20 réponses
Ma réponse va être courte :
je pense que je me connais bien, mes limites qui peuvent varier selon de quoi ou de qui il s'agit..
Mais connaître l'Autre, un certain autre, j'en apprends tous les jours et pas toujours dans le positif..
Danièle, se connait-on vraiment soi même ? Chaque jour je m'étonne de ce que je deviens et ne me reconnait pas toujours ou alors j'étais embrigadée dans une vie lisse et sans saveur. Aujourd'hui je suis à un tournant décisif de ma vie ou je veux goûter le prix de la liberté. Pour repondre à une autre de tes phrases, oui les désirs nous font prendre des risques et heureusement. Cela nous permet de nous surpasser pour atteindre le but qu'on s'est fixé. La solution ou la concrétisation est en nous et on doit puiser au fond de nous et chercher notre raison de vivre. Il faut faire un long travail sur soi-même et s'appréhender seul face à face à nous-même sans le jugement des autres.
"L'homme est ce qu'il devient". "Nous suivons toujours selon notre pente naturelle, pourvu que ce soit en montant." Donc se connaître est une tâche sans fin. La société nous influence, les circonstances, le climat, la santé, l'âge, la connaissance, nous sommes en perpétuelle transformation. Même les moines vieillissent. Seuls, les traits de caractère sont immuables. Commençons-donc par étudier le fixé, le saisissable, avant le changeant.
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Je lui réponds que j' essaye le plus possible. Quand j' ai envie de juger quelqu' un (en bien ou en mal), j' essaye de comparer son comportement au mien, il n' y a rien de tel pour se connaître.
C' est un très bon exercice. Mais il ne faut pas être de mauvaise foi, même avec soi-même.
Connaitre son "soi", ses limites, ne pas avoir peur de s'autocritiquer (ou plutôt de s'analyser), de mettre à plat ses ressentiments, et de se dire, mais, suis-je bien moi ?? Je ne me connaissais pas sous cet angle !!
Nous pourions chaque jour qui passe, découvrir un peu plus de nous même, il me semble!
Connais toi toi même avant d'émettre un avis sur ce que sont les autres.
Mais se connaitre implique que nous soyons constants, dans notre manière d'être .C'est là que le bât blesse, nous ne sommes pas constants, et il arrive que l'on se découvre autrement en fonction de nos réactions. De fait, l'on ne se connait jamais parfaitement, et il y a une différence entre ce que l'on est ,et ce que l'on voudrait être. Pour le savoir il suffit de circonstances révélatrices.
Cette démarche est indispensable mais est quelque peu faussée en ce sens que nous sommes à la fois l' objet étudié et le chercheur! De plus, n' ayant jamais terminé notre enseignement de la vie, nous évoluons sans cesse et le sujet d' étude est en perpétuelle évolution. Néanmoins nous nous connaissons dans les grandes lignes, nous ne changeons pas facilement d' options ou de valeurs, nous connaissons nos réactions devant tel ou tel évènement...encore que nous sommes capables de nous faire des surprises!
Connais-toi toi-même et tu connaîtras l'univers des dieux.
Un travail de toute une vie et même plus.
Oui Jacques et heureusement que nous pouvons encore nous surprendre nous même (de préférence en bien ) croire que l'on a atteint ses limites et constater qu'il nous reste encore un peu de courage pour affronter autre chose , se sentir capable de saisir le monde à bras le corps pour lui insuffler cette force que l'on ne supposait pas avoir en nous ;
Merci Danièle pour votre invitation.
Je crois que nous allons, tout au long de notre existence, de surprises en surprises, sur ce que nous pensions hier savoir de nous-même.
Nous fluctuons mais tentons de ne pas nous noyer, nous modifiant sans cesse, selon les jours, les états que nous traversons et l'état de nos proches qui influent sur nous.
Je crois pieux connaître mon épouse que je ne me connais et la réciproque est vrai, il me semble qu'il est plus facile d'appréhender et comprendre un être cher que nous avons sous les yeux en permanence que soi-même.
Et puis, soi-même, est si important à nos yeux ?... Oui, pour au moins une chose : pour bien aimer l'Autre, il faut d'abord s'aimer soi-même.
c'est bien la seule chose qui donne une raison de vivre et pourtant, tout concours à nous faire dévier de ce projet.
nous nous faisons peur à nous-même très souvent et nous nous fuyons.
qui suis-je devrait être la seule question.
Je me connais bien, parfois trop, mais comme à dit : CONFUCIUS
"Exige beaucoup de toi-même et attends peu des autres. Ainsi beaucoup d'ennuis te seront épargnés."
Autre:quels outils offrons nous à nos enfants pour ce faire,à part le bourrage de crane des croyances,de la tv,de la presse people,des jeux vidéo,des "informations"( bien ciblées),etc etc...
La réponse de Renée me convient parfaitement...Pour ma part je dirai que sans épreuves,on ne peut se connaitre et encore,à 62ans,je me pose encore beaucoup de questions.....Bises Danielle...Cloclo
J'en pense que nous devons tous nous connaitre nous meme avant de connaitre autrui....Seulement là,nous pouvons nous permettre certaines constatations au sujet de l'autre....Claudette
Et laisses les-autres faire de meme,car sur cette terre il y a des gens ignobles qui feraient bien d'apprendre à se connaitre avant de se penser qu'ils connaissent les-autres....
