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15 réponses
L'anéantissement, c'est par définition, la destruction totale, il est difficile de répondre à votre question, car elle me semble aller plutôt dans le sens d'une torpeur destructrice. Je pense que la vie est quelque chose qui est en perpétuel mouvement, que chaque action a évidemment une réaction, et que quoi qui se produise (et croyez moi sur parole, j'ai connu cette énorme souffrance, je la connais bien...) je suis me sers de chaque chose, de chaque évènement, bon ou mauvais, pour évoluer et avancer dans la vie. Les "mauvais" moments d'ailleurs nous font avancer beaucoup plus vite !! Donc, pour moi, je ne peux pas envisager un anéantissement de perspective d'avenir, ni les conséquences, car je pense que l'on reste toujours maitre de son destin, à travers ce que l'on fait, des décisions que l'on prend. La mort seule peut ôter tout espoir d'avenir (mais ça c'est logique!) et c'est seulement là qu'on n'a pas le choix et qu'on est tout petit..
Voilà, c'est en gros ma façon de penser, mais vous le savez déjà, Romain, je ne sais pas si j'ai répondu à votre question, mais la vie est un cadeau, qu'il faut apprécier au maximum.
Bonne soirée. Amicalement.
Marie-Christine.
On parle souvent de narcissisme pour les hommes. Je commence à comprendre pourquoi je me sens étranger à ça. Entre la mère et son fils, il s'établit très tôt un rapport qui doit se prolonger sur toute l'adolescence, je présume. Seulement, à cause d'une expérience dont je n'ai pas envie de parler, ce rapport a été détruit en ce qui me concerne.
A un moment donné - je devais avoir une dizaine d'années - je me suis persuadé que je n'étais pas un bon fils. Dès lors, j'ai pensé que j'avais disparu aux yeux de ma mère. J'étais là, physiquement, j'évoluais sous sa tutelle, comme tout les autres garçons de mon âge en apparence, mais au fond, je la fuyais, avec la vague impression d'être indigne, un rejeton abject. Cette expérience m'avait laissé un traumatisme qui m'empêchait de croire que je pouvais encore être aimé d'elle, que toutes mes bonnes actions ne ramèneraient plus jamais le rapport affectif que nous avions avant. J'ai d'abord commencé par disparaître, me réfugier dans ma chambre, essayé de ne plus être dans ses pattes en permanence. J'avais le sentiment que ma présence la dérangeait, même si elle ne le montrait pas.
En réalité, j'ignorais qu'elle aurait toujours pour moi l'amour que portent la plupart des mères à leur fils.
Avec le temps, c'est resté, et j'ai étendu mon comportement serviable et fuyant à la fois à l'ensemble des filles, puis à l'ensemble des Autres. J'éprouvais de plus en plus le besoin de m'isoler, de mettre les autres à l'abri de moi...
Vous connaissez les adolescents. Tandis qu'ils s'affirmaient en exploitant les principes dominants/dominés, je m'effaçais sous les moqueries et les huées, toujours plus loin dans la cour du collège. Je n'hésitais pas à me dégrader. J'éprouvais de la colère, certes, mais je voulais m'intégrer coûte que coûte, au sacrifice du respect qu'on aurait eu pour moi autrement. Et à force de me faire tout petit, et d'être écrasé, j'ai définitivement atteint un point de non-retour.
J'étais la merde humaine que ma mère avait le droit de mépriser. L'injustice n'était plus de la partie ; je jouais mon rôle à la perfection, j'étais haïssable et haï... Tout rentrait dans l'ordre. Ce n'est pas pour autant que je refusais de rendre service à la moindre occasion.
Avec le temps, rien ne s'est arrangé. J'ai observé des tas de rapports humains, en essayant de me mortifier au maximum afin d'acquérir un jugement objectif et impartial.
Seulement, du fait qu'il m'avait manqué la source de l'assurance des autres, je ne comprenais rien...
Je suis resté figé jusqu'à l'âge de 28 ans. Enfin. Ce n'est pas tout à fait vrai. Entre temps, j'ai été suivi, j'ai pris des médicaments, etc. J'ai même voulu croire à mes mensonges aux grandes heures d'espoir... Le résultat ne doit pas être une catastrophe, mais je n'en suis pas un pière enviable pour autant. Je ne suis pas doué pour rassurer, ça fait longtemps que je ne sais plus rire de bon coeur. J'ai totalement perdu foi en l'avenir...
Je crois que ce qu'il y a de plus affreux, c'est de ne plus voir l'intérêt de construire, de se dire que, quoi qu'on puisse faire, il y aura un résultat, normal, banal, insipide, sans intérêt. Avant même que quelque chose soit produit, on le voit fini, du coup, quel intérêt à produire? Aucun. Plus aucun égo à flatter = plus aucun sens à la vie.
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Romain
parfois je me reconnais en vous ,pas dans le desespoir ,mais dans" l'effacement "de soi .il faut apprendre a s'accepter tel que l'on est ,se dire ,je suis comme ça ,et bien pour les autres c'est a prendre ou a laisser ,il ne faut pas se creer une image pour les autres ,
votre vie est a vous et vous en etes le proprietaire ,c'est vous qui decidez !
quand vous aurez compris ça ,et que vous vous aimerez au moins un peu ,vous verrez que les autres vous verrons differement ,
quand on vois votre page d'accueuil on a pas envie de "s'approcher " j'espere que vous la changerez un jour
lisez ,le livre howard buten "quand j'avais 5ans je m'ai tué" vous comprendrez que vous n'etes pas un "cas unique"
j'ai un fils de 33ans ,et un de 12ans ,ils sont tres differents l'un de l'autre ,j'ai l'habitude de dire ,l'un est la lune l'aure est le soleil ,
je voulais vous dire aussi ,que vous ecrivez bien ,meme si c'est de "desespoir"
avez vous pensé a ecrire?
chacun a une voie ,c'est peut etre la votre!
en tout cas j'ai remarqué que quand les gens s'etalent sur cop d'av que c'est lon,g ,en general j'ecourte ,je ne termine pas ma lecture car ça m'ennuie ,et vous je termine ,vous n'etes pas un marrant ,mais vous n'etes pas ennuyeux ,pourtant moi je fais plutot dans le comique par gout et parceque je ne veux pas me prendre la tete ,mais votre maniere d'ecrire est "accrocheuse "
je ne vous connais pas ,et donc je peu dire ce que je pense ,c'est gratuit ,et sans obligation d'aucune sorte
en tout cas vous etes intelligent ça c'est sur, peut etre trop!!!
Seulement, ça fait longtemps que j'en suis là... Je crois que j'ai intégré des automatismes qui m'ont "verrouillé". Je suis bloqué dans quelque chose qui ne m'appartient pas, et qui est censé être "moi"... La barbe... En plus, je sais que j'ai fait le bon choix en m'oubliant, mais du coup, je n'ai plus rien, et les exemples que je trouve autour de moi ne m'encouragent pas vraiment à adopter un comportement humain... et pour ce que j'essaie de construire, hé bien, je crois que les gens aiment bien la nouveauté dans les publicités, mais pas trop ailleurs, et encore moins dans le comportement...
Merci ! Merci ! Arrêtez ! Suffit maintenant ! Je vais devoir investir dans une nouvelle paire de godasses, tellement j'ai les chevilles qui enflent ! :-D
Oui, alors, c'est vrai, j'aurais du distiguer les deux catégories : la disparition diffuse, voire plus-ou-moins inconsciente (par exemple pour un(e) jeune ayant un parcours difficile) et la disparition immédiate, bien souvent consciente, par exemple lorsqu'on est atteint d'un mal incurable.
Ceci dit, ça nous permet d'être ensemble, alors, ce n'est pas plus mal !
En ce moment, l'eau du canal doit être assez bonne, alors, quitte à s'y jeter, autant embarquer un ballon, et deux ou trois potes !
A part ça, je suis heureux de voir que vous avez contribué, sur cette question, et je vous en remercie chaleureusement !
Patric, ce que j'admire, en lisant ce message, c'est votre côté combattif. Vous dites que "ce jour-là, ce sera du présent", mais votre présent à vous, ce sera de l'avenir pour nous tous, et l'ensemble des génération qui viendront après, même si très peu de gens en auront conscience à ce moment-là. Je ne sais pas si nous pourrons jamais vous remercier correctement pour ça.
Il en va de même pour tout ceux qui choisissent de se battre pour une cause qu'ils estiment juste, pour LEUR cause. Parce que se défendre SOI, c'est également défendre chacun de nous. Merci.