Les tuyaux qui fuient

Salut a tous !!! une fois pour toute, il faudra vous en contenter pour la semaine !


OUEST FARCE a une idée à...non non ne rigolez pas.... comment faire pour lutter contre les déserts médicaux ???? ...ne croyez pas qu'il faille améliorer à la fois les conditions de travail, la rémunération et le statut des médecins libéraux pour rendre a nouveau ce métier attractif....non non.....quelle drôle d'idée toute même !!!....Ouest Torchon à la solution....ah ben oui...il faut augmenter le numérus clausus ....on sait que sur cent médecins diplomés a peine huit consentent désormais à s'intaller en libéral, mais ce qu'il faut faire pour résoudre le probleme c'est augmenter le numérus clausus ....C'est ça et puis comme ça aen plus on évite de trop réfléchir ...c'est bon pour la tête !!! J'aime la petite larme de faux C.. versé sue ces pauvres étudiants en médecine qu'ils s'empresseront bien sûr de brocarder à longueur de colonnes aussitôt qu'ils seront médecins.
Alors moi ça me rappelle ces méchantes histoire de robinets et de baignoire rouillées fuyant comme des passoires dont on rebattait les oreilles sur les bancs de l'école primaire....Sachant que le débit de l'eau de ville a la sortie du château d'eau est de 800 litres par heure et qu'il y a une fuite sur le circuit d'adduction de 3 litres chaque minute....sachant par ailleurs qu'on veut remplir une baignoire de 200 litres présentant une fuite laissant échapper 7 litres par minute....combien faudra t il de temps avant que la baignoire ne soit pleine ???
Et là dans le silence absolu une voix s'élève ,celle de l'élève Ducobu tout au fond, blotti contre le radiateur « Eh beh Con !! et personne n'a jamais pensé a réparer les fuites ....ça reviendrait peut être à moins cher !!! »....Voilà à peu pres où nous en sommes ....ce qui finit par nous coûter à nous cher c'est cette idéologie de neuneus dont ce pays est de plus empreint !!


dimanche 18 mars 2012 OUEST FRANCE


Des médecins pour demain !
Une grande déception a secoué les étudiants en médecine de Rennes. Depuis des mois, ils attendaient de savoir combien seraient admis en 2e année. Ils ont appris, vendredi, qu'ils seraient 200 cette année pour 199 en 2011. L'augmentation du numerus clausus se traduit donc par l'admission d'un élève de plus !
Cette annonce a provoqué une salve d'applaudissements... sarcastiques. « L'augmentation se fait attendre et, au final il n'y a rien, constate un étudiant. Tout le monde dit que l'on manque de médecins, qu'il y a des déserts médicaux et, dans toutes ces régions, on n'augmente pas le nombre de médecins. C'est dommage ! » L'incompréhension domine. À Angers : un élève de plus, à Nantes et Caen : deux de plus dans chaque université, à Brest : 5 de plus.
Les zones les plus reculées ne sont pas oubliées. Et, depuis 2007, 500 étudiants de plus ont pu poursuivre leurs études, dont 175 à l'Ouest. Mais cela suffira-t-il pour remédier au manque de médecins généralistes ? Rien n'est moins sûr si l'on ajoute, aux départs à la retraite, les conséquences prévisibles de la féminisation de la profession.
Ainsi, dans certains secteurs du Morbihan, près d'un tiers des médecins prendra sa retraite dans les 5 ans qui viennent (1). Dans la Sarthe, en 2011, alors qu'une vingtaine de médecins partait à la retraite, seuls deux prévoyaient de s'y installer (2) ! De moins en moins nombreux dans les zones rurales, les médecins croulent sous le travail et la bureaucratie : « J'aime mon métier mais la pression administrative et le manque de reconnaissance me découragent de plus en plus. On croule sous les patients et les horaires laissent peu de place à la vie de famille », témoigne le Dr Toutain de Dinan (3). Le besoin de médecins généralistes devrait s'accroître aussi en raison de la féminisation de la profession. Car, quand les femmes fondent une famille, elles préfèrent souvent le temps partiel (2).
Il est donc d'ores et déjà prévisible que le manque de médecins en zone rurale sera beaucoup plus important que ne le prévoient les seules approches statistiques ! Déjà, communes et départements font de plus en plus appel aux médecins étrangers, ce qui pose problème aux pays voyant fuir leurs meilleurs éléments. Pourquoi donc ne pas ouvrir le jeu en donnant aux jeunes étudiants la possibilité d'apprendre pour exercer le métier de leurs rêves ?
Le numerus clausus n'en finit pas de faire des dégâts. Inventé par un gouvernement socialiste au siècle dernier et aménagé à la marge par la majorité UMP, ce vestige ridicule crée les problèmes de demain. Il démontre qu'il est urgent de revoir de fond en comble le financement de la sécurité sociale. Car, ce n'est pas en limitant le nombre de médecins que le nombre de malades diminuera !