Deces brutal
LUDO03
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24 avril 2012 à 10:20
Margot2429 Messages postés 4 Date d'inscription dimanche 29 avril 2012 Statut Membre Dernière intervention 29 avril 2012 - 29 avril 2012 à 10:17
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2 réponses
Bonjour,
Je comprend votre souffrance, il y a maintenant 3 ans j'ai perdu ma chienne moi aussi, peut être que les circonstances ont été un peu moins brutales que pour vous, puisque ma chienne est morte à l'âge de 16 ans et l'ont peut dire qu'elle avait fait sa vie, contrairement à la votre qui vous a quitté très tôt.
Néanmoins j'ai du prendre la décision de la faire euthanasier, car elle était très âgée et atteinte d'une tumeur mammaire et ce ne fut pas facile pour moi, de prendre cette décision. Ce fut et c'est toujours très difficile pour moi même trois ans après.
Je suis pourtant habituée au décès des animaux, car de par mon métier, j'y suis souvent confrontée. Je suis auxiliaire vétérinaire.
Je peux donc comprendre à la fois votre douleur en tant que maitre, mais aussi en tant que professionnelle.
Nous ne réagissons pas tous de la même manière face au décès de nos animaux, certaines personnes les considères (c'est votre cas je pense) comme des êtres à part entière, faisant partie intégrante de la famille, d'autre arrive plus à faire la part des choses entre l'être humain et l'animal, cela ne veut pas dire qu'ils n'aiment pas leurs animaux, qu'ils ne souffrent pas face à leur décès, mais ils arrivent à mettre une frontière et à se raisonner face à la perte de leur animal.
Tout dépend de notre sensibilité. Dans l'imagerie populaire l'homme est un être fort, peu enclin à la sensibilité, il est très rare de voir un homme pleurer. Mais je vous rassure tout de suite, je peux vous dire que j'en vois beaucoup dans mon travaille, ho que oui !!! Et je pense même que je vois plus souvent les hommes pleurer que les femmes.
Ne soyez pas gêné de pleurer, je pense au contraire que c'est très sain, cela va mettre du temps à cicatriser, pour ma part 3 ans après c'est encore difficile certaines fois.
Je ne suis pas encore prête à reprendre un chien, je ne sais d'ailleurs pas si j'en reprendrais un autre ? Car quand on établit une relation forte avec son animal, on à forcément peur d'être déçu en en reprenant un autre.
Et puis de toute façon je n'ai pas envie de la remplacer !!
Laissez le temps au temps, votre douleur ne disparaitra jamais complétement, mais peu importe. Ce qui compte c'est que vous avez rendu votre petit animal le plus heureux du monde pendant la courte vie qui lui a été accordé. Elle est là dans votre coeur, et elle n'en sortira jamais, car elle présente par tous les souvenir que vous avez gardé d'elle.
Faites votre deuil à votre rythme, pleurez (cela vous soulagera), si votre femme est à votre écoute, parlez lui de votre souffrance mais aussi des bons souvenir qui vous rappel les bons moment passé avec votre petite "Grenadine".
J'espère avoir été un petit peu de réconfort dans votre douleur, surtout n'hésitez pas si vous le souhaitez à m'écrire de nouveau, il est parfois plus facile de se confier à un étranger plus qu'à sa famille ;)
Bon courage.
Marie.
Je comprend votre souffrance, il y a maintenant 3 ans j'ai perdu ma chienne moi aussi, peut être que les circonstances ont été un peu moins brutales que pour vous, puisque ma chienne est morte à l'âge de 16 ans et l'ont peut dire qu'elle avait fait sa vie, contrairement à la votre qui vous a quitté très tôt.
Néanmoins j'ai du prendre la décision de la faire euthanasier, car elle était très âgée et atteinte d'une tumeur mammaire et ce ne fut pas facile pour moi, de prendre cette décision. Ce fut et c'est toujours très difficile pour moi même trois ans après.
Je suis pourtant habituée au décès des animaux, car de par mon métier, j'y suis souvent confrontée. Je suis auxiliaire vétérinaire.
Je peux donc comprendre à la fois votre douleur en tant que maitre, mais aussi en tant que professionnelle.
Nous ne réagissons pas tous de la même manière face au décès de nos animaux, certaines personnes les considères (c'est votre cas je pense) comme des êtres à part entière, faisant partie intégrante de la famille, d'autre arrive plus à faire la part des choses entre l'être humain et l'animal, cela ne veut pas dire qu'ils n'aiment pas leurs animaux, qu'ils ne souffrent pas face à leur décès, mais ils arrivent à mettre une frontière et à se raisonner face à la perte de leur animal.
Tout dépend de notre sensibilité. Dans l'imagerie populaire l'homme est un être fort, peu enclin à la sensibilité, il est très rare de voir un homme pleurer. Mais je vous rassure tout de suite, je peux vous dire que j'en vois beaucoup dans mon travaille, ho que oui !!! Et je pense même que je vois plus souvent les hommes pleurer que les femmes.
Ne soyez pas gêné de pleurer, je pense au contraire que c'est très sain, cela va mettre du temps à cicatriser, pour ma part 3 ans après c'est encore difficile certaines fois.
Je ne suis pas encore prête à reprendre un chien, je ne sais d'ailleurs pas si j'en reprendrais un autre ? Car quand on établit une relation forte avec son animal, on à forcément peur d'être déçu en en reprenant un autre.
Et puis de toute façon je n'ai pas envie de la remplacer !!
Laissez le temps au temps, votre douleur ne disparaitra jamais complétement, mais peu importe. Ce qui compte c'est que vous avez rendu votre petit animal le plus heureux du monde pendant la courte vie qui lui a été accordé. Elle est là dans votre coeur, et elle n'en sortira jamais, car elle présente par tous les souvenir que vous avez gardé d'elle.
Faites votre deuil à votre rythme, pleurez (cela vous soulagera), si votre femme est à votre écoute, parlez lui de votre souffrance mais aussi des bons souvenir qui vous rappel les bons moment passé avec votre petite "Grenadine".
J'espère avoir été un petit peu de réconfort dans votre douleur, surtout n'hésitez pas si vous le souhaitez à m'écrire de nouveau, il est parfois plus facile de se confier à un étranger plus qu'à sa famille ;)
Bon courage.
Marie.
Margot2429
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29 avril 2012
29 avril 2012 à 10:17
29 avril 2012 à 10:17
J'approuve le message de poposum, j'ajouterais néanmoins qu'au bout d'une période normale de deuil prononcé il faudra reprendre votre vie familiale et professionnelle.
Si au bout d'une semaine ou deux vous n'êtes toujours pas d'attaque pour "vivre" vraiment je vous conseille de vous tourner vers un psy(chologue ou chiatre ou cothérapeuthe).
Toutes mes condoléances,
Si au bout d'une semaine ou deux vous n'êtes toujours pas d'attaque pour "vivre" vraiment je vous conseille de vous tourner vers un psy(chologue ou chiatre ou cothérapeuthe).
Toutes mes condoléances,