Démence fronto-temporale ?

Marie - Modifié par Marie le 26/06/2016 à 21:24
 Marie - 26 juin 2016 à 22:38
Bonjour,

Je suis âgée de 17 ans. Ma grand-mère paternelle était atteinte de DFT (Démence Fronto-Temporale). Mon père, âgé de 53 ans aujourd'hui, a pendant des années présenté des symptômes grandissants : agressivité extrême, paranoïa, violence verbale, menaces, crises d'hystérie, etc. Il supportait entre autre très mal mes soucis de santé, qui m'ont amenée à être hospitalisée assez souvent ces derniers temps, ce qui s'est manifesté par d'énormes "pétages de plomb" dans l'hôpital même. J'ai subi, par mon père, de la violence verbale très forte, des menaces de mort, de coups. J'ai ensuite commencé à être persuadée qu'il était malade, et ai commencé mon "enquête perso". C'est là que j'ai découvert la démence frontale de ma grand-mère. J'ai parlé avec ma généraliste, qui a reçu mon père : mon père lui a avoué avoir des envies de meurtre. Elle l'a orienté vers un psychiatre il y a maintenant presque deux ans. Le psychiatre l'a diagnostiqué dépressif mais n'a jamais accordé la moindre crédibilité à l'hypothèse de la démence frontale.

Par la suite, je suis partie de chez moi pour aller m'éloigner en allant chez mes grands-parents, afin de me reposer psychologiquement, car j'étais à bout (violence de mon père, mère suicidaire, problèmes de santé, douleurs chroniques fortes {je suis sous morphine}, troubles alimentaires dont je n'ai jamais parlé, scarifications, fortes envies suicidaires...). Le psychiatre de mon père a demandé à ce que je sois suivie par un confrère. J'ai d'abord refusé, puis ai été forcée, mais aujourd'hui je ne le regrette pas, car mon thérapeute est extraordinaire. Il m'a hospitalisée deux mois en clinique psychiatrique ce qui m'a énormément ressourcée, aidée. Mon père semble, depuis, avoir eu une prise de conscience (je refusais de le voir, de l'avoir au téléphone, etc. Il a incendié mon psychiatre, a débarqué à la clinique pour me forcer à le voir, occasionnant une énorme crise de panique, etc, mais a été chassé. Tout ceci semble lui avoir fait prendre conscience qu'il allait me perdre).

Cependant, même si ça commence à aller mieux (mon père est beaucoup plus agréable, ma mère aussi du coup), mon état dépressif (mon psy m'a d'abord déclarée dépressive, il ne me l'a jamais dit de vive voix mais l'a écrit dans mon dossier) persiste, avec de grosses sautes d'humeur, parfois plusieurs fois dans la journée. Je passe d'un état enjoué, joyeux, à un état profondément triste, avec crises de larmes, d'angoisse, etc.

Mon psychiatre envisage un trouble bipolaire, mais ce qui me ronge, c'est la peur totalement incontrôlable d'être atteinte de démence frontale. Je ne sais même pas si mon père en est atteint ou pas, mais je suis terrorisée à l'idée d'"hériter" de cette maladie incurable.

La démence frontale peut-elle être héréditaire ? A quel pourcentage de risque suis-je exposée ? Existe-t-il un test pour savoir si je détiens le "gêne" ou pas ?

Merci beaucoup ... J'en ai parlé à mon psy, il dit que je "psychote" beaucoup trop, que je ne dois pas y penser mais c'est très difficile ...
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1 réponse

begonie Messages postés 87245 Date d'inscription mardi 13 avril 2010 Statut Modérateur Dernière intervention 17 novembre 2024 9 092
26 juin 2016 à 21:56
Bonjour.

Tu cites : " J'en ai parlé à mon psy, il dit que je "psychote" beaucoup trop, que je ne dois pas y penser mais c'est très difficile ... "

Il faut écouter ton psy et éviter de chercher des réponses sur le NET.

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Le souci est que je n'arrive pas à "passer outre" tant que je n'aurai pas de réponse claire par rapport à ma question : est-ce que j'ai un risque de l'avoir ou pas ? Est-ce que ça peut être héréditaire ? J'ai l'impression d'avoir une épée de Damoclès au dessus de la tête
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