Un de plus - reconversion
superjéjé
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4 juin 2011 à 20:13
DCI Messages postés 88059 Date d'inscription mercredi 30 avril 2008 Statut Modérateur Dernière intervention 8 octobre 2024 - 8 janv. 2012 à 09:12
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A voir également:
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superjéjé
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4 juin 2011 à 22:55
4 juin 2011 à 22:55
Je ne peux pas tout te dire avant d'avoir rencontré le Directeur du centre sur les avantages que je pourrais avoir mais dans un premier jet je dirais que nous sommes devenus des forcats du travail, que les libertés que nous avions il y a quelques années ont disparues (certains patients disparaissent car captés par des réseaux) Un patient HIV positif qui a une bronchite en semaine tu ne le vois jamais, t'es pas bon pour le soigner...; dans la nuit du samedi au dimanche, là t'es vachement super bon, le collegue du réseau, il dort lui....
ce n'est qu'une caricature minimaliste mais qui en dit long sur la maniere dont nous sommes considérés.
Dans un autre registre, le patient disparait....
Les 20 (oui je dis bien 20! ) dernieres réunions auxquelles j'ai assistées, orchestrées par les ARS, notamment, on ne nous a parlé que de busdget, d'enveloppe, de cout, d'objectifs financiers....
A aucun mment nous n'avons parlé des patients, des conditions de travail des médecins, des horaires de travail, des kilometres parcourus, de l'épuisement physique et psychique, du vieillissement des praticiens, des relations entre les équipes de soins etc etc....
Tout le monde s'en contre-tape.
J'ai adoré ce que j'ai fait durant 20 ans, aujourd'hui j'ai le sentiment d'être une bête de somme.
, d'en avoir fait le tour, de ne plus pouvoir exercer normalement, de n'avoir aucune amélioration tangible à attendre.
Si l'on me propose un poste avec des conditions acceptables dans l'établissement envisagé, je pourrais vous en dire plus long sur les tenants et aboutissants.
Je suis extrèmement amer, j'ai vraiment le sentiment d'une mort programmée de l'exercice libéral, qui risque de se transformer en outil de servitude pour l'organisation des soins sans aucune considération pour les conditions de travail et le travail des praticiens et autres acteurs de soins.
Bon mais ma question était, de savoir s'il y avait des pièges à éviter lorsqu'on arrête une activité pour en prendre une autre (ce que je souhaite de plus en plus vivement.
ce n'est qu'une caricature minimaliste mais qui en dit long sur la maniere dont nous sommes considérés.
Dans un autre registre, le patient disparait....
Les 20 (oui je dis bien 20! ) dernieres réunions auxquelles j'ai assistées, orchestrées par les ARS, notamment, on ne nous a parlé que de busdget, d'enveloppe, de cout, d'objectifs financiers....
A aucun mment nous n'avons parlé des patients, des conditions de travail des médecins, des horaires de travail, des kilometres parcourus, de l'épuisement physique et psychique, du vieillissement des praticiens, des relations entre les équipes de soins etc etc....
Tout le monde s'en contre-tape.
J'ai adoré ce que j'ai fait durant 20 ans, aujourd'hui j'ai le sentiment d'être une bête de somme.
, d'en avoir fait le tour, de ne plus pouvoir exercer normalement, de n'avoir aucune amélioration tangible à attendre.
Si l'on me propose un poste avec des conditions acceptables dans l'établissement envisagé, je pourrais vous en dire plus long sur les tenants et aboutissants.
Je suis extrèmement amer, j'ai vraiment le sentiment d'une mort programmée de l'exercice libéral, qui risque de se transformer en outil de servitude pour l'organisation des soins sans aucune considération pour les conditions de travail et le travail des praticiens et autres acteurs de soins.
Bon mais ma question était, de savoir s'il y avait des pièges à éviter lorsqu'on arrête une activité pour en prendre une autre (ce que je souhaite de plus en plus vivement.