfants. Avoir des enfants est une responsabilité qu'il faut ensuite assumer. Il n'est pire drame pour des enfants de ne pas avoir été assumés, et c'est bien pourquoi il vaut mieux pour certains être éloignés de leurs parents naturels et placés sous l'aile de parents adoptifs mais dévoués. Ces parents-là, d'ailleurs, ont d'autant plus de mérite, je trouve.
C'est vrai aussi que les maisons de retraite sont parfois très éloignées du paradis sur terre. mais si on doit comparer avec l'ancien temps, n'oublions pas que les conditions sont très différentes: l'allongement de la vie, l'emploi féminin, la mobilité, font qu'il est difficile, même à ceux qui le souhaiteraient profondément, de maintenir une cellule familiale de trois ou quatre générations. Pour ceux qui trouveraient mes paroles étranges, j'ajouterai que je n'ai ni adopté ni été adopté, que je n'ai pas eu la chance d'avoir à me poser la question sur le maintien à domicile de parents partis trop tôt, mais que je suis parent et que je fais de mon mieux. Si mes enfants me sont plus tard reconnaissants et proches, j'en serai heureux bien sûr, mais s'ils doivent s'éloigner pour vivre leurs vies, je n'aurai pas le sentiment d'avoir été trahi et j'aurai plaisir à voir, même de loin, s'épanouir ces prolongement de moi-même.
bonjour, tout dépend de la vie que vous avez eu et même si vous n'avez jamais été d'accord avec parents , je pense que sera toujours redevable envers eux. ils nous veulent que du bien quel père ou mère ne veut pas que son enfant réussisse dans la vie scolaire ou professionnelle de son enfant. Moi mes parents ne seront jamais placés dans une maison de retraite. ( ce n'est pas dans nos principes(étant musulmane les parents c'est sacré)). Mon père a été gravement malade et on ne l'a pas laissé mourir dans un hopital il a voulu mourir chez lui auprès de sa famille et c'est ce qui s'est passé et se sera de même pour notre mère. Même à mon âge ma mère me dispute encore parce que j'ai fait au lieu de ca et je ne lui réponds pas pas question mêm si elle a tord mais je ne lui dirai pas. ls ont galéré dans leur vie pour nous élevé il faut leur rendre la pareile.
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j ai eu une enfance et une adolescence très malheureuse ( battue et brimade) je ne me sens pas redevable mais je fais mon devoir car même si je ne connaitrais jamais l'amour d'une mère , elle m'a donné la plus belle chose au monde et c'est la vie. Grace à cette vie j ai pus donner tout l'amour que je n'ai jamais recu à, mes deux enfants.
Etre redevable, cela se nomme l'aliénation. Tout dépend des relations que tu as avec ta famille. Si l'on ressent cela, je pense qu'il existe un probléme.Nous devons assistance à nos parents lorsqu'ils vieillissent. Pour ma part, je me suis sentie redevable, et sans cesse dans la culpabilité (je ne faisais rien de bien, je suis un poids pour ma famille). En fait, si je ne faisais pas ce que ma famille attendait de moi, on ditsait de moi que j'étais ingrate (le discours tient toujours)! c'est tout simplement insupportable à vivre. Moins j'ai besoin de mes parents mieux je m'en sors ! C'est difficile et ma situation est injuste, j'ai du couper les ponts pour ne plus me sentir sans cesse redevanle, pour essayer de vivre ma vie. J'ai eu le droit au chantage affectif (argent, tu en auras si tu es gentille, je vais mourir bientôt....) Alors non, nous enfants, on réagit comme on peut ! je dis non au change affectif et aux menaces du style "je veux me suicider". On a qu'une vie, on ne doit pas accepter tout de sa famille, sous prétexte qu'ils ont aidé. ah la la cela me met en colére et me rends tellement triste !
Bien sur que nous leur sommes redevables.. Certes ils nous ont eu par amour, mais ne nous ont-ils pas ensuite beaucoup donné ? sauf quelques monstres, peut être !! Nous leur devons notre physique, notre caractère, mais surtout notre sens des valeurs, et les plus beaux moments de notre vie, cela inclue aussi de fantastiques disputes bien sur. Et puis quand tout s'estompe avec l'age, le travail terminé, les copains qui s'éloignent, les enfants qui s'envolent.. nos parents restent là, et nous les redécouvrons quand ils faiblissent, et que c'est à nous de les aider. Gide a dis "famille je vous hais", mais l'amour est proche de la haine ! et quand nos parents ne sont plus là, croyez-moi, nous découvrons trop tard le vide immense qu'ils laissent. Alors OUI nous leur devons tout.
Je pense que l'on est toujours redevable envers ses parents, ils ont toujours été là pour nous et nous devons jamais l'oublier.
Si vous n'arrivez plus à aimer vos parents pour "x" raisons, vous devez quand même les honorer et les respecter car ils sont sacrés pour tout être et surtout la mère...Votre conscience doit pouvoir vous dicter une bonne conduite envers eux malgré tout!
J'ai posé cette question parce que je suis révolté par la nouvelle culture qui s'installe progressivement chez nous et qui consiste à placer ses vieux parents -qui se sont démenés toute leur vie pour les élever-dans les maisons de retraite ou hospices .Chose qui était impensable et inadmissible il y a quelques années !
Bonsoir,
Le mot" redevable" me gène...Pour moi, c' est l' amour de la famille et surtout pour maman qui a eu une vie difficile pour élever ses 3 enfants..J' ai des souvenirs et ne pense pas être une ingrate...Au fil du temps, l' amour pour ma mère c' est développé, surtout depuis le dc de mon frère chez elle.. J' ai fait mon possible pour lui chaque jour jusqu' à son départ en 2007. Mon père est dcd chez lui , ma grand-mère maternelle est dcd chez ma mère ....A présent, je m' occupe de maman, tous les jours ou presque, je vais chez elle et ma soeur vient de temps à autre car elle travaille encore...
Pour ma part, je rejoins pas mal de témoignages... Pour moi, quand on fait le choix de devenir parents, c'est de façon désintéressée, un acte d'amour avec pour objectif que les enfants s'envolent avec un bon bagage pour se débrouiller seuls dans la vie. Qu'ils rendent de l'amour s'ils en ont suffisamment reçu, c'est tant mieux, mais après, les parents sont des adultes et c'est à eux de subvenir à leurs besoins et leur bonheur. Je ne comprends pas les parents devenus grand-parents qui empiettent autant sur la vie de leurs enfants en invoquant un certain sens du devoir et un droit sur les petits-enfants. On a parfois l'impression qu'ils voudraient être pris en charge (leurs santé, leurs préoccupations) en inversant les rôles ce qui n'est pas possible pour les nouveaux parents. Les accompagner en fin de vie et en cas de gros pépins, pourquoi pas, mais après, chacun sa vie. Pour ma part, enfant j'ai du me plier aux quatre volontés de ma mère, j'estime que dans ma vie d'adulte, j'ai enfin le droit de faire ce que je veux, de transmettre les valeurs que je veux à mes enfants et surtout pas à me charger de ses problèmes ou de ses états d'âme ou jalousies de par ma situation professionnelle qu'elle n'a pas eu. C'est moi qui ai bossé, pas elle, je ne lui dois rien et je ne vois pas pourquoi je devrais partager quand elle n'a pas transmis d'amour et sur le plan matériel, merci l'état et les allocations familiales ! Je me sens redevable de payer des impôts, pas d'aimer ma mère et de la gâter. Avoir des enfants, c'était son choix, je n'ai pas demander à être là. On a l'impression que beaucoup de parents n'arrivent pas à lâcher leurs enfants par culpabilité et probablement parce qu'ils n'ont pas réglés leurs comptes avec les leurs, qu'ils aillent voir des psys !
Je ne comprends pas bien le sens de votre question ....Je sais que plus ma mère me disait "si tu n'y arrives pas dans tes devoirs ,pour tes études, tu resteras avec moi"......En fait elle m'est redevable de beaucoup sans le savoir, je me suis acharnée pour obtenir mes diplômes et un emploi.
...Monsieur , vous êtes Professeur , en Algérie ou ailleurs , les Professeurs font - ils l'apologie d'une vie saine et respectueuse de la Famille ......... ? ( question TRÈS embarrassante ....certes ! ) ...........
oui , à un certain degré , nous devrions être redevable à nos parents de s'être battus et privés afin de pouvoir nous élever ; chaque famille est différrente ! Ceux qui ont trimé pour nous ; Ceux qui ont eu leurs enfants sans le désirer ; il y a aussi ceux qui en ont fait voir à leur enfants ( humilliés, battus ...) = dans ce cas , j'ai une amie près de chez moi ( battue par sa mère et influente sur son mari= il faisait idem) et maintenant = elle se décarcasse pour eux ! = Chapeau ! et une autre ( DASS) = ils auront été 10 avec x pères ! et pour cette dernière , j'ai quelque fois des " scrupules "à parler de mes parents ! car , elle a mal ! et ne peut comprendre ce que sont des parents ! Donc , on en arrive au cas par cas ! mais bien sur , mes parents , donc maintenant pour ma mère = je fais le maximum pour elle . annie
non !! lol!!! on est redevable seulement envers nos enfants car c nous qui les avons voulu !!! nos parents nous ont voulu kils assument !!! on a voulu nos enfant kon assume !! bien sur dans le respect de l amour , dans le respect de l éducation,,, si on donne de l amour a nos enfants sans etre esclave ils nous le rendront et personne n'est redevable c juste une question d amour entre tous !!!
Je suis assez d'accord avec les réponses nous ne sommes redevables de rien vis à vis de nos parents du moins moralement car légalement je vous signale que nous sommes des obligés alimentaires. C'est à dire que vous soyez de bons ou de mauvais parents vos enfants devrons payer pour vous si vous êtes démunis. Personnellement je n'ai besoin d'aucune loi ni d'aucun principe à la con pour m'occuper de ma mére qui a 84 ans. Je l'aime, c'est tout et pour moi la famille c'est de la solidarité, de la fidélité et du respect. Je m'occupe de ma mére pas par devoir mais simplement parce qu'elle m'a donné tant d'amour que c'est naturel d'être à ses côtés maintenant qu'elle en a besoin. L'amour est gratuit, désinteressé et affaire de dignité, après ne jugez pas ceux qui n'aiment pas leurs parents ou qui s'en sont détachés, les sentiments ne s'achètent pas et ne se déclarent pas.
redevable n'est peut pas le mot juste ,ce qui est sur ,c'est qu'on leur doit du respect ,moi mes parents ,ce que j'ai fait pour eux ,ce n'est pas pars-que je me sentais redevable ,mais juste par amour ,ils ont toujours été la pour leurs enfants ,et nous pour eux ,ça s'appelle la famille ,et en famille on en calcule pas .
D'un point de vue juridique, nous sommes toujours redevables envers nos parents: en cas d'insuffisance financiaire ,on se tournera vers les enfants , au prorata de leurs revenus bien évidemment, pour subvenir aux frais d'hébergement dans une structure pour personnes âgées. D'un point de vue humain, et là la réponse n'engage que moi, je dis "oui, nous sommes redevables de nos parents". Nous leur devons la vie, l'amour (même si celui-ci n'a pas été à la hauteur de ce que l'on attendait en tant que enfant....était-ce vraiment de l'anti-amour ? NON, je parlerais plutôt de maladresse, comme nous pourrions également en commettre, sans nous en rendre compte avec nos propres enfants ! ) Les parents parfaits n'existent pas. Pardonner les erreurs, les maladresses de ses parents c'est "grandir", "devenir adule", c'est avoir pris du recul. L'ingratitude, l'indifférence, l'éloignement....c'est tout le contraire: c'est rester enfance . En recevant l'exemple du respect et de l'affection que nous portons à nos parents, nos enfants et petits-enfants feront de même plus tard à notre égard. N'oublions pas que la famille est une valeur essentielle dans la structure psychique de chacun: on connait trop la souffrance de ceux et celles qui sont nés de parents inconnus .