Je ne ressens pas de plaisir. Je ne sais si j'ai un probème-help

Bonjour à tous et à toutes, et merci de m'accorder ces quelques minutes. J'ai créé mon compte à la minute, dans le but de poser cette question, car je suis très inquiète. Je tiens d'abord à dire que je ne sais pas si je m'apprête à sembler idiote, mais si oui, je vous prie d'être indulgents!
Je crois que mon vagin ne ressemble pas à un vagin normal, car mes petites lèvres, qui je crois sont censées être "cachées" à l'intérieur des grandes lèvres, ne le sont pas. Elles ressortent et sont tout à fait visibles. Je me souviens, quand j'avais 7 ans (j'en ai maintenant 16), en colonie de vacances, les filles avec moi dans la chambre m'avaient fait remarquer que mon vagin n'était pas comme les leurs, et en effet la différence était que mes petites lèvres étaient visibles. Elles ont appelé l'infirmière, et j'avais paniqué. L'infirmière vint voir et dit sur un ton agacé que je n'avais pas de problèmes et que tous les vagins n'étaient pas les mêmes. Et dans tous les films contenant de la nudité que j'ai vus, les vagins avaient toujours les petites lèvres à l'intérieur des grandes. Ceci ne m'aurait pas dérangé si je n'avais pas rencontré cette autre anomalie, qui me pousse à penser que ces deux choses sont liées. Ou peut être qu'elles ne le sont pas, je suis complètement ignorante et c'est tellement frustrant. Donc le fait est que je n'arrive pas à me masturber, je ne ressens aucun plaisir, et quand je touche mon clitoris, j'ai cette sensation désagréable, pas vraiment douloureuse mais qui me donne l'impression que je touche quelque chose de trop fragile. Je doute qu'il soit non "fonctionnel"! L'idée que je sois asexuelle m'a effleuré l'esprit mais c'est impossible car je ressens de l'attirance, de l'excitation au niveau de mon entre-jambe et les "papillons dans le ventre" (je n'aime pas ce terme, mais je n'en connais malheureusement pas le terme scientifique) et ai des périodes durant lesquelles je suis très en chaleur. J'ai ressenti du plaisir avec ce garçon à 14 ans, on avait fait "frotti frotta". Je ne comprenais d'ailleurs pas ce qui se passait, j'étais très confuse, tout ce que je savais c'est que je me sentais bien. J'ai découvert ce terme en en ayant parlé à une amie par la suite. Ce même garçon m'a plus tard fait un cunni, et je n'ai absolument rien ressenti, à part sa langue, et j'ai choisi de me dire que c'était parce qu'il l'avait mal fait, ne voulant pas penser à mon "probème". Je ne parle même pas de mon orifice vaginal car je me suis mis un doigt et n'ai absolument RIEN ressenti, et il est apparemment normal pour la majorité des femmes de ne pas ressentir de plaisir par le vagin, donc je suppose que je peux ne pas m'inquiéter?...
Il y a quelques semaines, après avoir été excitée par une scène de sexe dans une série, j'ai décidé d'essayer de me masturber. J'ai frotté mes doigts au dessus de ma culotte sans toucher le clitoris (car, dit plus haut, je ne sens rien d'autre qu'une sensation désagréable), et j'ai réussi à sentir du plaisir pendant quelques dizaines de secondes. J'étais extrêmement heureuse, car c'était la première fois que je ressentais ça depuis mon expérience avec le garçon, et je pensais que j'avais réellement un problème et que je ne sentirai jamais rien, mais cela voulait dire que si.
J'ai maintenant pensé à un souvenir en 5ème (12 ans), je parlais avec deux amis masculins et d'autres filles, et l'un expliquait à l'autre ce qu'il faisait pour atteindre l'orgasme quand il se masturbait. Et je pense au fait que des garçons de 12 ans (et très probablement moins) arrivent à atteindre l'orgasme, et qu'à 16 ans je galère pour ressentir quoi que ce soit pendant quelques secondes, et je me dis à nouveau que j'ai un problème. J'ai pensé au fait que la nature était peut être injuste sur ce point (étant donné qu'elle l'est dans tant d'autres), mais l'écart me semble invraisemblable. La pression sociale qui fait que les filles en parlent beaucoup moins, car la masturbation féminine est beaucoup plus taboue, et les filles n'osent jamais avouer le faire, alors que les garçons, comme vous le voyez, en parlent très tôt, à qui veut bien l'entendre, sans complexe. Et je dis ça avec amertume, mais je ne souhaite pas m'éloigner du sujet. Ce facteur m'en a donc empêché d'en parler (et m'en empêche encore, vu que je le déclare seulement anonymement) pendant tout ce temps car j'ai ces doutes depuis mon éveil sexuel, qui s'est fait vers mes 12 ans, il me semble. Je ne savais pas comment m'exprimer non plus pour que quelqu'un comprenne, et je ne sais toujours pas si quelqu'un comprendra. J'espère que mon témoignage ne vous a pas trop ennuyé, et que quelqu'un, quelque part pourra m'aider, car je me fais un sang d'encre. Merci.