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9 réponses
C' est de la pudeur.
Il y a des personnes qui racontent et expliquent leurs douleurs
multiples et variées avec beaucoup de délectation ; presque de la jouissance.
Je les écoute, mais jamais je ne pourrai m' étaler comme ça.
Bien que je les envie de se décharger ainsi.
De nature plutôt secrète, en général, je ne dis pas grand chose.
Il se pourrait aussi que l' on fasse confiance à une personne
et qu' on le regrette après.
Les silencieux ou agressifs se débrouillent seuls ;
D' ailleurs ; ce sont souvent des solitaires, faits et programmés pour
écouter
Ils sont orgueilleux , n' aiment être plaints
C'est tout à fait exact Marie-France. Certains individus étalent leur maux comme des drapeaux. Ils vont parfois même, jusqu'à montrer leur belle et grande cicatrice ventrale. Mais si une personne a vraiment très mal, qu'elle souffre énormément, que c'est grave, c'est dommage de mourir jeune, par fierté, orgueil et pudeur. Il faut parfois mettre sa fierté, son orgueil et sa pudeur au placard.
Et puis rappel, c'est la morale judéo-chrétienne, qui stipule qu'il est mal de parler de soi . . .
Je n' aime pas parler de moi, je ne me souviens pas d' avoir
parlé de moi à qui que ce soit , je veux dire de moi personnellement
Fière , oui ; j' avoue .
"Ceux qui ne parlent pas d'eux, pensent beaucoup à eux." (Dale Carnegie, psychosociologue, écrivain et conférencier américain. Tout le monde n'est pas d'accord . . .
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Une solution possible, appeler un bon pote, lui glisser très discrètement à l'oreille, que l'on a très mal, et qu'il appelle le SAMU ou les pompiers sur son tél-portable, il attend sur le palier. Seule son absence est remarquée un peu après. Quel scénario ! Ce n'est pas du tout une honte que d'être malade ! C'est vrai que ce n'est pas du tout évident d'en parler. Faut-il vraiment attacher autant d'importance au regard et à la pensée des autres ?
Même si la personne a bien précisé qu'elle n'avait rien, aux Etats-Unis, certains individus ont ramassé des procès et se sont retrouvés au tribunal, pour non assistance à personne en danger. C'est bizarre, au Etats-Unis, la liberté individuelle est sacrée. Heureusement que les français sont moins procéduriers que les américains . . .
Il est évident que presque personne n'aime vraiment ça, souvent par orgueil, fierté et pudeur. Néanmoins, il est dommage de mourir, surtout jeune, alors que l'on aurait pu être sauvé. Il faut parfois laisser sa fierté, son orgueil et sa pudeur au vestiaire. Comment un individu qui n'est pas médecin, peut faire un auto-diagnbostic et affirmer avec certitude qu'il n'a rien ? . . .
il se peut aussi qu'ils aient très peur d'apprendre quelque chose en voyant des médecins.
certains décident de faire l'autruche, pourquoi pas, ça les regarde, s'ils assument par la suite.
parfois ça peut être un refus d'être charcuté........
"ceux qui ne parlent pas d'eux pensent beaucoup à eux", 100% d'accord. par peur de savoir, de se voir contraint à connaitre la vérité sur leur état, à devoir se livrer à la médecine au risque de perdre tout contrôle. ce n'est pas de la fierté, c'est de la bêtise. je suis dure au mal, je ne me plains jamais. pas idiote pour autant, je fonce chez mon médecin, sitôt que je sens une bizarrerie dans mon état.
