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4 réponses
Il y a deux sortes de délinquants : ceux qui n'ont plus rien à perdre et les rentiers qui n'ont pas à "forcer" pour gagner leur vie. Je comprends mieux les premiers. Tous deux défrayent les chroniques médiatiques en ce moment.
François et Marinette, vous donnez votre avis - que je comprends même si je ne le partage pas exactement - mais la question est que faire pour endiguer cette montée en puissance de la violence. La réponse peut être "révolutionnaire", c'est-à-dire que chacun a le droit de défendre les opprimés, mas la violence n'est-elle pas le plus mauvais chemin ? Car on le voit quotidiennement dans nos journaux de droite comme de gauche, elle n'appelle qu'elle-même. Le "voleur" devenant plus violent, le "gendarme" redouble de violence. Est-ce là la réponse ? Même si la violence n'est que le fait d'une minorité, car personne ne parle de tous les jeunes qui s'engagent pour des causes humanitaires, etc., est-ce que cette minorité a le droit de pourrir la vie quotidienne de beaucoup de quartiers ? Où sont les responsables ? Et le rôle de la drogue, qui permet à des jeunes désœuvrés d'oublier leur misère mais qui les incite souvent à des actes criminels justement pour s'en procurer et oublier encore ?
Sommes-nous assez inconscients pour constater que personne ne tente d'apporter ne fus-ce qu'une ébauche de solution ? Non, je refuse le Karcher de notre Président qui a pris la - mauvaise - habitude de déclarer une guerre à chaque occasion sans jamais y donner une suite intelligible. Il y a sans doute des solutions, mais aidons-nous, ensemble, à les trouver !!!
J'avoue être surpris qu'un sujet qui me semble tellement important pour les générations à venir trouve si peu de commentaires... La montée de la violence est-elle donc naturelle et souhaitable ?
Violence urbaine. Je pense que pour la première fois de son histoire les humains se trouvent confrontés à un espace auusi confiné dans des mégalopoles ou il s'entassent les uns sur les autres dans des cages à rats. Si j'ai pris le rat, c'est que par expérience, dans les laboratoires, on s'est aperçu que l'agressivité de ces derniers croissaient en fonction de la densité.Nouveaux espaces...nouveaux types de délinquances, nouvelles règles du "jeu" ? Hypothèse : avec la marchandisation de l'humain et sa pléthore doit on déduire que le respect de sa "valeur" tendent vers zéro ? Le culte de l'individualisme serait-il un symptôme de la dévalorisation globale tentant de pallier cette anonymanisation compensée par une "peapolisation", un goût du vedettariat grottesque ? Dans un premier temps les réflexes de survie basiques s'exacerbent , se perfectionnent et s'amplifient ou semblent tels en fonction des moyens technologiques nous faisant entrer en résonnance avec l'immédiateté agressive des évènements grossis par le filtre déformant des medias. Nouvelles situations...vieilles réponses décuplées par les "techniques". Portes ouvertes sur le chaos ou sur un nouvel ordre ? Je n'ai que des questions et pas de réponse...
