La fille de ma compagne est borderline

Bonjour,

je suis depuis 5 ans avec ma moitié, et depuis ce fameux jour nous sommes toujours en constant émerveillement de la fluidité et d l'intensité de nos sentiments.
Mieux encore, nous plaisantons souvent du fait qu'il faudrait peut-être qu'un jour nous ayons un discussion houleuse, que nous trouvions un sujet de désaccord, mais c'est hors de nos capacités .......Elle a une fille de 23 ans, sophie, qui lui fait vivre un véritable cauchemar depuis l'age de 10 ans, date de la séparation de ma moitié avec son ex. Dire que mes relations avec elle sont tendues est un euphémisme, il m'a fallut beaucoup de calme pour ne pas sortir de mes gongs, malgrés les tentatives répétées de celle-ci pour me faire craquer.
Quand je suis chez ma moitié (nous avons la chance d'avoir chacun notre chez sois...) ,j'attends le moment ou je vais sentir l'attention de sophie se porter sur moi , le moment ou une réflexion d'apparence anodine va en déclancher une autre qui l'est un peu moins,un peu comme si un chercheur voulais déclencher une réaction en chaine sur un isotope qu'il ne maitrise pas ....Alors je m'isole dans ma bulle, parce que je sais très bien que pour le moment c'est le seule solution qui soit à ma portée pour ne pas envenimer la situation.
Sophie est suivie depuis 1 an par une psychologue, qui vient de l'orienter vers un psychiatre car elle à détecté un cas de trouble de la personnalité limite.
Après avoir lu différents articles sur le net et sur plusieurs forums, je viens réellement de me rendre compte que tout ce qu'elle à pu faire subir à ces proches et à elle même (je vous ais passé volontairement une multitude d'épisodes traumatisants) n'est pas du à une volonté de nuire mais qu'elle est malade.
Et bizarement cela m'a fait plaisir, car cela peut se soigner.
Rien ne m'enlèvera les moments ou sophie se sentait bien, ou elle nous emportais dans un tourbillon communicatif, ou elle rayonnais par sa joie de vivre, son humour, sa sensibilité,....
Car je reste persuadé que c'est sa véritable personnalité, et qu'elle possède un potentiel ENORME.
Le tout maintenant est de savoir comment cela va se passer avec le psychiatre, si elle va accepter le fait qu'elle soit malade et le travail qu'elle a à effectuer.....
Même si je n'ais pas donné de détails et que ce type de maladie est variable, pouvez vous quand même m'indiquer une attitude générique à adopter envers elle ?

Merci pour vos réponses