Comment remonter la pente ?

Bonjour,

Je suis venu ici pour chercher un peu d'aide.

A l'heure d'aujourd'hui, j'ai perdu tout ce qui pouvais me donner de l'envie, du réconfort ou n'importe quoi d'autres qui sert à rendre la vie un peu moins moche.

Je m'explique :

je vais avoir 18 ans cette année et je n'est aucun diplôme ni même un métier qui me donnerais envie. J'ai perdu mon envie de travailler par plaisir, je vois tout les travail comme une corvée obligatoire, un peu comme une machine qui répète les même tâches chaque jour. j'ai essayé plusieurs métiers ( dans le commerce, dans le bâtiment, dans la restauration traditionelle, ect... ) et absolument aucun ne me tente. J'ai par moment était grandement motivé, par le métier de vendeur récemment, mais en essuyant des refus par carton et du découragement par mes proches, j'ai perdu toute motivation dans quoi que ce soit.

Ensuite, j'ai perdu 2 années de ma vie ( 16-17 ans ) à cause d'assistante sociale qui m'ont malmené dans tout les sens , en voulant m'interner dans des centres pour gens handicapées atteint de troubles psychologiques grave que j'ai refusé au moment où on m'a montré une salle servant à " isoler " les patients, salle toute blanche sans aucun meuble bien sûr, ou encore m'envoyer dans des cursus aléatoire juste pour me caser quelque part ( comme éboueur ou chauffeur routier ). Au final, elle m'a lâché avec un magnifique : " Bon je change de secteur. " Et voilà , pouf plus rien elle m'a laissé dans ma merde tout seul.

J'ai eu également un psychologue qui ne m'a pas réellement aidé, j'ai raconté mon histoire dans sa totalité et j'ai eu le droit a " vous devriez en faire un livre ". Suite à cette suggestions exceptionnel, j'ai manqué un rendez vous car j'était très malade ( pas le petit rhume pour sécher les cours au collège mais une bonne fièvre de 40 environ si mes souvenirs sont bon ), et ensuite j'ai tenté de reprendre rendez vous en vain. Donc j'ai pris une double déception dans les dents. Mais je ne me suis pas laissé abattre par cela.

Par la suite, j'ai tenté tout seul de me dégoter une école et un patron pour faire un CAP. Mais là aussi, tout tombe à l'eau. J'essuie 53 refus malgré mes efforts pour venir tôt à la rencontre du patron pour montrer que je sais être assidu et ponctuel, ma tenue que j'ai horreur à porté ( pantalon à pinces et chaussures " classes " ) et la présentation de mon parcours, de mon projet clair ,net et précis sans tourner autour du pot.

Dans un ultime espoir de me sortir de cette merde, excuser l'expression, je me rends à la mission locale de ma ville pour recevoir une aide pour m'orienter dans ma vie professionnelle, trouver mon école et démarrer ma vie tranquille. Donc le premier jour tout se passe bien, je rencontre des gens qui ont l'air d'être ici plus pour rires que pour s'en sortir mais je n'y porte pas plus attention. Deuxiéme jour, je me rends compte que je suis atteint d'une phobie social que je ne saurais expliquer et elles ne se produis que à certains endroit ( Bus et Salle d'attente remplis à 50% environ mais pas dans le train par exemple ). Bon malgré cet handicap imprévue, je décidé de quand même venir, contre l'avis de ma conseillère, mais en étant hors de la salle, sans être en contact direct avec mon groupe.

Donc je vais mes 2 petites semaines comme ça, pour ensuite tomber sur un test de métiers qui ne me correspondais absolument pas ( Taxidermiste, Opérateur en salles blanches,ect... ). Donc après avoir au final fait mes 2 semaines pour rien, je décide de rester sur mon ancienne décision d'être Vendeur en littérature ou Multimédia. Ma conseillère a donc travailler avec moi, pris un peu de son temps libre pour m'aider dans mon CV ainsi que ma lettre de motivation. Elle connaissais le DRH de cultura. Confiant je me dis cette fois c'est la bonne, je sors enfin de ce bousier. Et non, encore et toujours un refus. Je me dis que ce CV est parfait alors je m'en sers, je vais dans plein de magasin avec, je continue , Echec après Echec. Puis un jour je me dis que j'ai plus qu'a tenté la Fnac. Je me prépare le matin tôt, je prépare mon " style " pour paraître motivé, je m'entraîne à garder mon sourire ( c'est bête mais j'ai un visage triste donc je suis obligé de me forcé à sourire ). Je pars donc pour l'ouverture car je sais que le patron est là, je vais donc le demander , il viens et là je pense que je me suis totalement effondré psychologiquement, il me refuse. A ce moment j'ai touché le fond, j'ai perdu toute confiance en moi, confiance en les autres, motivation, envie , tout. Une fois sortis du magasin, et malgré ma volonté d'y croire jusqu'au bout, je me suis à pleuré. Même pas à pleurer de tristesse ni de colère mais de désespoir. J'ignore s'y j'en fait trop et que je soit parti loin dans mon malheur pour rien mais ce jour là j'ai absolument tout perdu et je n'ai jamais remonté la pente. J'ai fait que creuser, creuser , creuser pendant des mois pour atteindre la fond entre le raisonnable et l'absurde.

Je suis tellement allez profond que même l'idée de suicide me paraît si familière que l'envie de passer à l'acte ne me viens pas . J'ai plus envie de sortir de chez moi, d'attraper la personne qui croiseras mon chemin et de l'égorgez à main nue, la défigurer, jeter tout ma colère sur cette personne. Aujourd'hui je suis encore lucide vis à vis de ça , je me dis que cette personne ne mérite pas ça, que je risque de passer pour un psychopathe qui fait une tuerie car il joue à des jeux et lis des livres mais j'ai peur qu'un jour je finisse par perdre cette lucidité et tuer ou blesser une personne qui ne m'aura rien fait.

Voilà, je pense finir ici car c'est déjà très très long et pourtant ça ne représente que 15% de ma vie ( même si mon psy avez fait un blague, je pourrais réellement écrire tout un livre avec ce que je lui est dit ). Je voudrais juste préciser pour ceux qui me répondront correctement.

Je n'est pas connu mon père, parti avant ma naissance, je n'aime pas ma mère qui à préféré le sexe et l'argent à ses deux autres enfants et m'a jeter dehors par jalousie. Je vis chez ma grand mére qui à fait une rupture d'anévrisme ( je me souviens plus de l'orthographe ) et par moment elle oublie des choses et s'en prends à moi. Lorsque j'était petit, j'ai donc eu 2 personne que je considéré comme un modèle, et non comme un pére, mon oncle et mon grand pére, malheureusement mon oncle est partie très loin et mon grand pére n'a surement que quelques années à vivre encore. Je n'est aucune autre famille par chez moi donc je me retrouve sans proches.

Voilà en très gros un résumé de ma vie sans rentré dans les détails.

Je m'excuse pour les fautes que j'aurais fait notamment sur les liaison et l'utilisation mauvaise des temps de conjugaison.

Je me remercie par avance ce qui me lirons ( y'a de quoi lire je pense ) et préviendrez en vain les moqueurs de ne pas venir là :)