Inconsolable depuis la mort de mon chat
clem_drs Messages postés 2 Date d'inscription mercredi 26 avril 2023 Statut Membre Dernière intervention 26 avril 2023 - 26 avril 2023 à 14:51
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1 réponse
26 avril 2023 à 14:51
Je lis énormément d’articles et de forums sur le deuil d’un animal. Et je crois que ça m’aide un peu, de lire d’autres personnes qui ont vécu (ou qui vivent) la mort de leur animal de compagnie.
En septembre 2020, j’ai décidé d’adopter un chaton. Je venais de m’installer toute seule sur Tours et je venais aussi de me séparer de mon copain, donc pour compenser ma peine, j’ai pris la décision d’adopter un petit chat (surtout que je suis complètement accro aux chats ahah). Et ce fut la meilleure décision de toute ma vie... Mon petit bébé, il s’appelait Rio, mais surtout Bibiche en fait. Bref, c’était l’amour fou, on avait une relation unique, fusionnelle, parfaite. Cette année-là je devais passer mon concours de professeur des écoles, ce n’était pas une année facile, avec les révisions, la pression du concours, les craquages... Mais mon bébé était là pour moi, et j’ai obtenu mon concours, grâce à lui, qui m’a permis de tenir durant cette année difficile. D’ailleurs je me suis remise avec mon copain durant cette année-là, c’est aussi grâce à lui que j’ai obtenu mon concours. Bref, même si je vivais toute seule avec mon bibiche, on formait une petite famille, moi, mon copain et notre petit bébé. Après j’ai été muté sur Orléans, alors j’ai déménagé avec mon bébé. Une année pas simple non plus avec une classe difficile qui me bouffait le moral mais j’ai tenu, car je savais que quand je rentrerai chez moi, mon bébé serait là pour moi. Puis l’année d’après (celle-ci) j’ai été mutée sur Montargis. J’ai donc de nouveau déménagé avec mon bébé, et attention cette fois-ci j’ai choisi un appartement avec une petite cour pour que Rio puisse sortir dehors (car pendant les grandes vacances il commençait à prendre goût au jardin de mes parents...). Il m’a suivi partout. En s’adaptant merveilleusement bien à chaque fois. Mon petit cœur. Malheureusement, vous connaissez la fin de notre histoire... Je passais les vacances d’Avril chez mon copain, et comme d’habitude, quand je vais chez mon copain, je ramène toujours mon petit bébé, qui sort tranquillement dans le jardin de mon copain. Mais il y a trois jours, Rio n’est pas rentré à la maison avant la nuit... Je n’aime pas quand il sort la nuit et à chaque fois je le fais rentrer pour ne pas qu’il passe la nuit dehors. Mais ce soir-là, Rio avait ramené un merle à la maison, et les parents de mon copain avaient fermé la chatière pour ne pas qu’il recommence. Sauf qu’à ce moment-là, Rio était dehors et ses parents ne le savaient pas... Et il n’est jamais revenu. Je l’ai appelé avant d’aller me coucher, mais pas de réponse. Alors je me suis dit qu’il miaulerait à notre fenêtre quand il voudra rentrer. Bref, le lendemain matin, mon copain part travailler et moi je lui demande s’il avait vu Rio... Vous connaissez l’histoire, il ne l’a pas vu, ses parents non plus, etc. Bref, ce n’est pas dans ses habitudes de partir longtemps en exploration donc je commence à m’inquiéter, je fais le tour de village, là où il a l’habitude d’aller, une fois, deux fois, trois fois. Je m’inquiète vraiment et je décide de faire des affiches (on ne sait jamais, des gens qui l’ont recueilli ou enfermé dans leur garage sans faire exprès... je rationalise beaucoup). Puis une dame m’appelle le soir-même, en me disant que son voisin avait vu un chat mort sur le bord de la grande route... Alors on fonce, on fonce voir si ce chat est le mien ou non. Et c’est mon bébé. Mon bébé s’est fait percuter par une voiture et il est décédé. Mon bébé... C’est mon copain qui me l’annonce... « C’est lui Clem, c’est lui... Ne va pas le voir ». Mon monde s’effondre. Je n’arrive pas à y croire. Je me dis que ce n’est pas possible. Mon bébé ne peut pas être mort. C’était un choc... lui qui allait si bien la veille, parti pendant la nuit, sûrement en mode chasse, il a dû partir plus loin car on le sait les animaux chassent la nuit, et il a dû être ébloui par les feux d’une voiture, puis percutée par celle-ci... Je suis en colère, je ne comprends pas, pourquoi lui, pourquoi m’avoir pris mon bébé, il ne méritait vraiment pas ça, ce chat si mignon, si câlin, pourquoi... Et je vous avoue que je ne comprends toujours pas, et que je ne réalise toujours pas... Parce que je suis encore chez mon copain, je ne suis pas encore retournée chez moi... Mais j’ai peur... J’ai peur de me retrouver chez moi, là où tout me rappellera Bibiche. Absolument tout. Il ne viendra plus se poser sur mes genoux, ou sur son arbre à chat pendant que je regarderai la télé. Il ne viendra plus se cacher dans mes draps lorsque je ferai mon lit. Il ne montera plus sur mon étendoir lorsque j’étendrai mon linge. Il ne se mettra plus sur le rebord de la fenêtre de la salle de bain lorsque je me préparerai le matin. Il ne me fera plus de câlins le soir, dans le lit, avant de m’endormir, ou le matin, au moment de me réveiller. On ne jouera plus ensemble à cache-cache dans l’appartement. On ne jouera plus jamais ensemble. Mon petit bébé. C’était mon compagnon de vie, mon colocataire, mon meilleur ami. Et je ne sais pas comment je vais faire sans lui. Il me manque tellement. Et je sais très bien que le plus dur n’est même pas arrivé... J’appréhende vraiment de rentrer chez moi. Seule. Sans ma boule de poil.
Alors à tous ceux qui sont en deuil de leur animal de compagnie, on est ensemble. On va devoir être fort, très fort, et continuer notre vie. Pour le moment j’ai juste envie de m’enterrer au fond d’un trou et de laisser le temps faire les choses comme on dit. J’ai envie de rien. Plus rien n’a de sens maintenant. À quoi bon être heureux quand l’être qu’on aime plus que tout est parti au ciel... À quoi bon sourire, à quoi bon rire... J’ai l’impression que n’irais plus jamais bien, car il me manquera toujours mon bébé. Je t’aime mon chat. J’aurais dû davantage te protéger du monde extérieur, de la nuit sauvage qui emporte tout. Je ne t’oublierai jamais. Mais c’est dur, c’est dur car tu m’as rendu heureuse pendant 3 ans, tu m’as accompagné pendant les moments difficiles. Je ne réalise toujours pas. C’est si soudain. Si violent. Je t’aime mon petit bébé, je t’aime tellement fort. Un jour j’accepterai de te laisser partir, et ça ira mieux.